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20/03/2014

Pourquoi tous ces cauchemars ?

Rêve n°1 : Bébichon se laisse glisser d'un talus, le long d'une maison. Il aboutit à pieds joints, en plein sur Mika. Ensuite il tombe sur le côté. Je me précipite. Je vérifie d'abord si Bébichon va bien. Il n'a pas l'air de s'être fait du mal. Puis j'examine ma pauvre petite chienne. Sa tête est défoncée et son corps tout aplati est sans vie. Je suis si triste !

Rêve n°2 : Laly s'éloigne de moi en courant dans la rue. Elle prend la première rue à gauche. Je l'appelle, mais elle ne revient pas. Puis je la vois réapparaître à l'endroit où je l'avais perdue de vue. Je me réjouis. Mais c'est un autre chien qui arrive. Il lui ressemble, en plus sombre et plus grand, tenu en laisse par une personne.

Rêve n°3 : Je regarde vers l'extérieur, à partir de ma chaufferie. Mon voisin black travaille sur le toit de la maison mitoyenne appartenant à un autre voisin. À partir de ma terrasse, quelqu'un s'amuse à lui jeter un jouet. Une grosse toupie je crois. Il perd l'équilibre en tentant de l'attraper. Je le vois tomber lentement, comme dans un film au ralenti. L'effroi se lit sur son visage. Il va s'écraser sur le toit de mon garage et je me dis qu'il va peut-être passer au travers. Il sera dans un sale état. Mais le toit ne cède pas. L'homme se relève. Pendant un instant, je suis soulagée. Il ramasse sa casquette et veut la remettre sur sa tête. Mais sa tête a fait un demi tour. Le visage est maintenant dans son dos et vers le haut. Et c'est donc sur son visage qu'il tente de remettre sa casquette. Je me dis dans mon rêve que si c'était un dessin animé ça pourrait être drôle. Mais là, c'est juste horrible ! Son expression est terrifiée.

Rêve n°4 : Quelqu'un bouscule la cage des cobayes. La grille s'ouvre et il s'en échappe un tas de petits animaux divers. Mika est parmi eux. Je veux la rattraper, mais je suis pieds nus. Je me dis qu'à travers champs et chemins, je ne tiendrai pas le coup sans chaussures. Je me dépêche donc d'en enfiler. Quand j'essaie de retrouver Mika, elle n'est plus à portée des yeux. Une dame me dit : "Mais il est là votre petit chien." Celui qu'elle me montre a la taille de Mika et une vague ressemblance, mais il est tout noir. Ce n'est pas Mika.

Je ne comprends pas pourquoi depuis quelques jours, je fais ces cauchemars. Tout va bien pourtant dans ma vie. Mon mari croit que c'est la conséquence de la mort de Max. Il est vrai que je suis un peu anxieuse à l'idée qu'il puisse arriver quelque chose à mes autres cobayes ou à mes chiens. En caressant Flash, n'est-ce pas une petite boule que je sentais sur son côté ? Inspection faite, il n'y avait rien du tout. Des gargouillis dans le ventre de Laly ? N'était-elle pas atteinte d'une affection fatale ? Une position couchée inhabituelle de Mika ? Voilà que je me mets à vérifier si elle est bien vivante ...

Je me demande quand même s'il n'y a pas autre chose. Si les chiens symbolisent les émotions selon certains, l'amitié selon d'autres, il y aurait peut-être lieu de mieux les alimenter, de les réveiller, de les ressusciter ? Et ce black (la couleur noire = inertie, obscurité) qui tombe et qui se relève la tête à l'envers, je ne vois vraiment pas quel sens donner à ce rêve ...

Laissons un peu décanter ...

17/03/2014

Ma fille aînée va bien !

