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30/07/2013

Une douche dans un pays lointain (rêve)

Je suis avec mon mari dans un pays lointain, en Asie, l'Inde je crois. Je ne connais pas la langue du pays. Tout le monde y connait l'anglais, mais mes connaissances à moi sont insuffisantes. Je le regrette car il est question d'un travail intéressant, qui aurait pu me plaire, dans ce pays qui me plaît aussi.

J'arrive la première devant la chambre d'hôtel. Je me plonge, assise, les jambes allongées, dans une boîte en carton basse et longue, remplie d'eau. Pour me rafraîchir sans doute. Mon mari arrive et réprouve ma baignade dans ce "produit". Moi qui croyais que c'était de l'eau, je projette de me laver dès que nous serons dans la chambre. Seulement voilà, par la fenêtre, mon mari guette le bus que nous devons prendre. Dès qu'il arrivera, il nous faudra courir vers lui. Pas le temps de passer à la salle de bain. Je ne résiste pas toutefois et prends le risque. La salle de bain est assez luxueuse. J'aurais aimé me prélasser dans la baignoire, mais je n'aurai certainement pas le temps. Je choisis donc la douche. Je me déshabille, ouvre le robinet et m'enduit de gel douche.

C'est alors que la porte s'ouvre. Je crains que mon mari ne m'annonce l'arrivée du bus. Comment vais-je m'en sortir ? Devrai-je m'habiller sans rincer le savon, au risque de m'abîmer la peau ?

Au lieu de mon mari, je vois entrer un homme blond, habillé d'un costume blanc à paillettes. Il danse et chante : "Ahhh ! Alexandrie, Alexandra ... Alexandrie où l'amour danse avec la nuit ... J'ai plus d'appétit qu'un Barracuda... " Etonnament, il porte un gros nez rouge de clown et des sabots bien lourds. Il danse comme une marionnette dégingandée. Autour de lui, des femmes court vêtues exécutent une danse saccadée, pimentée de pieds de nez, de langues tirées, d'yeux roulant dans leurs orbites.

Inquiète de ma nudité, je capte furtivement mon image dans le miroir. Je ne me trouve ni belle ni moche. Je suis comme je suis. J'empoigne le flacon de gel-douche et en asperge le chanteur. Il se démène comme une mouche prise dans une toile d'araignée, puis se met à gonfler. Il se transforme en bulle de savon qui devient énorme et finit par éclater et disparaître en éclaboussant les danseuses. Elles rient et se déshabillent partiellement pour me rejoindre sous la douche. L'une commente son tour de poitrine (85D). La deuxième se plaint de sa culotte de cheval. La troisième a les doigts souples de violoniste, bien qu'ils soient gonflés et douloureux. Une quatrième, la tête bouclée, préfère garder sa robe fétiche, mais l'eau la moule et fait apparaître quelques sympathiques rondeurs. Une cinquième tient à garder aux pieds ses confortables chaussures de marche. Une sixième porte un casque de moto. Une septième se fait appeler par le nom de son petit chien qu'elle a beaucoup aimé. D'autres encore ont toutes ce qu'elles prennent pour des défauts physiques qu'elles tournent cependant en dérision. La bonne humeur est au rendez-vous. Nous rions comme des enfants.

Mon mari (qui ne ressemble pas à mon mari dans la vie éveillée) arrive dans la salle de bain. Il m'annonce très gentiment que je ne dois plus stresser. Aucune importance si nous ne prenons pas le bus. Nous partons, à deux, nous promener tranquillement dans la ville ...

Je n'ai pas encore eu le temps d'analyser ce rêve. Sauf la partie bleue qui est, en réalité, un rêve éveillé, de l'imagination et non du rêve nocturne, bien qu'il me soit venu à l'esprit la nuit. Cela m'a vraiment amusé d'imaginer tout ça, malgré la migraine qui m'avait réveillée.

Qui se reconnaît dans mon rêve imaginaire (en bleu) ?

29/07/2013

Nul n'est prophète en son pays, mais youpie quand même !

Ma fille aînée éduque son fils de façon ... trrrrès cool, on va dire. Pour certaines choses, elle se rendait bien compte que sa façon de faire n'était pas idéale, mais pour beaucoup d'autres, elle justifiait son attitude. Selon elle, elle imposait des limites qu'il ne fallait pas dépasser, mais ces limites étaient beaucoup plus larges que la moyenne des gens, c'est tout. Ma fille cadette lui a dit qu'elle était laxiste. Moi, je faisais de temps en temps une remarque, mais je n'osais pas trop insister. Je sentais bien que ce n'était pas bienvenu. Cependant, les choses en sont arrivées à un point tel, qu'elle a dû se remettre en question. Car elle n'en pouvait plus. Elle ne supportait plus son fils. Tout en l'adorant, évidemment. C'est son amie la plus proche qui lui a ouvert les yeux. Son amie qui jusque là ne disait jamais rien à ce sujet. Ma fille me disait d'ailleurs régulièrement qu'elle ne se sentait jamais jugée par elle. Devant elle, elle osait être telle qu'elle est. Je suppose que je dois entendre par là que ce n'est pas le cas avec moi ? Elles ont passé une semaine de vacances ensemble et c'est là qu'elles en ont discuté. Ma fille a admis qu'elle disait la même chose que moi. En fait cette amie était, tout comme moi, dans le jugement de l'attitude de ma fille, mais n'osait pas en parler. A-t-elle trouvé les bons mots pour faire passer le message ? Ou est-ce simplement parce qu'elle n'est pas sa mère ? Je n'en sais rien. Ça fait un pincement bien sûr, de ne pas être écoutée alors qu'une autre personne, disant la même chose, obtient toute son attention et même son admiration. Mais je suis vraiment contente que quelqu'un lui ouvre les yeux.

