Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/10/2014

Accumulation compulsive_bulletin trimestriel_3

Au cours de ce troisième trimestre 2014, je me suis rendue 12 fois aux 2 magasins de seconde main que je fréquente. Cela signifie que j'ai bien respecté la règle numéro un que je me suis imposée depuis le début de l'année : ne pas m'y rendre plus d'une fois par semaine en moyenne.

 

En revanche, je n'y ai pas déposé quelque chose à chaque fois. J'ai donc enfreint (2 fois) la règle numéro deux : déposer à chaque fois au moins un sac à dos rempli.

Je les ai aussi fait venir à domicile pour emporter quelques grosses pièces. Et j'ai fait une brocante au cours de laquelle j'ai pas mal vendu et rien acheté pour moi. J'ai pensé remplacer les récompenses sous forme de cacahuètes en chocolats, mais finalement c'est moins marrant. Je garde donc ce système que je rappelle ici : 

Tableau des récompenses          
     Comportement  récompense
     semaine sans visite au magasin (en moyenne)   1 cacahuète
     dépôts & achats  1 cacahuète
     dépôts/pas d'achats  2 cacahuètes
     pas de dépôts/pas d'achats  1 cacahuète
     achat/pas de dépôt  la honte !

Mon score pour ce troisième trimestre est de 19 cacahuètes. C'est le meilleur de l'année. Je ne l'aurais pas cru. Les précédents étaient de 14 et 10. Ben c'est pas si mal. Continue comme ça, Quantique !

03/08/2014

Réflexions suite à vos remarques et questions

Chloé :

- déjà les magasins de secondes main c ton truc, c le même style que la brocante : le même univers, t'm bien ce monde du "troc" on dirait

À première vue, "troc" n'est pas le mot adéquat. À une brocante, on peut soit vendre, soit acheter. On peut aussi choisir de faire les deux, éventuellement, mais ce n'est quand même pas du troc. Deux choses m'intéressent dans ces systèmes : faire de bonnes affaires et dénicher des trucs qu'on ne trouve pas ou plus ailleurs. Il y a un peu l'idée de chasse au trésor.

- sinon autre possibility : le don, toi qui veux tout garder, ça part + vite que la vente, tu donnes et voilà en 1/4 de seconde ce n'est plus à toi snif lol; mais la vente : tant que t'as pas vendu c encore à toi, donc tu espères peut ê inconsciemment avec un peu de chance NE RIEN VENDRE DU TOUT lol mdrrrr !!!

C'est bien trouvé ! Mais si je ne vendais rien, ce serait quand même beaucoup d'investissement inutile. Et cela n'expliquerait pas l'enthousiasme qui m'anime quand je prépare une brocante. Mais donner implique que tu n'as pas de suivi. Beaucoup de choses finissent quand même à la poubelle.

- sinon à la brocante tu étales TES objets sur un stand, peut ê inconsciemment t'es toute fière lol d'étaler tes objets pour montrer aux yeux du monde combien tu en as lolol

lolol, effectivement ! Je n'ai pas du tout ressenti ça.

Chaourcinette :

je suis d'accord avec l'analyse de Boubounouille !! Mon ex- mari était lui aussi un peu comme ça et quand je lui disais :"mais pourquoi tu donnes pas tout ça à une assoc...Il me répondait invariablement : "pas avare, mais économe, je suis..."
Le deuxième mari lui achète et redonne très rapidement....car son plaisir à lui ce n'est pas la possession, c'est l'achat....

Alors, si je ne suis pas vénale, je suis peut-être non seulement économe, mais aussi un peu avare ...

Nots :

tu préfères peut être vendre, parce que ces objets ont de la "valeur" pour toi, et qu'est ce qui, mieux que l'argent, rend compte de la valeur d'un objet ?
Le donner c'est lui faire perdre de sa valeur.
Non ?

