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07/10/2012

Mes filles vraiment fâchées

Depuis la grosse « mise au point » entre mes filles, les choses ne s’arrangent pas entre elles, et j’ai même le sentiment qu’elles s’enveniment, bien qu’il n’y ait pas d’événement nouveau. L’aînée dit avoir digéré la baffe (l’overdose que sa sœur fait d’elle), ne plus être en colère. Pourtant, elle continue ses récriminations contre sa cadette. Hier, par exemple, elle me rappelait que lorsqu’elle vivait chez sa sœur, il y a 8 ans de cela, elle l’avait beaucoup aidée pour s’occuper de Tifiouane qui venait de naître. Cela s’était très bien passé entre elles et aussi avec le mari de ma fille cadette. Elle oublie de dire qu’elle était hébergée gratuitement pour lui permettre d’économiser l’argent d’un loyer car elle était, comme souvent, dans la dèche.On peut donc considérer qu’il y avait un échange équitable.

Rectification faite le 17 novembre 2012 : les deux événements précités (l'aide pour Tifiouane et l'hébergement) n'étaient pas simultanés. L'hébergement a eu lieu plus tard. L'échange de service ne s'est donc pas produit au même moment, mais finalement, le résultat est le même.

Elle se plaint maintenant que sa sœur, après avoir dit qu’elle allait l’aider (quand elle avait quitté XY, il y a 3 ans) et que voilà ! (sous-entendu, elle la laisse tomber). Je réagis vivement : « Ça me choque que tu dises ça, qu’est-ce que tu attends comme aide ? Vous venez d’avoir un gros problème à deux et tu voudrais qu’elle soit là, comme si de rien n’était ? Tu sais, si demain tu as un souci, ta sœur viendra te dépanner, sans l’ombre d’une hésitation. » Ma réaction ne la convainc pas. Elle continue, l’air dépité : « C’est comme ça, elle n’a pas le même sens de la famille que moi. Tu vois, l’autre fois, elle est venue m’apporter un tas de vêtements pour Bébichon. Mais j’en ai rien à faire de ses vêtements ! Ce n’est pas ça l’important ». Oui, je sais, l’important c’est qu’elle puisse aller chez sa sœur 2 fois par semaine et que cette dernière ne lui ferme pas sa porte sous prétexte qu’elle veut une journée à elle, parce que son mari est parti avec les enfants. Quand c’était arrivé, je lui avais demandé pourquoi elle ne comprenait pas ce désir. Elle m’avait répondu : « Parce que ça veut dire que je suis un poids pour elle ! » C’est un peu vrai, quand il n’y a pas de limites, ça devient pesant. Le don matériel n’est sûrement pas le principal d’une relation, c’est vrai. N’empêche que c’était le bienvenu puisqu’elle n’avait plus de pyjamas pour Bébichon et plus d’argent pour en acheter.

« De toute façon, beau-frère n’est plus le même depuis que j’ai vécu là, juste avant et après la naissance de Bébichon. Ça ne s’est pas vraiment bien passé à l’époque ». Elle n’a pas tort. Le mari de sa sœur en avait sa dose de voir ma fille se laisser manipuler par XY. Il ne pouvait pas comprendre son attitude et ses justifications psycho-compréhensives envers son tyran. Il s’est mis en retrait. Ça, je le sais, mais je ne lui ai pas dit.

Elle m’a aussi demandé de ne plus parler d’elle à sa sœur. Je pensais que c’était pour que je n’interfère pas entre elles avec mes interprétations et explications personnelles, ce qui n’aide pas forcément. Or, il ne s’agissait pas de ça, mais plutôt quelque chose du style : « Si elle s’en fout de moi, elle n’a pas besoin de connaître ma vie ». Ce n’est pas vraiment un progrès dans la bonne direction pour une meilleure relation ! Ce sera difficile pour moi de ne pas raconter l’une ou l’autre chose. Dans les deux sens d’ailleurs. Car si je ne raconte plus rien à son propos, je ne vais plus rien laisser filtrer dans l’autre sens non plus. Après tout, si elle veut des nouvelles, ne serait-ce que de ses neveux, elle n’a qu’à en prendre.

De son côté, ma fille cadette est maintenant fâchée parce qu'en prenant, comme à son habitude, une position de victime blessée, sa sœur la fait passer pour la méchante alors qu'elle ne se sent coupable de rien.

Et bien sûr, aucune des deux n’est heureuse de cette situation.

06/10/2012

XY n'est pas venu :o)

Ce matin, ma fille prépare Bébichon pour aller voir son papa au centre de rencontre. Juste avant de partir, elle reçoit un coup de fil. "Monsieur a téléphoné ce matin pour dire qu'il ne viendra pas. Il a envoyé un message hier, mais apparemment nous ne l'avons pas reçu." Ma fille, le connaissant, pense qu'il n'a pas envoyé de message, mais qu'il l'a prétendu pour qu'on ne lui reproche pas d'avertir trop tard. On ne lui a pas donné la raison de son absence et elle ne l'a pas demandée. Elle s'est contentée de prendre note du nouveau rendez-vous fixé.

