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19/06/2012

Désillusion

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17/06/2012

Mon étrange cousin

Plumes parle de son étrange voisin. Moi, il s’agit de mon étrange cousin.

Suite à sa carte étonnante demandant si notre amour existe toujours, j’avais fait une note et réfléchi longtemps avant de lui répondre, afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté quant aux sentiments que je lui porte. Vos commentaires m’ont aidé en ce sens.

Il me répond par mail qu’il a cru que je ne voulais plus avoir de contact avec lui. Tout d’abord parce que j’avais changé mon adresse mail. Il en avait conclu que c’était dirigé spécifiquement contre lui. D’autre part, parce que je n’avais pas répondu à sa lettre de l’année dernière, ce dont je me suis excusée.

Il me parle aussi de sa longue dépression, de son enfance sans amour, de sa vie dont l’amour d’une femme a toujours été absent. De son manque de sexualité. De la déception que mon attitude a provoquée. Du manque que cela a créé, vu qu’il ressent de l’amour pour moi.

Ce mot « amour », toujours un peu ambigu selon moi dans son discours, et qu’il n’avait jamais utilisé de cette façon auparavant, continue de me gêner. Je lui réponds point par point, avec toute la délicatesse dont je suis capable. Je lui précise que mon « affection » pour lui «  en tant que cousine » existe toujours, même si elle ne s’exprime pas, même si nous n’avons aucun contact, mais qu’elle ne crée en moi aucun manque. Je me dis que c’est peut-être un peu dur à entendre, mais tant pis. C’est comme ça et ce n’est pas méchant. Je veux quand même rester authentique.

Il ne me répond pas tout de suite, puis il m’envoie un mail où il semble beaucoup plus positif. Il me remercie chaleureusement pour ma réponse et se réjouit que le contact soit renoué entre nous. Avant de me répondre plus précisément dans un prochain mail, il tient déjà à me remercier, me demande de parler un peu de moi et de lui envoyer des photos de ma famille.

Il prend aussi des nouvelles de ma fille aînée qu’il a rencontrée il y a quelques années et qui l’avait beaucoup impressionné par son assurance. Je ne serais pas étonnée qu’il ait eu un faible pour elle. Il me demande ce qu’elle fait comme métier et ce qu’il en est de ma fille cadette. Elle aussi lui avait plu, il y a encore plus longtemps. Il m’avait dit que c’était avec ce genre de femme qu’il se voyait faire sa vie. C’est d’autant plus étonnant que mes filles sont très différentes.

Il me propose de nous rencontrer en juillet, lorsqu’il fera son déplacement annuel à Bruxelles.

Quelques jours plus tard, avant même que je lui aie répondu, il m’envoie un nouveau mail : « Meilleurs vœux à ma chère famille à Bruxelles et un bon week-end de détente – Beaucoup de force à vous »

Plus tard, dans la même journée : « Chère Quantique, je vais bien. J’espère que tu ne trouve pas que j’écris trop … ??

S’il te plaît, pourrais-tu me donner l’adresse postale, ou seulement l’adresse mail de ta fille aînée ?

Bien le bonjour à ton cher (le nom de mon mari) »

Il doit être vraiment paumé, le pauvre, pour se raccrocher ainsi à moi. Car même si nous avions davantage de contacts auparavant, cela restait épisodique. Deux fois par an tout au plus. Passer à deux fois par jour,  c’est effectivement un peu beaucoup. Mais bon, ça ne va pas durer, j’imagine.

16/06/2012

Faut-il se réjouir ?

Depuis la dernière rencontre, ma fille est assez bien remontée contre le centre où Bébichon voit son papa. Les petites remarques sibyllines, les rires du personnel dès qu’arrive le « sympathique » XY, les manipulations subtiles de ce dernier, non mises à jour…

Ma fille projetait de leur écrire une lettre, mais se ravisa, momentanément du moins.

Puis, hier matin, surprise. Elle reçoit un mail de son avocate, lui joignant copie de la lettre qu’elle avait reçue de l’avocat de XY.

Je vous informe que je suis actuellement sans instruction de la part de Monsieur XY.

Jusqu’à nouvel ordre, je n’interviens donc plus dans la défense de ses intérêts et il vous est loisible de vous adresser directement à lui.

J’ai été très heureux de vous rencontrer dans le cadre de ce dossier.

Ma fille saute de joie : « MAGNIFIQUE !!!!!!! Tout bon pour nous ça ! »

Moi, je ne sais pas trop ce que ça signifie et n’ose trop imaginer. A-t-il omis de payer son avocat ? S’est-il laissé aller en ce qui concerne le suivi de l’affaire ? C’est sa manière habituelle de fonctionner, mais il avait prouvé, depuis quelques mois, qu’il était capable d’être plus constant. Je ne veux pas me bercer d’illusions car je sais aussi qu’il se rattrape très souvent en dernière minute, de toute justesse. Et même si ses droits n’étaient pas reconsidérés dans l’immédiat, ils pourraient toujours l’être plus tard. Cela jouerait cependant en sa défaveur. Ceci étant, je garde l’espoir. Mon mari, qui est pourtant un grand pessimiste, n’a-t-il pas déclaré, après avoir invoqué l’univers, « Ayez confiance, vous verrez, ça va aller ! »