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31/07/2015

Le palais royal

Ce n'est pas toujours évident de pouvoir faire une activité avec les aînés de nos petits-fils. Ils ont tellement d'occupations ! Entre les camps scout, les stages de sport, les vacances à la mer, les barbecues et autres anniversaires avec les amis ... il s'agit de trouver un créneau pour intercaler Papy et Mamy !

Bref, le jeudi, ma fille me demande de les garder jeudi matin. L'après-midi, ils partaient pour le W.E. des papas. On en a profité. J'avais préparé une visite (guidée par moi) au Palais Royal. J'avais pioché des renseignements sur un blog bien fait et pris beaucoup de temps à en extraire les éléments susceptibles d'intéresser les 2 loustics de 9 et 11 ans et demi.

Déjà dans la voiture, je les avais mis dans l'ambiance en expliquant brièvement l'histoire du château. Titou savait combien il y avait déjà eu de rois belges et Tiouane connaissait leur nom. Il les avait appris à l'école. C'était bien parti. J'ai été heureusement étonnée de leur intérêt. Dès la 2ème ou 3ème salle, j'étais perdue dans mes papiers. La foule autour de moi, les remarques et questions des enfants, l'absence d'indications m'ont fait perdre mes repères. Heureusement, je m'y suis retrouvée par après et j'ai pu attirer leur attention sur pas mal de choses. La salle du trône accueillait une exposition sur les insectes. C'était bien, mais malheureusement, pas de trace de trône ! Nous avons tous été déçus ! L'avant-dernière salle était dédiée à un espace scientifique et ludique. Dans le fond, trois longues tables accueillaient les enfants désireux de bricoler des papillons colorés ou des pochettes surprises. J'y ai retrouvé mon âme d'enfant et je me suis laissée aller à faire moi aussi mes petits bricolages. C'était très chouette !

27/07/2015

Cracage !

Samedi matin, nous nous préparons à aller faire les soldes. Mon mari termine sa toilette lorsque le téléphone sonne. Aïe aïe ! Je décroche et en effet : "aïe aïe !" C'est ma fille aînée. Elle me demande de venir m'occuper de Bébichon car elle n'en peut plus. Elle a déjà joué une heure avec lui et maintenant elle voudrait bien faire un peu de ménage, mais il ne la lâche pas d'une semelle. Il veut qu'elle joue, joue et joue encore. C'est là que je voudrais lui dire : "Mais arrête de te laisser dominer par ton fils comme ça !" Mais je m'abstiens. Si je lui lance ça à ce moment-là, elle va s'effondrer.

Mon mari décide de m'accompagner. J'arrive la première dans l'appartement pendant qu'il gare la voiture. Après les salutations d'usage, Bébichon me demande de jouer avec lui. Je lui réponds gentiment que je ne suis pas venue pour ça, mais bien pour sa maman. Il n'insiste pas. Il attend Papy qui ne jouera pas vraiment avec lui, mais s'installera près de lui, le regardera et répondra à ses commentaires.

Sachant que nous allions venir, ma fille s'est tout de suite sentie soulagée. Elle parle, parle, parle. De sa colère contre sa sœur qui a construit un mur entre elles. Contre l'ami et l'amie de son père qui ne répondent plus à ses messages. Elle évoque aussi ses éternels problèmes d'argent. Elle ne regrette pas d'être partie en vacances, mais ... la voilà à se serrer la ceinture pour terminer le mois. Bébichon aurait besoin de baskets et elle ne peut pas les lui offrir. Etc. Elle n'a visiblement pas lu mon mail de la veille par lequel je lui annonçais mon intention de payer les stages suivants de Bébichon. Je n'en parle pas sur le moment et la laisser vider son sac.

Un moment donné, j'avance le fait qu'elle reproduit la situation qu'elle a connue avec son père de courir après son affection. Elle réagit vivement en disant qu'elle ne fait plus rien depuis longtemps pour se rapprocher de sa sœur. Moi, je ne me limitais pas à sa sœur. Je pensais aussi que maintenant c'était pareil avec Bébichon. Lui donner tellement qu'il devrait déborder de reconnaissance et d'amour pour elle. Mais la conversation a dévié. J'ai quand même eu l'occasion par la suite d'ironiser : "Et cet affreux moutard qui est d'une ingratitude crasse !" Elle acquiesce en riant. Seulement, je crois que, sous cette forme d'humour, le message de départ (reproduire la situation de recherche d'amour, de reconnaissance) n'est pas passé. Je tente aussi, une nouvelle fois, de lui faire prendre conscience que de jouer avec son fils, c'est bien, mais qu'il ne faut pas exagérer non plus. Pour le bien des deux parties d'ailleurs. Mais je ne trouve pas toujours les bons mots au bon moment et ça me fait bien suer ! Son amie lui dit : "Hé oui, Bébichon est le fifils à sa maman !" et ça ne plaît pas à ma fille. De toute façon, je crois que, bien qu'elle s'en plaigne, elle est fière de s'occuper autant de son fils. Que puis-je faire ? ...

14/07/2015

Vous allez rire !

Le 22 juin, ma fille voulait m'emprunter de l'argent pour partir en vacances.

Après avoir émis un début d'acquiescement (pour avoir mal compris la demande), je le lui refusais.

Le lendemain, mal à l'aise d'être revenue sur ma première décision, j'acceptais de prêter, mais "pour une fois".

Humiliée, elle refusait.

Dimanche, je lui envoyais un sms pour lui souhaiter de bonnes vacances. Pas de réponse.

Lundi, rien.

Mardi, assez ennuyée : "Maman, au secours !" Elle avait payé le séjour. Son amie n'avait pas pu retirer d'argent de son compte. La banque néerlandaise n'acceptait pas sa carte belge. Il leur restait 12 € pour manger pendant 4 jours !

Je la taquine d'abord, prétendant que j'allais y réfléchir quelques jours pour ne plus faire la bêtise de répondre trop vite. Elle rit. Je lui verse en urgence les 250 € demandés. Mon mari secoue la tête : "Et bien, tu les lui auras quand même prêtés finalement !" Effectivement, bien que le montant était inférieur à ce qu'elle me demandait au départ. Mon désir de la voir se débrouiller toute seule financièrement n'a pas été jusqu'à l'obliger à rentrer à la maison après un seul jour de vacances pour "assumer" ...

C'est rigolo, non ? Ben moi ça m'a fait sourire et soupirer à la fois.

Rentrée vendredi, elle me rembourse les 250 € dès le samedi. Affaire classée.