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10/10/2022

Léon le retour II

Samedi après-midi, le téléphone sonne. Je ne connais pas le numéro. J'hésite à répondre car la veille encore j'avais eu affaire à une démarcheuse que j'avais remballée un peu sèchement au moment où je lui disais pour la 4ème fois que je n'étais pas intéressée par son catalogue, tout gratuit qu'il soit. Mon ton a dû lui faire comprendre que ça ne servait à rien d'insister.

Je décide de décrocher. À l'autre bout du fil, une voix rauque et lente de vieux.

- Je suis bien chez Quantique ?
- Oui.
- Je suis une vieille connaissance.
- Ah ?!
- Vous ne me reconnaissez pas ?
- Non, je ne vois pas.
- Léon.
- Ahhh ?!!

Léon est un ancien collègue qui travaillait dans mon service dans les années 80. Je n'avais aucune affinité avec lui, sans qu'il y ait eu pour autant de frictions quelconques entre nous. J'ai quitté cette institution fin 85.

En 1990, il me contacte par courrier adressé à l'administration communale de mon village, vu qu'à part la commune, il ne connaissait pas mon adresse (Léon le retour I). Il m'invitait à une soirée théâtrale. Bien que méfiante quant à ses intentions, je me disais que c'était une occasion de sortir un peu de chez moi. Séparée de mon mari depuis quelques mois, j'étais libre. Qu'est-ce que je risquais ? Peut-être que Léon cachait une personnalité attachante que je n'avais pas pris le temps de découvrir quand nous travaillions ensemble ...

Les comédiens se produisaient en plein air, dans le cadre magnifique des ruines de l'abbaye de Villers-la-Ville. Il n'y avait pas de sièges et nous étions assis sur un muret. Pendant la représentation, son genou toucha le mien que je retirai doucement. Il me frôla à nouveau et je m'éloignai encore. Je crois qu'ensuite je me suis déplacée de façon plus explicite. J'avais donc eu raison quant à ses arrière-pensées. Il m'expliqua par la suite qu'il ne comprenait pas les gens qui avaient besoin de préliminaires, de séduction, etc. Pour lui, on se touche et si l'autre répond, on y va franco. Il faisait ça dans les endroits confinés comme les ascenseurs et obtenait des résultats. Il s'étonna de ma réponse négative car il me considérait comme une femme ouverte et libre. Je lui répondis que ce n'était pas une raison pour me donner à "n'importe qui". Ce terme le choqua car il le prit de façon péjorative. Je le comprends. J'aurais dû dire "à tout le monde". Bref, la soirée était un peu gâchée pour moi. Et pour lui aussi j'imagine.

Plus tard, pour me prouver qu'il n'était pas "n'importe qui", il m'écrivit une lettre accompagnée de photos de lui en tenue d'Adam, la tête coupée, mais ... le dard dressé !!! Beaucoup n'auraient pas répondu, mais j'avais conscience de l'avoir blessé et je voulais m'en expliquer. Un organe fonctionnel ne me suffisait pas pour m'attirer. Les sentiments comptaient également. Il s'excusa et changea d'attitude. Mais je ne répondis plus à ses propositions de "rencontre".

En l'entendant au bout du fil avant-hier, je me suis méfiée, mais il se comporta normalement ou presque. Je ne savais pas trop quoi lui dire, du coup je pris des nouvelles de sa santé qui lui avait causé du souci. Il fit allusion à son comportement de l'époque, précisant qu'il avait évolué. Bien ! D'ailleurs, il était très évolué, ajouta-t-il. Ça me fit sourire. Au blanc suivant, j'exprimai mon étonnement à l'égard de cette reprise de contact après tout ce temps ! 32 ans ! Il me demanda si ça me faisait plaisir. Non, ça ne me réjouissait pas particulièrement, mais poliment, je lui répondis que ce qui me faisait plaisir (ce qui était vrai) c'est qu'il semblait serein. Il acquiesça et ne releva pas le fait que j'aie éludé sa vraie question.

À mon soulagement, il écourta la conversation car des gens arrivaient chez lui qu'il n'avait plus vus depuis 30 ans. À mon avis, il avait sorti un vieux carnet d'adresse et faisait le tour de ses anciennes connaissances pour mettre un peu de vie dans son existence tristounette d'hémiplégique.

Le lendemain matin, le voilà à nouveau au téléphone. Il s'excusait d'avoir dû abréger la veille et me rassura, il n'allait pas me téléphoner à tout bout de champs. Il n'aurait plus manqué que ça ! Il fit allusion à son attitude passée et me fit remarquer qu'il avait respecté mon refus. Il me demanda quand même en s'excusant, si j'étais en couple. Tiens tiens !

