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25/01/2013

3 mâles et 2 femelles

Chaos pense qu'il y a une raison au fait d'avoir adopté 3 petits cobayes de sexe mâle et d'avoir choisi 2 chiennes et non 2 chiens. Ah, je vois ! J'ai trois petits-fils et 2 filles. J'aurais donc reproduit ?

Pourtant au départ, je cherchais des cobayes femelles, mais je voulais qu'elles viennent d'une même nichée, pour être sûre qu'elles s'entendent. Je n'en ai pas trouvées.

Pour les chiens, j'avais une préférence pour des femelles (parce qu'elle font pipi au sol et non sur les murs), mais je me suis aussi intéressée à des mâles, notamment mon premiercoup de cœur, Ronaldo.

Quelqu'un a une idée de ce que mon inconscient m'aurait fait faire ?

24/01/2013

Ma fille a fait une bourde

Par prudence, je ne vais pas expliquer ici la bourde que ma fille a faite samedi dernier au centre MIR. Madame la protectrice de XY a eu une réaction scandalisée et a noté le fait dans son rapport. Normal. Il est a noter cependant que le même fait n'avait soulevé aucune objection ni mise en garde particulière de la part d'une précédente psychologue, ce qui avait encouragé ma fille à "récidiver".

Hier matin, elle s'est fait taper sur les doigts par la responsable du MIR en personne, qui lui a téléphoné dans la matinée. Au cours des 40 minutes de conversation, des explications ont été données par ma fille sur le but de ses agissements qui concernent le petit xy (fils du grand XY). Il lui a été reproché d'essayer de prouver à tout prix que cet enfant allait mal. C'était effectivement son but et elle ne l'a pas nié. Tant dans l'intérêt de ce gamin que celui de Bébichon qui risque de subir les mêmes influences si son père parvient à obtenir plus de droits sur lui. La directrice du centre a mis en doute le fait que le petit xy allait aussi mal et que personne autour de lui ne s'en serait aperçu, la compagne de XY par exemple. Ma fille a rétorqué que cette dame était sous la coupe de XY, comme elle-même l'avait été pendant 4 ans et que par peur, elle n'oserait certainement rien tenter contre lui et se contentait probablement d'apporter à l'enfant ce qu'elle pouvait. Et l'école ? Ma fille a raconté qu'elle avait téléphoné pour obtenir un suivi psychologique du petit xy. Elle était prête à le payer, mais il fallait l'accord des parents. Il était évidemment inconcevable que ma fille l'obtienne.

La directrice lui a dit qu'elle devait prendre du recul par rapport au petit xy et se concentrer sur Bébichon. C'est ce qu'elle compte faire dorénavant, tout en suggérant qu'on risque ensuite de le lui reprocher.

Très choquée par les proportions prises par son initiative, qui partait d'une bonne intention, ma fille a réagi comme à son habitude, super énervée ! Elle avait dû attendre la fin de l'après-midi pour pouvoir se décharger auprès de moi parce que je n'étais pas à la maison et que je n'ai pas entendu mon portable. Quand elle a eu fini de raconter, je lui ai dit que je n'avais vraiment pas l'impression que cela allait lui porter préjudice. J'ai ajouté "je le sens" sur un ton exagérément convaincu qui l'a fait rire, parce que ce n'est pas mon style habituel. Peut-être même les conséquences en seront-elles bonnes, au contraire. Un mal peu parfois engendrer un bien.

Ce matin, elle relativisait déjà. Tout compte fait, l'échange avait été partiellement fructueux. Elle a beaucoup d'estime pour cette personne à qui elle reconnaît l'objectivité nécessaire à ce genre de situation : le tact, l'écoute, l'empathie, l'impartialité, la droiture et un grand sens humain.

Pour la suite de l'affaire, ils ont incité XY a reprendre la procédure judiciaire. Il a invoqué le fait qu'il n'avait pas d'argent. Ils lui ont fait remarquer qu'il n'en avait pas forcément besoin. Il pouvait tout à fait faire la demande personnellement et se présenter seul devant le tribunal. Peut-être craint-il que le juge ne lui demande pourquoi il ne travaillait toujours pas alors qu'il y a près d'un an il prétendait avoir reçu 100 mails d'employeurs intéressés entre lesquels il ne savait lequel choisir, du fait qu'il pratiquait un métier à risques. C'est un sarcasme, oui, je sais, mais c'est piquant, non ?