Le premier pas a été d'admettre qu'elle n'avait pas d'autorité sur son fils et qu'elle avait plus d'ascendant sur les enfants des autres que sur le sien. Le deuxième pas fut de mettre des choses en œuvre. Sa sœur lui avait suggéré de commencer par une chose à la fois et de s'attaquer à d'autres points lorsque le précédent serait acquis. La voyant perplexe devant l'immensité de la tâche, je lui ai proposé de faire une liste et de commencer par ce qu'elle trouvait le plus urgent ou le plus important. Elle n'a pas fait de liste à proprement parlé, mais elle a choisit deux points prioritaires.

En une semaine, elle a réussi à limiter la mise au dodo à 3 histoires maximum et à quitter la chambre ensuite sans plus y revenir x fois. Elle a aussi obtenu qu'il se lave chaque soir, vouloir ou pas. Il fallait qu'elle ne transige pas, même s'il faisait sa crise. Et ça marche ! L'enfant a senti que le vent avait tourné et il s'est calmé. Elle n'en revient pas elle-même de la facilité avec laquelle elle a obtenu ce changement.

Lorsque nous avons mangé chez elle, le jour où elle avait eu la coupure de sa connexion télévision/internet, elle était très énervée, comme je l'ai raconté dans ma note précédente. Brusquement, Bébichon quitte la table. Comme elle semble ne pas s'en apercevoir et que dans mon esprit elle allait "reprendre son éducation en main" comme elle disait, je lui demande : "Il a fini de manger ?" Elle le rappelle, prends un ton sévère. "Tu dois manger au moins ça" - "Non" - "Tu préfères aller au lit ?" - "Oui". Elle le met au lit, va le rechercher, le remets devant son assiette. Il se butte, pas du tout impressionné. Elle finit par éclater. "Je m'en veux. Je ne vois pas pourquoi je fais tout ça. Ça ne me correspond pas. Quand tu m'as demandé s'il avait fini de manger, j'ai eu l'impression d'être une mauvais mère. J'aurais dû faire comme je fais d'habitude, lui demander s'il avait fini. Je n'ai rien à prouver !" Elle essaie pourtant encore de le faire manger. Il refuse. Il quitte sa chaise et réclame alors sa viande à elle (qui est la même que sa viande à lui !) Et elle lui donne !!! C'est le style de tournage en bourrique dans lequel elle se laisse régulièrement piéger. Je n'avais pas dit grand-chose, mais ce n'était pas le moment. J'aurais mieux fait de m'abstenir. Elle ne s'est même pas aperçue que j'ai quitté la table pour prendre du recul par rapport à son état nerveux.

Elle me racontera le lendemain qu'après notre départ, les pugilats entre elle et son fils ont continué. Mes yeux "jugeants" n'étaient pourtant plus là ! Elle s'excusera également de s'être emportée à ce point. Elle disait être partie en vrille et ne plus pouvoir se rattraper. Elle était désolée de ne pas même m'avoir remerciée pour la petite jardinière que je lui avais apportée, dans laquelle j'ai rempoté sur place de jolies fleurs rose vif. Tiens, quelle coïncidence ! Ces  fleurs étaient ... des impatiences !

24/07/2013

Où il est de nouveau question de XY ... ou pas ...

Ma fille s'est promenée sur le marché avec Bébichon, à dix minutes à pied de chez elle. C'est le QG de XY. Enfin, pas le marché même, mais les cafés aux alentours. D'habitude, elle évite ce quartier. Mais ces derniers temps, elle se sentait plus sereine par rapport à tout ça. Et elle a baissé sa garde. Elle est tombée sur sa famille à une terrasse : sa mère, son actuelle compagne ainsi que son frère avec son épouse. Lui n'était pas avec eux, mais elle suppose qu'il était à l'intérieur de l'établissement, avec le petit xy. Ou alors il est réellement parti en Espagne ? Elle les a soigneusement évités, mais n'est pas certaine qu'ils ne l'aient pas vue.

Ce matin, elle se rend compte que la plaque portant son nom a été retirée de sa boîte aux lettres. De plus, hier, on est venu lui couper la télé et internet. Après information, il s'avère qu'une personne s'est fait passer pour elle en disant qu'elle voulait résilier son contrat. Une voix féminine, en toute logique. Cette personne devait donc connaître son identité complète, notamment sa date de naissance.

Elle soupçonne XY, par l'intermédiaire d'une femme. Et la cinémathèque fantasmagorique de se mettre en branle dans sa tête. Qui d'autre pourrait lui faire un coup pareil ? Sa balade au marché a pu être considérée comme de la provocation. Au bout d'un moment, je tente de lui faire voir que finalement, tout va rentrer dans l'ordre sans réel problème. Que ce soit lui ou pas. Que ça pourrait être pire. Elle le sait bien, mais elle a besoin de s'énerver, de vider son sac. Je l'ai donc écoutée. J'ai oublié de lui dire qu'elle lui donnait à nouveau du pouvoir. Bien plus de pouvoir qu'il ne devrait en avoir. La dernière fois que je lui ai dit ça, ça ne lui avait pas fait plaisir. Ça l'avait secouée. Mais elle y avait réfléchi.