Je lui demandai comment il passait ses journées (il est en chaise roulante). Il m'expliqua alors qu'il lisait beaucoup. C'était pour conserver ses capacités intellectuelles. Il avait écrit des nouvelles et avait fait partie d'un club d'écriture. Il était passionné d'orthographe et de romans de guerre et de résistance. Il me parla de Jean Rostand qui était selon lui le frère d'Edmond Rostand. Après vérification, il s'avère que le premier est le fils du second et non le frère. Il se fait que j'avais lu assez récemment un livre du fils, je pouvais donc étaler ma culture et montrer ma super intelligence. LOL. Il se vanta encore de diverses manières et je me disais que je n'avais décidément pas d'affinités avec ce genre de personnage. Il pensait que j'étais moi-même très intelligente et que nous pouvions échanger sur des sujets intéressants. J'ai fini par invoquer la nécessité de m'occuper de la préparation du repas pour mettre fin à cet échange qui n'en finissait pas. Il me retint encore un peu malgré tout. Et en finale, il me proposa de m'adresser à lui si je me posais des questions. Ça me fit rire intérieurement. J'avais internet pour m'informer, ça me suffisait. Il se promettait de me retéléphoner de temps en temps. Aïe ! De temps en temps ? C'est vague. Et de toute façon, avais-je réellement envie de ça ? Je ne crois pas.

La question maintenant est la suivante : comment vais-je le lui dire, sans trop le blesser ?

Commentaires

Mais quel succès ! Après Marcel, voici Léon ! Et près de 30 ans après, tu as dû lui faire un sacré effet !

Lui dire sans trop le blesser ? Je te reconnais bien là. Il faudrait savoir s'il appelle sur un fixe ou sur un portable. Sur un portable, tu peux bloquer son numéro et la question est réglée. Si tu répond sur un fixe, c'est plus compliqué.

Tu peux aussi le décourager en lui parlant de ton mari ou de choses qui ne l'intéressent pas du tout. Ecourte les conversations, dis que tu dois aller en courses, que ton mari t'attend, que tu dois partir, etc... Il finira peut-être par se lasser. Ou bien, si tu reconnais son numéro, laisse ton mari répondre !

Écrit par : Stef | 10/10/2022

Oui, j'ai toujours eu du succès auprès des vieux, même quand j'étais jeune ! :D Léon a 82 ans. Dis donc, tu as plus d'imagination que moi ! L'idée de laisser mon mari répondre m'a fait sourire. Mais s'il demande tout simplement à me parler, je ne suis pas plus avancée. Non, en fait, j'aimerais avoir le courage d'être plus explicite et plus sincère en lui disant clairement que je n'ai pas envie de poursuivre nos conversations. Mon problème c'est : quels mots employer ? Bises !

Écrit par : quantique | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Tiens, c'est étrange, je n'ai pas du tout l'impression que ce qui m'importe c'est qu'il/on ne me juge pas mal. Tu écris même "ce qui m'importe SURTOUT" ! Qu'est-ce qui te fait penser ça ? Est-il impossible que je sois davantage motivée par l'idée de ne pas le blesser ? Ou le moins possible ?

Pour le reste, tu as raison. Je n'échapperai sans doute pas au fait de lui faire du mal. Ceci dit, c'est tout relatif car il s'est passé de moi pendant 32 ans, ça ne va pas être une catastrophe de devoir en rester là définitivement. Ce sera juste un peu dur à avaler sur le moment. Mon mari me dit que s'il ne téléphone que 3 X par an par exemple, c'est supportable. Mais moi je ne veux pas même de ces 3 fois/an. ;) Tu dis qu'il attend de moi quelque chose que je ne peux pas lui donner, mais en fait, je pourrais, mais c'est surtout que je ne VEUX pas. Et finalement, j'opte pour mon bien-être à moi. J'ai aussi conscience que je compte dans l'histoire et que en l'occurrence je préfère respecter ma position personnelle plutôt que la sienne. Tu vois que je ne suis pas si gentille que ça. ;)

Non, après réflexion, je préfère lui dire clairement tout de suite plutôt que de jouer à ne pas répondre ou utiliser des subterfuges pour écourter les conversations. Ce sera un peu comme la douleur d'un sparadrap arraché d'un coup sec plutôt que petit à petit. Reste à trouver les mots ...

