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03/08/2014

Réflexions suite à vos remarques et questions

Chloé :

- déjà les magasins de secondes main c ton truc, c le même style que la brocante : le même univers, t'm bien ce monde du "troc" on dirait

À première vue, "troc" n'est pas le mot adéquat. À une brocante, on peut soit vendre, soit acheter. On peut aussi choisir de faire les deux, éventuellement, mais ce n'est quand même pas du troc. Deux choses m'intéressent dans ces systèmes : faire de bonnes affaires et dénicher des trucs qu'on ne trouve pas ou plus ailleurs. Il y a un peu l'idée de chasse au trésor.

- sinon autre possibility : le don, toi qui veux tout garder, ça part + vite que la vente, tu donnes et voilà en 1/4 de seconde ce n'est plus à toi snif lol; mais la vente : tant que t'as pas vendu c encore à toi, donc tu espères peut ê inconsciemment avec un peu de chance NE RIEN VENDRE DU TOUT lol mdrrrr !!!

C'est bien trouvé ! Mais si je ne vendais rien, ce serait quand même beaucoup d'investissement inutile. Et cela n'expliquerait pas l'enthousiasme qui m'anime quand je prépare une brocante. Mais donner implique que tu n'as pas de suivi. Beaucoup de choses finissent quand même à la poubelle.

- sinon à la brocante tu étales TES objets sur un stand, peut ê inconsciemment t'es toute fière lol d'étaler tes objets pour montrer aux yeux du monde combien tu en as lolol

lolol, effectivement ! Je n'ai pas du tout ressenti ça.

Chaourcinette :

je suis d'accord avec l'analyse de Boubounouille !! Mon ex- mari était lui aussi un peu comme ça et quand je lui disais :"mais pourquoi tu donnes pas tout ça à une assoc...Il me répondait invariablement : "pas avare, mais économe, je suis..."
Le deuxième mari lui achète et redonne très rapidement....car son plaisir à lui ce n'est pas la possession, c'est l'achat....

Alors, si je ne suis pas vénale, je suis peut-être non seulement économe, mais aussi un peu avare ...

Nots :

tu préfères peut être vendre, parce que ces objets ont de la "valeur" pour toi, et qu'est ce qui, mieux que l'argent, rend compte de la valeur d'un objet ?
Le donner c'est lui faire perdre de sa valeur.
Non ?

Il y a quelque chose qui me parle dans cette suggestion. En fait, selon moi, tout a une valeur. Une valeur intrinsèque qui ne dépend pas du fait que ça m'appartient ou non. J'ai quelque part dans ma tête cette croyance que rien de devrait jamais disparaître. Cela m'a sauté aux yeux quand j'ai parlé de cette maison qu'on avait abattue et que j'aurais préféré voir rénovée. C'est en dehors de la raison. Je ne sais pas d'où cela me vient.

Chaourcinette :

Faire du "vide" fait souffrir si rien d'autre ne viens combler ce trou....

Le sentiment de vide m'a frappé un jour que j'avais réussi à ranger ma maison (en planquant ici et là plein de choses) afin de recevoir ma sœur qui venait des Etats-Unis, comme elle le fait 3 ou 4 fois par décennie. J'ai regardé mon salon et j'ai eu un sentiment mitigé. Une certaine satisfaction, mâtinée d'un brin d'angoisse. De quel vide s'agissait-il donc ? Quel vide, quel trou y aurait-il à combler ?

Quand je réfléchis à tout ça, il me vient toujours en tête ce bébé qui devait naître quand j'avais 14 ou 15 ans. Ce bébé, dans le ventre de ma mère. Ce bébé que j'attendais, que je rêvais. Ce bébé que j'allais aimer, câliner, protéger. Ce bébé qui n'est jamais venu. Ou plutôt qui est parti avant d'arriver vraiment. JETé à LA POUBELLE. À l'époque, je n'ai su ni comment, ni pourquoi. J'en ai beaucoup souffert. Dix, quinze ans plus tard, j'étais mariée, j'avais moi-même des enfants, j'imaginais encore la relation que j'aurais eue avec ce frère, cette sœur ... Est-il possible que ce soit ça qui me marque à ce point, encore actuellement ?

Commentaires

peut-ê, comme beaucoup de gens qui vont chez le psy, tu n'as pas réglé cette "émotion" liée à cet enfant qui devait venir et du coup oui ce serait encore actuel.

Écrit par : Boubounouille | 04/08/2014

C'est possible, même si j'ai quand même fait certaines démarches symboliques en rapport avec cette perte.

Écrit par : quantique | 04/08/2014

et en général, quand on fait une supposition/suggestion nous-même sur notre propre problème, c que c'est une piste vraie et juste.

Écrit par : Boubounouille | 04/08/2014

C'est ce que je pense aussi, mais parfois je me demande si je ne me monte pas le bourricot avec cet événement. Même s'il est important, il y a peut-être autre chose que je ne réalise pas, pour laquelle je n'ai pas les clés, qui est restée dans mon inconscient.

Écrit par : quantique | 04/08/2014

bien possible qu'il y ait autre chose
avec notre inconscient , c balaise.

