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27/02/2013

Stéphane Hessel

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J'apprends ce matin le décès, à l'âge respectable de 95 ans, de cet homme incroyable qu'était Stéphane Hessel. J'avais pour lui une admiration sans bornes. Si j'avais ne serait-ce qu'un dixième de son intelligence et de son courage, je serais très fière de moi. Très récemment, j'avais écouté une interview de lui en allemand. Il avait 93 ans à l'époque. J'avais été, une fois de plus, subjuguée par sa lucidité, sa clarté d'esprit, son optimisme, sa sagesse, sa foi en la jeunesse et son respect pour tous.

En tant que Belge, j'épingle le fait qu'en mai 2011, Stéphane Hessel a été fait citoyen d’honneur de la Ville de Bruxelles en reconnaissance pour son action internationale pour la paix et les libertés.

La présentatrice du journal fait un petit résumé de sa vie et les larmes me montent aux yeux par surprise. Respect et bon voyage, monsieur Hessel !

17/02/2013

Ma semaine avec Bébichon

Une semaine entière avec Bébichon ! Mais aussi avec la vieille chienne golden de ma fille cadette, partie au sport d'hiver (ma fille cadette au sport d'hiver, pas la chienne). Cette brave toutoute placide est d'une extrême gentillesse et très calme, mais prend beaucoup de place et ne se bouge pas quand vous voulez passer. Il faut l'enjamber ou la pousser car elle ne vous entend pas. Il faut se faire comprendre par gestes et attouchements. Ça, il suffit de le savoir. En revanche, elle bave beaucoup et perd énormément de poils qui se retrouvent partout, y compris sur Bébichon qui vient donc régulièrement se plaindre d'en avoir dans la bouche. Tout cela en plus de mes chiens à moi. Autant dire que j'appréhendais un peu.

Entre les chiens qu'il faut séparer pour manger parce qu'ils ne peuvent pas avoir les mêmes croquettes et Bébichon qui s'est découvert une passion pour le nourrissage, ce ne fut pas évident à gérer. En plus, le petit bonhomme commence à faire plein de choses qu'il ne savait pas faire avant et cela demande bien plus de vigilance que par le passé. Ouvrir les portes par exemple et partir dans le jardin par un froid de canard. Ou s'en aller dans le garage, laissant le froid envahir la maison. Ou encore grimper sur les chaises, voir sur la table, afin d'atteindre ce que je croyais avoir mis hors de sa portée.

Une nouvelle manie lui a pris de demander à tout bout de champ : "Kè tu fais, Mamy ?" - "Où tu vas, Mamy ?" - "C'est quoi, ça ?" Au début c'est mignon, je réponds, mais au bout d'un temps, ça lasse. Surtout quand il le voit bien, ce que je fais (ranger quelque chose dans le placard par exemple) et qu'il demande quand même. Pire : "Mamy, pudding !" Je me lève en disant : "Oui mon bébé, je vais t'en donner un." - "Mamy, pudding !" - "Oui, je t'en prépare un" - Mamy, pudding !" - "Mais oui, chéri, j'ai dit oui" - "Mamy, pudding !" - "OUiiiii, attends !" Et cela pendant tout le temps que je m'occupe de ce fameux pudding et qu'il le voit. J'ai fini par ne plus lui répondre, le résultat était quand même identique. Quand le disque est rayé, il est rayé !

Je ne sais pas ce qui m'est arrivé ce jour-là. Je suis pourtant relativement patiente d'habitude, mais là, j'étais complètement sur les nerfs. J'ai pensé alors à ma fille qui se trouve la plupart du temps dans cet état. Comme je la plains ! Heureusement, le lendemain, ça s'est beaucoup mieux passé. J'avais un peu trouvé mes marques. Et finalement, je n'ai pas fini la semaine sur les genoux comme je le craignais.

Deux leçons à tirer de tout cela :

- ne pas penser que parce que j'ai une vie tranquille le stress ne me guette plus. Dès lors, prendre la résolution de pratiquer à nouveau les relaxations guidées de David Servan Schreiber. Je l'ai fait 3 fois au cours de la semaine.

