09/04/2015
L'ignorance
Sur un site consacré aux PN, ma fille a lu une phrase qu'elle a trouvée super violente :
"Je vais t'ignorer tellement fort que tu vas douter de ta propre existence"
Je lui ai répondu ceci :
"Selon moi, l’ignorance est une des atteintes les plus graves à la sensibilité de l’autre. Cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas s’en servir, par exemple quand on est attaqué. Tu m’insultes, tu me provoques, tu m'agresses ? Moi je t’ignore pour te montrer que ça ne m’atteint pas, que tu n’as pas le pouvoir de m’écraser. C’est de la self-défense. Je pense qu’on peut même l’employer avec un enfant, pendant un petit moment, quand lui aussi tente de prendre le pouvoir à sa façon. Tout autre chose serait de le faire délibérément pour blesser, par méchanceté ou par vengeance... "
Quel est l'impact de l'ignorance sur celui auquel elle s'adresse ?
Il y a longtemps, j'avais lu une histoire à propos d'un monsieur dont on apprend qu'il s'est suicidé. La veille, il était arrivé au bureau alors que tout le monde était déjà bien occupé. Personne ne lui avait dit bonjour, par distraction. Bien sûr, dans ce cas, il s'agissait d'un monsieur dépressif. L'ignorance de ses collègues avait suffit à le faire basculer.
Cela montre quand même le pouvoir de l'entourage, l'importance d'un simple bonjour qui dit : "je te vois, je reconnais ton existence."
Dans le roman "Les enfants de la terre", Jean M. Auel raconte que ceux qui sont exclus du clan pour des raisons diverses et qui sont obligés de s'en aller ne survivent généralement pas. Non qu'ils soient incapables de se débrouiller seuls, mais à cause de leur solitude psychologique et morale. Ils doivent quitter le groupe sans que personne ne les regarde partir. Personne n'a même le droit de leur dire au revoir. D'un seul coup, ils n'existent plus aux yeux des leurs.
Ignorer quelqu'un est une arme que je ne veux employer qu'exceptionnellement et brièvement. Et seulement contre quelqu'un de fort psychiquement. Mais parfois, même l'ignorance n'a pas d'effet protecteur. Alors que faire si, comme les PN, une personne vous attaque sans cesse, n'écoute pas vos réponses, vous parle avec grossièreté, vous insulte, alors que vous restez toujours poli(e). Si elle ignore systématiquement vos arguments, ne répond pas à vos questions ou répond à côté ? Si elle retourne vos mots contre vous, se moque et se présente comme le détenteur de LA vérité ? Si tout dialogue est voué à l'échec, tout échange se termine dans une impasse ? Bref, si rien ne sert à rien ?
Quelqu'un me disait que je ne me respectais pas moi-même si je laissais cela se passer. Moi je voulais donner une chance à l'échange, au temps, à l'intelligence. Mais aujourd'hui, je décide que cela suffit. Non que les bornes aient été dépassées, tout reste toujours au même niveau (je ne dirais pas au ras des pâquerettes, ce serait trop joli, mais plutôt au-dessous de la ceinture). Non, je crois simplement que le fruit est mûr. Je ne crois plus au progrès. Je décide donc officiellement de blacklister à partir de ce jour la personne qui ne peut s'empêcher de lire mon blog, de le critiquer à tort et à travers et de s'en prendre à mes commentatrices. Je le fais aussi pour son bien à lui puisqu'il semble qu'il ne puisse s'empêcher de me lire alors qu'il trouve tout ce que je dis nul. ;o) Désolées pour celles qui éventuellement prenaient un certain plaisir à se quereller avec lui ! LOL !
16:58 | Lien permanent | Commentaires (30)
06/04/2015
Solution du petit jeu "poisson d'avril"
1) Quand j'étais jeune, j'ai fait quelques petits boulots : vendeuse de journaux porte à porte, déléguée de produits de beauté Avon, gardienne d'enfants, croque-mort.
Je suis étonnée que personne n'ai relevé le dernier "petit boulot" cité, qui est quand même un peu spécial. Et qui est vrai. Mon père étant entrepreneur de pompes funèbres, je l'ai accompagné un jour pour l'aider, contre rémunération. Je ne l'ai fait qu'une seule fois. Expérience marquante ! Dans la morgue, il y avait un bébé ! Quel choc !