Écrit par : Boubounouille | 05/08/2014

je pense que tu as mis le doigt dessus...ce bébé qui devait venir combler tes attentes et qui n'est jamais venu...ce bébé rêvé, sublimé, qui a non seulement disparu mais dont tu n'as eu aucune explication sur sa disparition subite...
tu combles sans doute encore le vide.....peut être que si on avait mis des mots, si on t'avait fait participer à la peine de ta mère, tu n'aurais pas ce "trou"....
peut être qu'il est temps pour toi de "parler", de le faire exister et de le laisser partir.....
bises quantique !

Écrit par : chaourcinette | 04/08/2014

En 2007 déjà, j'en parlais sur le blog que j'avais sur Psychologies.com. J'avais fait à l'époque un rituel d'adieu qui m'avait été conseillé par une certaine Véro. Je l'avais fait très sérieusement, très consciencieusement. Voir ici : http://blogs.psychologies.com/quantique/psychologies-2485/rituel-dadieu-23026.html

Cela n'aurait-il pas suffi ?

Écrit par : quantique | 04/08/2014

ah ben oui ! moi j'y vois un lien : accueillir et garder. Pour "réparer/compenser" (malgré toi) en quelque sorte ce que tu n'as pas pu faire et à quoi tu (et ta mère)t'étais préparée : accueillir et garder ce bébé.
Pas facile...
Finalement, c'est peut être "simplement" une histoire de deuil non fait.

Écrit par : nots | 04/08/2014

Tu as raison ! Mais comment le faire, ce deuil, si ma démarche (expliquée plus haut à Chaourcinette) n'a pas abouti. Ou alors, le deuil est fait, mais la croyance que rien ne peut disparaître est restée, habituée qu'elle était d'exister.

Écrit par : quantique | 04/08/2014

en effet, si le deuil te semble fait (as tu vraiment "laissé partir" ce bébé ?), peut-être faut il à présent te débarrasser de la croyance, un genre de "superstition" à dépasser. A mon avis, quelques séances avec un thérapeute comportementaliste pourraient t'aider.

Écrit par : NOTS | 05/08/2014

Le deuil me semblait fait et le thérapeute, je l'envisage. Il faudrait juste que je bouge mes fesses pour ça. Je suis aussi enthousiaste que d'autres d'aller chez le dentiste :o/

Écrit par : quantique | 06/08/2014

je viens de lire ce que tu avais écris sur le rituel de deuil...peut être que ça t'a fait du bien sur le moment, mais peut être aussi qu'il aurait fallu en parler avec ta maman....bien comprendre ses motivations, pourquoi tu t'étais impliquée autant dans ce "bébé" à venir...???
tu as supposé plein de choses, a interprété les événements ...mais étais ce aussi simple???
Pourquoi à 16 ans, avais tu ce besoin "d'enfants"? que te manquait il ?
je me souviens avoir écrit un blog sur psychologie, c'est d’ailleurs là que je t'ai connue ..Impossible de me souvenir comment il s'appelait...et pourtant ma mémoire me fait rarement défaut !! comme si ce que j'avais écris à l'époque devait disparaître à jamais....
je continue à penser que qq séances avec un psy comportementaliste pourrait d'apporter beaucoup !!
bises!

Écrit par : chaourcinette | 05/08/2014

Je connais les motivations de ma mère. Outre qu'elle avait déjà plus de 40 ans et qu'elle n'était pas en bonne santé, il y avait surtout le fait que cet enfant n'était pas de mon père. Cette dernière raison, je ne l'ai apprise que quelques années avant son décès.

Tu crois vraiment que quand on se réjouit d'avoir un(e) petit(e) frère ou sœur à cajoler c'est parce qu'il nous manque quelque chose ?

Ton ancien blog s'appelait Volpajola. J'ai toujours le lien.

Pourquoi un psy comportementaliste plutôt qu'un autre ?

Bises.

Écrit par : quantique | 06/08/2014

à cause de ce problème d'accumulation.....sont plus spécialisés ! un peu comme pour les tocs, ou l'agoraphobie ....
à 16 ans, je pense qu'on est plus proche de "soi" que des autres !lol! les adolescents sont souvent centrés sur eux mêmes et ne pensent guère à autre chose ! j'ai eu mon dernier fils à la quarantaine et mon deuxième fils qui avait 16 ans, n'était pas plus intéressé que ça...mais c'était un garçon tu me diras !!
ce qui m'interpelle c'est l'investissement de ta part, car j'imagine que sa grossesse ne devait pas trop se voir si elle a pu avorter?....comment l'as tu su? t'avait elle mise dans la confidence??
that is the question !! lol !
je veux bien le lien de mon ancien blog...Volpajola était le village de naissance de ma mère en Corse !!
Bises quantique !!

Écrit par : chaourcinette | 07/08/2014

Je réponds à tes questions dans ma note suivante.

Voici le lien vers ton ancien blog : http://blogs.psychologies.com/volpajola/

Mais es-tu sûre que ce qu'il ne vaut pas mieux que ce que tu avais écris à l'époque disparaisse à jamais ?

Écrit par : quantique | 07/08/2014

je suis remontée dans ma vie grâce à ton lien....et quelque part, ça ma fait du bien...mon Dieu! que le temps a passé !
merci quantique ! bises!
ps: je vais lire ta note!

Écrit par : chaourcinette | 09/08/2014

Si ça t'a fait du bien, c'est fantastique. C'est grâce à tout ce que je n'élimine pas ! (le lien) ;o)

Bises.

Écrit par : quantique | 09/08/2014

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