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16/01/2016

Mort-vivant (rêve)

Depuis que je vais chez la psy, je n'analyse plus mes rêves avant de lui en parler, pour ne pas influencer la séance. Mais le dernier que j'ai fait, je l'ai analysé quand même. J'ai consulté mes livres, mais j'ai essayé de m'en écarter en essayant d'être plus personnelle. Le voici :

Je suis dans une ville, dans une avenue très large, bordée d'immeubles. Il y a peu de monde, peut-être même personne. Je remarque un corps couché à même le sol, plus ou moins enroulé dans un grand tissu. Je m'approche pour constater avec horreur qu'il s'agit d'un être humain sanguinolent, complètement écorché, immobile, mort ? Son bassin et un côté de son torse sont écrasés. On voit les os à travers la peau noirâtre, un peu comme les momies. Et pourtant il est vivant ! Je prends mon portable pour appeler les secours, mais je ne sais pas où je me trouve pour le leur indiquer. Je cherche la plaque mentionnant le nom de la rue. J'en trouve une, mais l'avenue est longue, je veux trouver le nom de la rue la plus proche qui la croise. Je me retourne. Une dame s'est approchée et enfuie terrorisée en voyant cet espèce de mort-vivant. Je cherche toujours l'endroit où je me trouve. Je me retourne encore. Le blessé s'est assis. Je me demande comment il a pu dans l'état où il se trouve …

L'avenue symbolise pour moi ma thérapie. On ratisse large (enfance, père, mère, sœur, événements). Je ne sais pas vraiment où j'en suis. Les rues adjacentes notamment me restent inconnues. Je ne me sens pas suffisamment en souffrance pour prétendre être "écorchée vive". Je cherche donc du côté du symbolisme de la mort. Ce qui se rapproche le plus de ce que je ressens est le fait que quelque chose en moi doit mourir pour me libérer. Quelque chose de mon enfance, auquel je m'accroche inconsciemment. Ah ! C'est marrant, j'avais écrit "je m'éc …",  comme "je m'écorche" ! En séance cependant, il apparaît que cela pourrait aussi représenter mon impression de ne pas vivre complètement, mais d'avoir quelque chose de vivant en moi qui veut s'épanouir et se relève. Je cherche du côté des sons. Bassin -> Bas/sein. Le bas du corps ou les bas que l'on porte. Les seins qui émoustillent les hommes. Le bas (du corps) aussi d'ailleurs, tout comme les bas que l'on porte. Ça n'évoque cependant rien de spécial en moi sinon la sexualité en général. Blanche me fait remarquer que le bassin c'est aussi la maternité. Oui, les seins aussi, qui nourrissent le bébé. Mais cela ne me parle pas particulièrement. Si ce n'est l'avortement de ma mère dont je suis restée marquée. Il faut laisser décanter. Cela refera probablement surface plus tard.

Blanche me questionne sur mon enfance. Je raconte que j'étais un cancre et que j'en ai beaucoup souffert. Que mes aspirations artistiques ont été passées au bleu tant par l'école que par mes parents. Même par les élèves. Elle me demande si je ne pourrais pas y revenir. Mais j'ai déjà fait tout ça et j'ai chaque fois abandonné. Piano, dessin ... Le côté travail, exercice, discipline m'était trop pénible par rapport au plaisir.

En fin de séance, Blanche me dit que j'ai été bien écrasée. L'image du mort-vivant partiellement écrasé me revient immédiatement. Je ne sais pas si elle a dit ça intentionnellement. C'était la fin de la séance et je ne lui ai pas demandé. Lors d'une séance précédente, elle avait aussi prononcé une phrase dont un mot avait résonné. Elle m'avait dit à propos de mon TOC : "ça vous sert !" J'ai pensé immédiatement au cerf qui était apparu dans un de mes rêves que je venais de lui raconter. Elle ne l'avait pas fait exprès. Elle m'a dit que c'était une communication entre son inconscient et le mien. Je n'ai pas pu en tirer de conclusion définitive. Je crois que les fils se tissent doucement et que peut-être un jour quelque chose émergera …

