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30/07/2014

Suis-je vénale ?

Nous changeons actuellement de cuisine, ce qui n'est pas une mince affaire ! D'une part, il y a des transformations à prévoir (électricité, radiateur, tuyauteries diverses) et le planning des corps de métier à gérer.

Il faut aussi trouver une place pour la multitude d'objets rangés dans les nombreux placards. Il y a des mois que je travaille à ce désencombrement, luttant pas à pas contre ma tendance à l'accumulation. J'ai jeté très peu. J'ai porté pas mal au magasin de seconde main. Et j'ai fait une brocante. J'étais très motivée par cette dernière. J'ai fait le tour de mes affaires dans toute la maison et noté tout ce que je pourrais proposer à la vente. De cette façon, je n'avais pas besoin de trouver un endroit pour tout rassembler à l'avance. Je pouvais le faire au dernier moment, la veille et le matin de la brocante. J'ai parcouru les rayons des magasins afin de noter les prix des articles neufs correspondant ainsi que les magasins de seconde main pour me faire une idée de ce que je pourrais demander. J'ai tout noté dans un tableau excel. Quelle organisatrice je fais, alors que c'est loin d'être mon fort !

Je me suis demandée pourquoi c'était plus facile pour moi de vendre que de donner. L'appât du gain ? Je n'ai pourtant pas demandé des prix excessifs, au contraire. Il y en a qui ont fait de bonnes affaires. Je suis très économe, mais je ne me sens pas vénale à priori, mais alors qu'en est-il vraiment ? Même si je n'ai pas de réponse absolue, j'ai au moins le mérite d'avoir osé me poser la question, ce qui n'est pas évident, je trouve. Le temps et la réflexion m'apporteront peut-être des réponses ...

28/07/2014

Brocante

Ma fille s'était inscrite pour participer à une brocante organisée par une amie le 1er juin, afin de désencombrer sa chambre-fourre-tout. La veille, elle se désiste pour des raisons de fatigue. Je lui suggère alors une brocante organisée dans le village à côté du mien, le 21 juin. Je l'encourage en proposant de l'aide pour l'installation, la désinstallation et pour garder Bébichon. Elle accepte avec un enthousiasme moyen. Je sens qu'il ne faudrait pas grand-chose pour qu'elle abandonne le projet. Le matin, elle me téléphone, super énervée. Son amie, qui devait venir la veille pour garder Bébichon pendant que ma fille chargeait sa voiture, se décommande. Elle arrive sans bagages pour Bébichon, sans rien à manger, sans monnaie pour rendre aux premiers clients si jamais ils n'ont pas le compte juste. Par chance, il fait beau. Bébichon n'aura besoin ni de veste, ni de bottes. Par chance aussi, Maman a prévu une planche et des tréteaux, des bâches pour une éventuelle pluie, une chaise pliante et ... de la monnaie ! La voilà pas mal soulagée. Et cerise sur la gâteau, Maman lui apporte du café, de l'eau, une pomme, une salade préparée par beau-papa. J'y vais par 2 fois et reste un bon moment avec elle. Je me sens "bonne mère" pour le coup ! Elle m'avouera par la suite que si je n'avais pas été l'aiguillon de l'affaire, elle aurait laissé tomber.

Elle vendra bien. Je rajoute quelques trucs à moi dont certains partent aussi. Elle laissera une partie sur place, un camion de recyclage étant prévu pour ça. Elle est assez contente.

Du coup, je propose de faire une nouvelle brocante, aussi dans ma région, mais à 2 cette fois. Elle est d'accord.

Elle arrive bien à l'heure. Son amie gardera Bébichon. À mon grand étonnement, elle n'a rien apporté à vendre ! Elle vient uniquement pour m'aider. Je la remercie, mais en même temps je lui exprime ma déception. L'idée était quand même au départ de le faire pour elle. Or, elle n'avait plus rien à trier, les boîtes de la dernière fois étant toujours prêtes. Soit !

La journée se passe super bien. C'était le 21 juillet, jour de la fête nationale belge, jour traditionnel de pluie intense. De "drache", comme on dit en Belgique. Or, il fait bon. Le ciel se couvre par moment, mais ne lâche rien.

Nous avons de bons contacts avec la plupart des gens, exceptés quelques grincheux. Nous nous étonnons une fois de plus de ce que les gens achètent. En faisant un petit tour aux autres stands, je déniche des tasses que ma fille cadette recherche. Je les lui achète, elle sera contente. Je n'achète rien pour moi cette fois. À la première brocante, je m'étais laissée tenter par des statuettes style précolombien.

Pour ma fille, c'est un peu les vacances. Elle ne doit pas s'occuper de Bébichon. C'est une sensation de liberté qu'elle n'a pas souvent. Elle me propose de nous organiser pour faire d'autres brocantes ensemble. Dans un premier temps, l'idée me séduit vaguement, mais plus tard je vois la réalité sous un autre angle. Cela demande beaucoup d'organisation, un endroit de stockage que je veux justement éviter, vu mon problème d'accumulation aigu. En plus, le souvenir de ma première brocante me revient à l'esprit. Il avait plu. il fallait tenir notre tonnelle que le vent cherchait à soulever. La pluie coulait dans ma manche. On m'avait volé un très beau manteau de fourrure tout neuf (cadeau que je ne portais pas, pas mon style) et quelques autres choses. Pour un bénéfice bien inférieur à celui que j'ai fait cette fois-ci. Bref, je ne veux pas devenir brocanteuse !

 

28/06/2014

Accumulation compulsive_bulletin trimestriel_2

Au début de ce deuxième trimestre d'auto-coatching anti accumulation compulsive, je me suis octroyé d'office une visite sans contraintes à l'un de mes magasins de seconde main préférés. Sans obligation d'y déposer quelque chose en compensation d'un achat éventuel. Un jour de récréation en quelque sorte. J'espérais ainsi alléger la chape de stress que je ressentais du fait des règles que je m'étais imposées.

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Je n'y ai que partiellement réussi, je crois. Le bulletin de ce deuxième trimestre est moins bon que le précédent. Je suis passée de 14 à 10 cacahuètes-récompenses (5 en avril, 4 en mai et une seule en juin). Une baisse d'un tiers ! De plus, j'ai enfreint la règle de "pas plus d'une visite par semaine". Une institutrice pourrait y indiquer la remarque suivante : "Quantique fait des efforts, mais les résultats diminuent de mois en mois. Elle peut faire mieux !"