2) J'ai fait l'amour dans une voiture, nue comme un ver.
Ce n'était pas mon idée, mais je l'ai fait. C'était le soir, dans un endroit isolé, en rase campagne.
3) Quand je trie les médicaments, je termine ceux qui risquent d'être périmés, même si je ne suis pas ou plus malade, pour ne pas devoir les éliminer, tellement je suis incapable de jeter.
Vous avez toutes raison. Je ne l'ai pas fait. Vous avez bien compris que je suis toquée, mais pas à ce point.
4) J'ai fait l'amour dans les toilettes du bureau.
Non Sympho, ça j'en ai eu la "proposition", mais je ne l'ai pas fait.
5) Je suis kinésiologue.
J'ai suivi la formation, mais je n'ai jamais pratiqué. Je suis donc kinésiologue "potentielle".
6) J'ai fait l'amour dans le cabinet d'un médecin.
Si, Chenille, je l'ai fait, entraînée par le même gars que celui du point 2. C'était aussi le soir, après la fermeture du cabinet. C'était comme ça qu'il voyait l'aventure.
7) Je m'épile les jambes à la pince à épiler, poil après poil.
Chaque fois que je m'épile à l'épilateur, comme je trouve ça fastidieux, je me dis que dorénavant, si je le fais régulièrement, je pourrais le faire à la pince à épiler, ça ne durerait pas trop longtemps. Mais je me laisse toujours déborder. Donc, la réponse est non.
8) J'ai fait l'amour dans la mer du Nord.
Contrairement aux 2 autres endroits "incongrus", j'aurais bien aimé faire l'amour dans les vagues. Ou sur une plage déserte (comme au cinéma). Un fantasme donc. Jamais réalisé, malheureusement.
9) Mon mari est belge, fils d'immigré politique par son père. Il n'est PAS blanc (enfin, pas tout à fait).
Ici, il y a une astuce. Mon mari n'est pas blanc. Il n'est pas non plus gris comme Michaël Jackson, lol, mais il est gris de cheveux. Blanc de peau. La proposition est donc vraie, si on la comprend bien.
10) Attention, la dernière est trash ! En câlinant Mika, j'ai senti sur son ventre une petite boule que j'ai prise pour une tique. Je l'ai arrachée. C'était ... une de ses petites mamelles !!! :-/// !!!
Ici, vous avez raison, j'ai cru sentir une tique, mais j'ai regardé d'abord !
08:15 | Lien permanent | Commentaires (16)
01/04/2015
Poisson d'avril
Daisy me suggérait d'inventer un poisson d'avril. J'ai préféré un petit jeu. J'espère qu'elle pourra y participer car elle est malheureusement malade.
Dans ces 10 affirmations, certaines sont fausses, du moins en partie, d'autres sont vraies. Je vous laisse deviner lesquelles.
1) Quand j'étais jeune, j'ai fait quelques petits boulots : vendeuse de journaux porte à porte, déléguée de produits de beauté Avon, gardienne d'enfants, croque-mort.
2) J'ai fait l'amour dans une voiture, nue comme un ver.
3) Quand je trie les médicaments, je termine ceux qui risquent d'être périmés, même si je ne suis pas ou plus malade, pour ne pas devoir les éliminer, tellement je suis incapable de jeter.
4) J'ai fait l'amour dans les toilettes du bureau.
5) Je suis kinésiologue.
6) J'ai fait l'amour dans le cabinet d'un médecin.
7) Je m'épile les jambes à la pince à épiler, poil après poil.
8) J'ai fait l'amour dans la mer du Nord.
9) Mon mari est belge, fils d'immigré politique par son père. Il n'est PAS blanc (enfin, pas tout à fait).
10) Attention, la dernière est trash ! En câlinant Mika, j'ai senti sur son ventre une petite boule que j'ai prise pour une tique. Je l'ai arrachée. C'était ... une de ses petites mamelles !!! :-/// !!!
01:21 | Lien permanent | Commentaires (14)