 

13/01/2016

Emotion, larmes

Je voulais raconter un rêve. Un cauchemar plutôt. Mais ce matin, je préfère partager mon émotion d'hier au cours de l'émission The Voice (Belgique) dont je suis fan depuis le début. En général, je n'aime pas les concours. Il y a des gagnants, mais aussi des perdants. Je me sens d'ailleurs mal quand les laissés pour compte pleurent. Certains semblent même désespérés tant ils avaient investis d'espoir. Mais on y voit tant de potentiel, artistes en devenir ou déjà bien établis. Je suis toujours étonnée de l'existence de tant de personnes douées.

Hier, il y a eu un vrai moment de beauté et d'émotion. Du pur bonheur. Une dame de 64 ans (mon âge), se déplaçant avec une béquille (suite à un accident), se présente en toute simplicité et se met à chanter Malaguena Salerosa, s'accompagnant de sa guitare. Et là, c'est la surprise. Tous les coachs sont bouche-bée. Stanislas buzze pour elle. Qu'est-ce que j'ai pleuré !!! Bravo Brigitte ! Tu ne gagneras pas. Tu n'as pas le profil. Mais je te souhaite bien du plaisir dans cette aventure. Et peut-être un tournant dans ta vie. Tu as assumé ta béquille cette fois. Tu pourras peut-être continuer ?

Je vous laisse voir et écouter si ça vous intéresse : Brigitte Thibaut

Ensuite, on a appelé son fils qui, soit dit en passant, avait inscrit sa mère à son insu. Il avait, lui aussi, participé à The Voice il y a 2 ans. Ils ont chanté en duo. C'était magnifique ! La chanson d'abord et puis leur complicité, leur plaisir évident de chanter ensemble. Brigitte Thibaut et Boris Motte.

Et voici pour ceux qui préfèrent se marrer au dépendant de Quentin Mosimann, ou compatir avec lui. Pour la petite histoire, par jeu, B.G. Scott avait défait un de ses lacets. C'est ce qui a causé "l'événement". Chenille, si tu passes par ici, il n'y a pas que toi ! Et lui c'était devant un large public ! La chute !

05/01/2016

La blague de Noël

Le 24 décembre 2015, je suis seule chez moi. Mon portable sonne. Un numéro que je ne connais pas. Une dame (je crois, à moins que ce ne soit un jeune homme) me parle dans un néerlandais tout à fait correct de l'annonce que j'ai mise sur 2èmemain (site d'enchère). Ce sont des livres scolaires à donner. J'avais eu beaucoup de visites au début, sans doute parce que c'était gratuit, mais personne n'a été intéressé. J'avais presque oublié l'affaire. Quand je comprends de quoi elle me parle, je me réjouis déjà.

Elle :  Ça m'intéresse parce que je voudrais apprendre le français.
Moi : Ah ?
Elle : Oui, parce que ce sont des livres des années 60/70, c'est quand même un autre vocabulaire.
Moi : Heu ... (et alors ?)
Elle : Je connais le néerlandais, que pensez-vous de mon néerlandais ?
Moi : Très bien.
Elle : mais je ne connais pas le français. Je sais dire : "Bonjour, comment allez-vous ?". Que pensez-vous de mon français ?
Moi, souriant intérieurement : Pas mal.
Elle : Je lis aussi le Coran, en arabe.
Moi, un peu sur le qui-vive : Ah ?
Elle commence à chanter en arabe : Qu'en pensez-vous ?
Moi : C'est bien.
Elle chante encore et me demande à nouveau mon avis.
Moi : C'est joli, mais je ne comprends pas.
Elle : Ça veut dire qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
Moi : Ah !
Elle, très gentiment : Bon, maintenant je vais raccrocher car finalement, vos livres ne m'intéressent pas.
Moi, perplexe : ... ... ... Ah !?
Elle : Au revoir madame.
Moi : Heu ... et bien ... au revoir madame.

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