Il y a quelque chose qui me parle dans cette suggestion. En fait, selon moi, tout a une valeur. Une valeur intrinsèque qui ne dépend pas du fait que ça m'appartient ou non. J'ai quelque part dans ma tête cette croyance que rien de devrait jamais disparaître. Cela m'a sauté aux yeux quand j'ai parlé de cette maison qu'on avait abattue et que j'aurais préféré voir rénovée. C'est en dehors de la raison. Je ne sais pas d'où cela me vient.

Chaourcinette :

Faire du "vide" fait souffrir si rien d'autre ne viens combler ce trou....

Le sentiment de vide m'a frappé un jour que j'avais réussi à ranger ma maison (en planquant ici et là plein de choses) afin de recevoir ma sœur qui venait des Etats-Unis, comme elle le fait 3 ou 4 fois par décennie. J'ai regardé mon salon et j'ai eu un sentiment mitigé. Une certaine satisfaction, mâtinée d'un brin d'angoisse. De quel vide s'agissait-il donc ? Quel vide, quel trou y aurait-il à combler ?

Quand je réfléchis à tout ça, il me vient toujours en tête ce bébé qui devait naître quand j'avais 14 ou 15 ans. Ce bébé, dans le ventre de ma mère. Ce bébé que j'attendais, que je rêvais. Ce bébé que j'allais aimer, câliner, protéger. Ce bébé qui n'est jamais venu. Ou plutôt qui est parti avant d'arriver vraiment. JETé à LA POUBELLE. À l'époque, je n'ai su ni comment, ni pourquoi. J'en ai beaucoup souffert. Dix, quinze ans plus tard, j'étais mariée, j'avais moi-même des enfants, j'imaginais encore la relation que j'aurais eue avec ce frère, cette sœur ... Est-il possible que ce soit ça qui me marque à ce point, encore actuellement ?

02/08/2014

Je suis grillée !

La semaine dernière, mardi, un entrepreneur devait venir procéder à des aménagements dans notre cuisine : cloison, arrivée d'eau, de gaz et électricité. Il fallait donc retirer les placards fixés à cet endroit, mais surtout, d'abord, en déménager provisoirement le contenu ailleurs. Oui, mais où ? Et fallait-il tout garder ? Vu l'accumulation compulsive dont je souffre, le stress était grand pour moi, mais aussi pour mon mari, qui doit en subir les effets. On ne pouvait plus se retourner dans la maison. Toutes les places, coins et recoins étaient déjà investis. Comme je n'avais pas réussi à faire dégager un minimum, mon mari s'est mis à examiner le contenu des armoires placées dans le garage. Après son "examen" il est revenu vers moi tout ahuri. "Maintenant, je réalise l'ampleur du ..." Je complète sa phrase, qu'il a retenue, par délicatesse. ".... l'ampleur du désastre". Je suis grillée ! Ces armoires contenaient (notamment !) une panoplie impressionnante de boîtes métalliques vides. Toutes destinées à des rangements hypothétiques futurs ... jamais réalisés. Dans la cuisine, il avait déjà découvert une quantité invraisemblable de sacs en plastique. Je ne savais pas moi-même qu'il y en avait autant. Je peux parler au passé puisque j'ai finalement accepté de me séparer de la plus grande partie de ces boîtes et sacs.

Suite à un malentendu, l'entrepreneur n'est pas venu mardi. Les travaux sont reportés de 2 jours. Mon mari fulmine. Moi je sens un grand soulagement m'envahir. On aura 2 jours de plus pour éclaircir la situation. Après moultes discussions, des énervements de part et d'autre, des larmes et une bonne crise d'angoisse de ma part, nous arrivons à des solutions acceptables pour les deux.

Les 3 meubles de cuisine suspendus sont maintenant dans la buanderie et nous y avons mis le nécessaire vital en attendant la finalisation de la cuisine. Les meubles du bas sont installés dans la cabane de jardin, portes ôtées. Il y a des années que je demandais là des étagères qui m'auraient permis de ranger un peu plus facilement. Voilà, c'est chose faite. Il aura fallu cette circonstance pour que cela se réalise. Dans l'urgence et le stress. Mais c'est fait maintenant !