Voilà 3 semaines que c'est la dégringolade. Après sa grippe/burnout d'il y a quinze jours, voilà qu'elle se coince le dos mercredi dernier. Ayant eu une 2ème discussion avec l'un de ses patrons la veille, elle ne se voit pas se faire porter pâle une nouvelle fois et courageusement se rend à son travail, pliée en deux. La journée se passe plutôt bien, surtout pour son moral. Les gens sont compatissants et elle les fait même rire en se déplaçant à l'aide d'une chaise de bureau à roulettes et en faisant preuve d'auto-dérision. Le lendemain, plusieurs l'appellent pour savoir comment elle va, ce qui la touche beaucoup. Le soir, je m'occupe de Bébichon et le mets au lit. Ensuite, je prépare à manger pour ma fille. Comme c'est exceptionnel, elle apprécie énormément. Je dors chez elle la première nuit. La deuxième nuit, je rentre chez moi, mais je reviens le lendemain matin pour apprêter Bébichon et le conduire à l'école.

Le vendredi, une voisine dont ma fille emmène la petite fille à l'école chaque jour lui propose de prendre Bébichon le dimanche afin de la soulager. Ma fille lui en est reconnaissante. Le dimanche matin, elle me téléphone. Aïe ! J'ai des craintes. Erreur de ma part ! Elle me dit que son moral va beaucoup mieux, tout comme son dos d'ailleurs. Elle va passer un peu de temps avec une amie (ex compagne du frère de son père). Elle précise : "Je voulais te téléphoner pour dire que ça va bien".

Elle ajoute qu'elle va postposer son projet d'achat de maison. L'affaire que ses patrons ont mis sur pied et dont elle s'occupe commence à démarrer. Si ça marche bien, cela lui fera de bonnes rentrées d'argent. Elle envisagera l'achat rêvé sur des bases financières plus saines. Et au lieu de renâcler parce qu'elle ne peut pas travailler à sa manière, elle va se laisser diriger et faire exactement ce qu'on lui demande. Prendre les choses comme elles viennent. Après tout c'est leur responsabilité.

Voilà qui me rassure. les ups and downs de ma fille font partie de sa personnalité. Elle se demande d'ailleurs si c'est quelque chose qui se déclenche dans son cerveau et qu'elle ne maîtrise pas. Parfois elle parle de bipolarité. Moi je dirais cyclothymie. J'ai l'habitude et pourtant, je ne sais pas pourquoi, les ups me semblent toujours tellement courts par rapport aux downs qui eux me semblent parfois interminables. Enfin, comme on en est là, profitons-en !

 

15/03/2014

Les yeux mi-clos

Les petits cobayes ne ferment jamais les yeux. Ils sont toujours en état d'alerte, des fois qu'un vilain prédateur les surprendrait dans leur sommeil. Tout au plus, se permettent-ils de les clore à demi. C'est ainsi que j'ai trouvé mon petit Max ce matin, les yeux entrouverts. Hier, il n'avait mangé qu'un peu d'herbe le matin et s'est tenu toute la journée le museau tourné vers un coin de cage. Quand je le caressais, il ne réagissait plus. N'émettait plus de grougrous. Quand je l'ai pris pour l'examiner, il bougeait à peine. Ce matin, il n'était plus dans le coin et j'ai vu tout de suite, à son positionnement plus affaissé, que la vie l'avait quitté définitivement. Adieu mon petit Max ...

Mardi, quand j'ai quitté le cabinet du vétérinaire, après qu'il m'ait annoncé qu'il n'y avait plus grand chose à faire, j'ai eu la larme à l'œil. Mais aujourd'hui, j'observe un phénomène étrange. Je ressens un petit chagrin tendre, sans commune mesure avec l'immense tristesse qui m'a envahie à la mort de mon petit Micki, le cobaye roux qui a fait pendant 5 ans la joie de mon enfance. Et c'est plutôt cette douleur-là que j'ai retrouvée, recontactée, re-ressentie. Cinquante ans plus tard, cette émotion a été réactivée par une douleur moindre, sans doute parce que je vieillis, que les émotions s'émoussent. Une émotion actuelle, qui est celle provoquée par la mort de mon petit Max.

Je crois que toute ma vie durant, je regarderai les petits cobayes comme le symbole de la tendresse et de l'affection, imprimé dans ma tête d'enfant.