Ils considèrent également que la deuxième période des rencontres s'est beaucoup moins bien passée que la première et qu'il fallait maintenant qu'il prouve sa motivation, au lieu de se contenter de cette situation qui ne peut être qu'une transition vers ...

Globalement, même s'ils ne détectent pas tout, j'ai l'impression qu'ils font quand même bien leur boulot dans ce centre.

20/01/2013

22ème rencontre + pension alimentaire

Samedi dernier, XY est arrivé en retard au centre MIR (Médiations-Investigations familiales-Rencontres assistées). Maintenant, c'est devenu une habitude. Il était accompagné de son fils ainé, le petit xy. Étonnament, celui-ci ne voulait pas voir ma fille. Pour un enfant qui disait, il n'y a pas si longtemps, qu'elle était sa maman de cœur, voilà une attitude qui pose question. Peut-être est-ce à cause de ce que son père lui dit à propos d'elle ? Qu'elle n'en a rien à foutre de lui. Qu'elle préfère Bébichon. Et d'autres atrocités qu'on n'imagine même pas.

Ma fille a entendu XY s'énerver contre le petit xy pour le pousser à la rejoindre. Il a donc fini par venir, tout raide, tout renfrogné. Elle lui a offert le cadeau de Noël qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de lui remettre. Il a accueilli le jouet sans plaisir apparent. Juste un petit rictus en guise de sourire. C'était pourtant ce qu'il avait demandé et entretemps il ne l'avait pas reçu de quelqu'un d'autre. Étrange !

Pendant tout le temps de l'entrevue, l'enfant n'a cessé de se plaindre et de critiquer. Il s'en est notamment pris à la compagne de XY. Il semble maintenant complètement adopter les manières et le parti de son père, manipulé par ce dernier. Il tient le même langage. Comme lui, il méprise les arabes et les blacks, se plaint de tout et de tous, notamment de sa mère et se complait dans la négativité.

Par la même occasion, elle a appris que l' excuse invoquée pour ne pas avoir accompagné son père lors d'une précédente rencontre était bidon. Il n'a jamais été au bowling. De même, la raison de l'absence de XY au dernier rendez-vous était une invention. XY n'est pas du tout parti en vacances. Il ne fallait pas être devin pour s'en douter, mais c'est maintenant une certitude.

Malheureusement, cela ne pourra pas être prouvé. Même s'il est observé, personne ne pose de questions à cet enfant, puisque le dossier ne le concerne pas directement. La dame du MIR a cependant admis qu'il ne semblait pas du tout épanoui, qu'il était très renfermé et même jaloux. "Évidemment, lui dit ma fille, comment ne serait-il pas jaloux de son frère, quand il voit son père se comporter aussi gentiment envers Bébichon, alors qu'il est si différend avec lui".

La dame a rappelé que XY acceptait que ma fille voie le petit xy en dehors des rencontres du MIR. Ma fille lui a donc posé une nouvelle fois la question de savoir pourquoi, dans ce cas, il ne répondait pas à la demande qui lui avait été faite officiellement dans ce sens, par avocats interposés. La dame a répondu qu'elle n'était pas au courant de ce fait. Relisez le dossier, madame, c'est noté !

Pour le reste, suite à l'insistance de son avocate, ma fille a fait une demande de pension alimentaire pour Bébichon, auprès du Juge de Paix. Jusqu'ici, elle n'avait pas voulu s'y résoudre pour 2 raisons :

1) Etant donné qu'au départ, elle s'opposait à la reconnaissance de paternité de XY, elle trouvait logique de ne pas demander de pension alimentaire. À cela, je lui ai fait remarquer dernièrement que si elle refusait que XY soit reconnu en tant que père - ce qu'il est, biologiquement - le tribunal en avait décidé autrement. Il était donc le père, reconnu en tant que tel, avec des droits (limités, je l'admets) et des devoirs.

2) Ma fille craignait que le fait de se voir obligé de payer une pension alimentaire mettrait XY en colère (Il ne supporte en effet aucune contrainte). Et que cela le motive à trouver les moyens financiers nécessaires à reprendre une action en justice ou même de recommencer à la harceler.

Cette crainte me semble justifiée car si XY est inconstant, il est également démesurément orgueilleux. Il se battra si on l'attaque. Or, l'obliger à payer une pension alimentaire sera considéré comme une atteinte à son égo surdimensionné.

Bref, ma fille a finalement décidé de faire malgré tout une demande de pension alimentaire. Qui vivra verra ...