Ma fille n'a pas l'air plus contente que ça de ce désistement. Ce qu'il y a, c'est qu'elle est toujours très stressée par ces rencontres, notamment parce que certaines personnes semblent mal la juger, bien que ce soit moins le cas depuis quelque temps. Décommander la rencontre la veille aurait été un soulagement pour elle. Mais là, juste avant, la tension a eu le temps de monter et il faut d'abord qu'elle décompresse. Elle se réjouit quand même car elle imagine qu'il est en train de perdre la maîtrise. Peut-être a-t-il reçu une date limite pour le paiement du centre et ne l'a-t-il pas fait ? C'est une hypothèse qui pourra se vérifier ou non. Déjà, elle s'étonne qu'il ait tenu le coup de rester correct si longtemps : 6 mois sans fautes, exception faite des retards. Les dérapages ont eu lieu par la suite.

Par ailleurs, le centre avait proposé d'accorder une sortie d'une heure à XY avec Bébichon. Ça avait beaucoup stressé ma fille et elle y avait réfléchi longuement. Elle a fini par refuser, par écrit, détaillant ses motivations. J'ai trouvé sa lettre très équilibrée et raisonnable. Elle proposait en revanche des visites plus longues et accompagnées d'autres membres de la famille qui le désiraient. La mère de XY, par exemple, qui avait effectivement exprimé auprès de ma fille son désir de voir son petit-fils, mais seulement avec le consentement de XY. D'ailleurs ce dernier en avait fait la demande au centre, mais la grand-mère ne s'est jamais présentée. Il est tout à fait possible que XY ait fait cette démarche dans le but de s'attirer la sympathie du personnel, pointant ainsi le fait que sa "pauvre mère" était privée de son petit-fils. Et que, par ailleurs, il lui ait interdit de venir. Ce genre de manipulation est tout à fait son style.

04/10/2012

Ma fille et son appart

Hier, ma fille me téléphone. Elle me demande d'abord des nouvelles de Mika. Comme par politesse. Puis elle m'annonce "une mauvaise nouvelle". Les organismes financiers qu'elle a contactés ne veulent pas racheter l'emprunt qu'elle avait fait pour XY et qu'elle doit évidemment rembourser toute seule. Or, elle n'arrive pas à le faire. Elle paie chaque mois des intérêts, mais comme ceux-ci augmentent au fur et à mesure, elle continuera à payer chaque mois, sans jamais voir le bout du tunnel. Il ne lui reste donc qu'à vendre son appartement. Seulement, après, elle devra attendre avant de racheter quelque chose, vu qu'elle restera fichée. Ensuite, il faudra de nouveau qu'elle paie des frais de notaires.

Je l'écoute et j'ai le sentiment qu'elle attend quelque chose de moi, sans rien demander. Mais je ne propose pas mon aide. Je lui ai dernièrement prêté une grosse somme dont elle ne m'a jamais dit comment elle allait me rembourser. Elle m'a juste dit "quand je pourrai".

Après ce coup de fil, je me remets à considérer pour la énième fois la possibilité de lui faire un prêt, ou un don. Et comme à chaque fois, j'en arrive à la conclusion que ça ne la sort de toute façon jamais définitivement de la mouise. Est-ce qu'elle ne va jamais s'en sortir toute seule ? Est-ce que mon aide ne fait pas que renforcer sa dépendance ? Toutes ces questions que je me suis déjà posées mille fois me fatiguent à la fin.

Ce matin, elle me téléphone à nouveau : "Aujourd'hui, je téléphone juste pour prendre des nouvelles de la choupinette". Ah bon ? Voilà du nouveau. Je lui explique un peu la nuit passée. Elle me dit qu'au moins, maintenant, j'ai des choses à raconter. Je lui réponds que c'est parce qu'elle me demande. Elle admet, mais rajoute : "Tu sais, mes copines, quand je téléphone, j'ai pas besoin de les inciter à parler. Elles racontent spontanément." - "Ben oui, mais moi pas."

Puis, elle m'annonce qu'elle a trouvé une banque qui acceptait d'examiner son dossier. Tiens, je croyais qu'elle ne me téléphonait que pour prendre des nouvelles de Mika ? ;o) Elle me demande si elle doit inclure l'argent qu'elle me doit dans l'emprunt qu'elle va faire, à condition qu'ils l'accordent, ou si elle peut me rembourser partiellement à chaque prime qu'elle recevra (fin d'année, vacances ...). Dans un premier temps j'opte pour la première proposition, avant de me rendre compte qu'évidemment ça lui coûtera plus cher puisque dans ce cas elle paierait des intérêts sur la somme qu'elle emprunterait pour me rembourser alors que moi je ne lui en demande pas. J'accepte donc la deuxième. J'espère que ça marchera.

Elle semble nettement plus optimiste que la veille, on peut le comprendre, et m'apprend même qu'elle s'est inscrite sur un site qui s'occupe de regrouper des personnes dans le but d'obtenir des prix plus intéressants auprès des fournisseurs d'énergie. En voilà une bonne initiative ! Au moins, les choses bougent !