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16/05/2013

Chaos à Lille !

Je me suis rendue à Lille mardi avec mon mari et mes chiens parce que je n'ai pas trouvé à qui les confier. Je parle des chiens, pas de mon mari ;o).

Nous partons donc bien à l'avance, ayant été avertis qu'il y avait une grève des transports en commun. La ville est effectivement encombrée. Les voitures circulent moins vite que les piétons. Mika vomit sur la banquette arrière. À partir du siège avant, j'éponge tant bien que mal la couverture de protection, déréglant le rétroviseur au passage. Mon mari décide de prendre le premier parking venu. Plus de 500 places libres sont annoncées. Mauvais choix ! On nous informe que l'endroit est complet depuis plus d'une heure, mais que les chiffres des tableaux n'ont pas été adaptés. Nous voilà coincés dans le parking. Je décide de partir seule au lieu de rendez-vous, à pieds. J'emmène les chiens. J'ai ainsi l'occasion de leur faire faire leurs besoins dans un petit parc. Laly fait sa crotte. Mika l'avait déjà faite avant de partir. Ouf ! Me voilà tranquille de ce côté-là ! Je déchante quand je me rends compte que j'ai laissé les sacs à déjections canines dans la voiture. Je trifouille dans mon sac. Pas non plus de mouchoir en papier. Je me débrouille donc avec ... des post-it's et transporte en plusieurs fois chaque petit bout récolté jusqu'à la poubelle. Les passants ne sont heureusement pas préoccupés de voir ce que je trafique.

Bref ! Malgré tout ce chaos, j'arrive à l'heure au point de rendez-vous, place Général De gaulle. Moins de 5 minutes plus tard arrive celle pour qui j'ai fait le déplacement : Chaos. Hé oui ! Rencontrée et appréciée virtuellement sur les blogs de Psychologies.com, elle est venue me voir à Bruxelles il y a 3 ans déjà. Cette fois, c'était à Lille. Comme elle est expatriée bien loin d'ici, la prochaine fois que nous nous verrons, ce sera à nouveau dans quelques années, je suppose.

J'essaie de contacter mon mari par portable, mais la communication avorte. Chaos fait de même avec le sien, mais n'y arrive pas non plus. Lui-même m'envoie un sms : "t'es où ?" que je recevrai seulement le soir. Enfin, il suppose que nous sommes rentrées dans le restaurant, ce qui est le cas, parce que Laly tremblait de froid sous les gouttelettes de pluie.

Nous avons déjeuné chez Flore, malgré les critiques lues sur internet. Nous avons eu raison. Nous avons été très bien accueillis. Les chiens ont reçu à boire sans qu'on le demande. La cuisine était délicieuse et l'endroit agréable. Les convives aussi d'ailleurs ! C'était marrant, parce que Chaos m'appelait Quantique, comme sur les blogs, et appelait mon mari monsieur Quantique, ce qui a bien amusé ce dernier.

J'étais contente de revoir Chaos en vrai. Nous avons parlé de pas mal de choses. J'ai eu l'occasion de revenir sur quelques-uns de nos échanges écrits. Et il est vrai que les choses sont plus claires quand on a la personne devant soi, avec le ton de sa voix et l'expression du visage. Par écrit, il y a certains risques de malentendus.

Elle aime beaucoup les chiens. Elle en a un elle-même et a jeté son dévolu sur Laly, sa préférée. "Ma caillette, mon chaton, qu'est-ce que tu es belle ! Je te verrais bien avec moi." Je l'ai surveillée de près pour qu'elle ne me la kidnappe pas ! Non mais !

Un petit tour dans la ville ancienne, très jolie, puis un dernier arrêt dans un café. Ensuite, nous avons repris chacune notre route. Chaos est repartie en train et nous avons repris la voiture. Au revoir Chaos ! La circulation routière n'était plus que "normalement" ralentie. Fini le chaos ! Les chiens, peu habitués à l'agitation de la ville, à la foule, se sont couchés sur la banquette arrière et n'ont plus bronché, fatiguées qu'elles étaient. Surtout Mika qui est plus sensible au stress.

Conclusion : ce fut une journée sympa !

15/05/2013

Vers une nouvelle procédure ?

L'avocate de ma fille a reçu une lettre d'une consœur, lui annonçant que XY l'a consultée. L'homme n'avait donc pas bluffé cette fois. Elle déclare qu'étant donné la reconnaissance de paternité, il y aurait lieu dorénavant d'établir des contacts normaux entre XY et Bébichon. Elle affirme par ailleurs que XY ne s'oppose pas à une relation entre ma fille et le petit xy (le fils qu'il a eu avec une précédente compagne). Il ne s'oppose pas non plus à ce que cette relation soit officialisée. La fin de la lettre parle du dossier que cette avocate va demander au conseil précédent de XY.

Au vu du dossier, elle verra que les choses ne sont pas si simple. En plus, elle saura que XY n'a pas payé son précédent avocat. À moins que depuis ce soit chose faite. Espérons que non.

Ma fille pense que de mettre en avant la relation qu'elle pourrait avoir avec le petit xy est une manipulation de la part XY, pour montrer un visage conciliant et pour attendrir ma fille. Quant à l'avocate, elle verra dans le dossier qu'il n'a pas réagi à la demande que ma fille avait faite dans ce sens. Ma fille a décidé dorénavant de ne plus essayer de "sauver" cet enfant. Une amie lui a dit de fermer son cœur car elle croit que c'est impossible et que ce serait au détriment de Bébichon et d'elle-même.

À la réception de cette lettre, ma fille s'est mise à trembler de tout son corps, comme chaque fois qu'il y a une nouvelle "attaque". C'est une réaction émotico-physiologique qu'elle ne peut maîtriser. Elle s'est cependant raisonnée. En effet, depuis 3 ans, elle s'est rendue à moitié malade, alors que finalement, tout s'est fort bien passé au milieu de ce désastre. Elle a réussi à mettre le holà aux films qu'elle commençait à se faire au sujet de la suite des événements et elle s'est dit : on verra au fur et à mesure. Essayer de vivre le présent sans gamberger inutilement est une bataille qu'elle mène depuis longtemps maintenant. Elle n'y réussit pas toujours, mais elle fait des progrès. Bravo, ma fille !

13/05/2013

Chipoter

Quand on est belge, on ne sait pas forcément quand on utilise un belgicisme. On le découvre souvent par hasard, ou ... quand les Français se moquent de nous ! C'est ainsi qu'en cherchant sur internet comment est expliquée une expression bruxelloise ("Non, peut-être"), je découvre aujourd'hui que le verbe "chipoter" a pour nous, les belges, 2 acceptions supplémentaires. Notamment celle-ci : bouger des choses sans but précis ou sans réel travail de fond. Vraiment, on enrichit la noble langue française, vous ne trouvez pas ? ;o)

N.B. : chipoter, dans le sens susdit, est l'une de mes spécialités ! Je ne suis probablement pas la meilleure, mais je suis très très bonne quand même dans ce domaine, il faut le reconnaître.