- inviter ma fille à réfléchir à ce qu'elle pourrait faire elle aussi pour se calmer les nerfs car ça devient un peu trop grave dans son cas.

16/02/2013

24ème rencontre

Hier soir, ma fille est venue chercher Bébichon, comme tous les jours de cette semaine, puisque c'était les vacances de carnaval. Je lui demande comment elle se sent par rapport à la rencontre qui doit avoir lieu le lendemain (aujourd'hui donc). Tendue, elle me dit qu'elle évite d'y penser. Je lui demande alors si elle se sentirait capable de regarder XY dans les yeux, au lieu d'éviter son regard et même de se cacher, comme elle l'avait fait il y a 15 jours. Elle me dit "non, impossible". Je lui fais remarquer à quel point il a encore du pouvoir sur elle. Elle semble étonnée : "Tu trouves qu'il a du pouvoir sur moi ?" - "Tu le vois bien !"

Ce matin,  je lui envoie un sms pour lui demander comment ça s'était passé. Au bout d'un moment, elle me téléphone après avoir conduit Bébichon au MIR pour la 24 ème rencontre. Elle pensait d'abord me répondre par sms, mais ses doigts tremblaient tellement qu'elle a préféré me parler directement. Elle a été reçue très gentiment par la responsable qui lui avait précédemment tapé sur les doigts et qui s'étonnait de la venue de ma fille en personne puisqu'elle avait dit qu'elle allait prendre du recul. Ma fille lui a répondu que vu l'événement qui s'est produit justement alors qu'elle n'était pas là (la visite impromptue d'un inconnu qui accompagnait XY), elle préférait venir elle-même. La dame a compris sa réaction et l'a assurée que cela ne se reproduirait plus et que cela n'avait rien à voir avec le fait qu'elle n'était pas là. La personne ayant assuré l'accueil ce jour-là était nouvelle et n'était pas au courant que le contrat prévoyait la nécessité d'une demande d'autorisation, mais elle le sait maintenant. Sur le conseil de son avocate, ma fille a demandé l'identité du visiteur. Il lui a été répondu que XY l'a présenté comme un ami et qu'on lui demanderait des précisions. Ce "collègue-psychologue" est donc passé au statut d' "ami" en 15 jours de temps ! Il faudrait savoir !

Après la rencontre, une discussion était prévue entre XY et la responsable du MIR. Nous sommes en effet arrivés à la fin de la 2ème série de rencontres (2X6 mois). Personne n'a dit à ma fille en quoi consisterait cet entrevue, mais sur base des remarques diverses, elle pense qu'ils vont demander à XY d'agir plus concrètement pour montrer son désir de prendre ses responsabilité de père. Entreprendre une démarche en justice, sans doute. Cela contrarie ma fille, mais elle sait que c'est logique, dans l'esprit d'un centre qui est sensé encourager les relations parentales. Peut-être que s'il s'y engage, il accepteront encore des rencontres au mêmes conditions qu'elles ont lieu depuis maintenant une année entière, en attendant un nouveau jugement. Mais s'ils voient que rien ne bouge ... que feront-ils ?

Nous en sommes là. La situation est la même qu'il y a 6 mois. Il faut attendre pour savoir. Sauf que maintenant XY a fait quelques faux pas et n'a plus autant de crédit auprès du MIR.

Ma fille m'avoue par ailleurs que ma remarque à propos du pouvoir que XY continue à avoir sur elle l'a perturbée. Elle y a réfléchi et en a parlé à une de ses amies, pour en arriver à la conclusion que j'avais raison. Elle ne sait pas comment se dépêtrer de cette main-mise. Se faire aider peut-être ? Sans doute. Je lui ai suggéré d'y réfléchir tranquillement, maintenant qu'elle en a pris conscience, ce qui est quand même un grand pas. En fait, j'étais très étonnée qu'elle ne voie pas le pouvoir que cet homme continue à avoir sur elle. Je suis bien contente d'avoir fait cette remarque. Je dois dire que c'est suite aux réflexions *  qui m'ont été faites par des blogueuses que je remercie de me laisser des commentaires qui enrichissent ma réflexion *.

* Correction faite à postériori. Initialement j'avais écrit "réflection".