Écrit par : quantique | 12/10/2022

Hé hé, j'ai aussi écrit que je pouvais me tromper. Cette gentillesse, c'est ce que je perçois à travers tes notes et tes commentaires. Tu es toujours bienveillante, toujours posée, toujours compréhensive. Ce ne sont que des qualités bien sûr. N'as-tu jamais envie parfois de pousser un gros coup de gueule et de ne pas chercher plus loin ? Parfois, tu te montres gentille et au final, c'est toi la plus embêtée.

Mais ok, tu n'es pas si gentille que ça. Et puis c'est vrai que Léon saura bien se passer de toi, après toutes ces années. Reste à trouver les mots...

Écrit par : Stef | 12/10/2022

Si, si, parfois j'ai envie de pousser un coup de gueule. Je le fais rarement. Il faut pour cela qu'on me pousse à bout. Ou que la situation soit extrême. Et parfois je me laisse "avoir"(trop gentille ou trop conne ?) Mais ça devient de plus en plus rare quand même ...

N.B : C'est avec mon mari que je réagis le plus facilement vivement ! :D

Écrit par : quantique | 12/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Pas facile. Je me trompe peut-être, mais ce qui t'importe surtout, c'est qu'il, c'est qu'on ne te juge pas mal. Tu t"efforces toujours d'être gentille, de comprendre les gens.

Je crois que parfois, on ne peut pas y échapper, on fait de la peine, on fait du mal à certaines personnes parce qu'elles attendent de nous des choses qu'on ne peut pas leur donner.

En parlant d'hémiplégie, j'ai rencontré un jeune homme paralysé quand je travaillais à la poste. Il souffrait beaucoup de solitude. Il vivait avec sa mère qui était concierge d'un immeuble sur ma tournée. Je prenais le café avec eux, alors que je n'avais pas grand-chose à leur dire. Un jour, il m'a demandé mon adresse, je la lui ai donnée. Puis, emportée par mes problèmes, j'ai mis un terme à cet emploi. Quelque temps plus tard, il m'a écrit une lettre, disant qu'il m'aimait, qu'il voulait qu'on se revoit. Nous n'avions rien en commun. J'habitais loin, je n'ai jamais répondu. Il a dû être triste, mais que pouvais-je faire pour lui, qui était désespérément amoureux de moi ? Je lui ai fait de la peine. Ce que je sais, c'est que je ne pouvais pas répondre à ses attentes. Si je lui avais dit clairement qu'une relation avec lui ne m'intéressait pas et que je préférais qu'il ne me sollicite plus, je crois que ça aurait été un gros choc pour lui. Un peu trop brutal.

Tout ça pour dire que tu n'échapperas peut-être pas au fait de faire de la peine à Léon. Il attend de toi quelque chose que tu ne peux pas lui donner. Je ne sais pas si tu trouveras les mots. Ni s'il les acceptera. Pas facile de faire de la peine aux gens, mais parfois, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

Oups ! Désolée pour cette avalanche de commentaires ! Une mauvaise manipulation.

Écrit par : Stef | 11/10/2022

bah ! est ce qu'au boulot tu avais des affinités avec ce brave homme ? pas plus que ça ! je trouve désagréable qu'il insiste ainsi...lors de la sortie; tu lui a fais comprendre que ça ne t'intéressait pas....La photo m'aurait fait grimper aux arbres ! je l'aurais remballé vite fait ! qui fait ce genre de choses hormis un connard de première?? remballe le vite fait bien fait ! tu n'as pas de temps à perdre avec ce genre d'individus ! dis lui franchement ! bisous quantique !!

Écrit par : chaourcinette | 27/10/2022

Non, je n'avais pas d'affinités avec cet homme au boulot. Pas plus que je n'en ressens aujourd'hui, même si, comme il dit, il a évolué. Je n'ai pas envie de contacts, aussi épisodiques soient-ils. C'est ça qui est déterminant et qui me conforte dans l'idée de ne pas poursuivre cette relation. Je lui dirai, mais je ne sais pas encore comment. Je verrai le moment venu.

Au fait, il y a un petit temps que je n'arrive plus à commenter chez toi. Je vais réessayer maintenant.

Bisous Chaourcinette !

Écrit par : quantique | 27/10/2022

« Léon reviens, j’ai les mêmes à la maison », tu connais ?

Écrit par : Chl’ | 29/10/2022

Je ne connaissais pas. Je crois que je n'avais que quelques chaînes à l'époque. Mais moi, je dirais : "Léon, ne reviens pas, j'ai rien pour toi à la maison !" :)

Écrit par : quantique | 29/10/2022

LOL c’est bien pr ça que je t’ai ironiquement cité cette phrase, mais lui il a l’air de vouloir revenir.

Écrit par : Chl’ | 30/10/2022

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