31/05/2018
Ma place
Je n'écris plus beaucoup ici. Ma thérapie prend toute la place dans ma tête. J'ai 2 séances par semaine que je retranscris par la suite. C'est déjà un bel exercice d'écriture. Un exercice analytique aussi. En effet, je découvre parfois des pistes en les retranscrivant. Difficile d'en parler sur mon blog. Y a trop. Trop intime aussi.
Est-ce que pour autant mon gros symptôme s'estompe, bouge, régresse ? Pas du tout. Ce serait désespérant s'il n'y avait pas le reste. Les diverses conscientisations, notamment mon éternel sentiment de culpabilité, de ne jamais en faire assez, ni assez bien. Le respect de mes choix de vie, de ma manière de vivre, par moi-même d'abord, par mon mari aussi. L'histoire de mon manque d'auto-respect. L'importance castratrice du regard des autres quand il est négatif. La peur. Et là derrière, tout ce qui m'a construit ainsi. Le plus impressionnant a été de découvrir pourquoi j'ai été amenée à devenir tutrice MENA (mineur étranger non accompagné).
Ce qui m'aide aussi beaucoup, c'est mon nouveau regard sur ma relation avec mes filles et mes petits-enfants. Blanche est psychanalyste, mais aussi formatrice à la fondation Dolto à Bruxelles. En analyse, elle ne donne pas d'avis. Un jour, je lui en ai demandé un. Elle m'a dit : "Mais vous, qu'est-ce que vous en pensez ?" En revanche, quand je parle de mes petits-enfants et même de mes filles, elle se permet des conseils. Et ça m'arrange bien. Ainsi, hier, je lui parlais de Picolo (ex-Bébichon). Ma fille me l'avait amené malade. Il avait mal au ventre. Elle était sûre qu'il allait vomir et que ça irait mieux après. Mais Picolo n'avait pas envie de vomir. Il avait seulement mal au ventre et un air fatigué. Je lui avais proposé de se reposer un peu dans le canapé. Il s'y était assis en tailleur et au bout d'un temps, il me dit :"C'est drôle Mamy, quand je suis chez toi, je vais toujours mieux". Il a fini par se coucher et dormir une bonne heure et demie. Au réveil, tout souriant, il annonce qu'il va bien.
En fin de journée, quand ma fille vient le rechercher, Picolo lui déclare que c'est grâce à moi qu'il est guéri parce que je lui ai conseillé de se reposer et qu'après, il s'est senti bien. Je fais un petit compte rendu de la journée (bien mangé, pas vomi, pas de fièvre, exercices de calcul avec Papy et de lecture avec mamy...). Elle en conclu qu'il a dû souffrir de stress. Mais quel stress ? La veille, une surveillante l'avait grondé parce qu'il avait bâclé la deuxième partie de son devoir de calcul. Elle l'avait fait recommencer et privé de récréation. Ma fille comptait lui demander de ne plus intervenir si son travail était mal fait. Qu'elle s'en occuperait elle-même. Je me demandais ce que j'aurais fait moi-même. Je pense que je n'aurais rien fait dans un premier temps, vu que c'est la première fois que ça arrive et je me demandais si une intervention ne serait pas de la surprotection. Blanche me dit de laisser gérer cet aspect par ma fille. De m'en tenir, comme je l'ai fait, à mon rôle de Mamy. De "garder ma place". Elle ne peut cependant s'empêcher de critiquer l'accueillante qui, selon elle est là pour veiller à ce que tout se passe bien, mais que l'aspect purement scolaire (les devoirs) est du ressort de l'institutrice et des parents. Elle m'informe aussi qu'en principe, les écoles ne sont pas autorisées à donner du travail aux enfants en 1er et 2ème année et que pourtant beaucoup le font. C'est une bonne chose à savoir. Je demande aussi comment armer, soutenir un enfant qui subit ce genre de frustration ? Comment soulager cette somatisation ? Elle me répond que Picolo est un enfant sensible. Qu'un enfant a besoin de bases solides, d'être valorisé et que dans son cas, il souffre de l'absence de père. Ma fille doit jouer les 2 rôles, ce qui n'est pas facile.
Ce qui m'a valorisée, moi, c'est l'enthousiasme de Blanche quant aux réflexions de Picolo à mon sujet. "Vous vous rendez-compte, il trouve chez vous un havre de sécurité (j'ajouterais "et de bienveillance") et vient se guérir chez vous ! Ce n'est pas formidable ça ?"
08:45 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (62)
Commentaires
si ! c'est formidable !! Picolo est très sensible et il perçoit sans doute le stress de sa maman...alors que chez toi, il trouve une mamie plus sereine ...C'est bien qu'il puisse vivre ce genre d'instants privilégiés....
et ravie que ton analyse avance !! bises
Écrit par : chaourcinette | 03/06/2018
Moi, j'avais trouvé ça cool, sympa, mignon. Mais apparemment c'est plus que ça. J'ai mieux réalisé quand Blanche a réagi de façon aussi enthousiaste ! Bises Chaourcinette !
Écrit par : quantique | 03/06/2018
Ah mais oui une note ! Super!!!!
Ça se caractérise comment ton manque d’auto-respect?
T hyper sensible au regard des autres? On dirait que tu es pourtant sûre de toi sur ton blog et mature à assumer tes choix... tu te sens comment face au regard des autres? T’as des réactions physiques ?
En lisant cette première partie de ta note, je m’y retrouve...
Ohlala heureusement que picolo a un lieu sécuritaire : chez papy et mamy. Là-bas, il n’y a pas tte cette pression! Quelle horreur ce genre de punition de récré pour un devoir bâclé et se faire gronder, c qui cette pute de censeur? Change de métier grosse teubê!
Tu m’etonnes que ça le rende malade..
Tu retranscris tes séances ds un cahier?
Écrit par : Chloé | 03/06/2018
Mon manque de respect pour moi-même se manifeste par le fait de bien souvent nier mon propre désir. J'ai beaucoup fait ça dans ma vie, bien que ça se soit amélioré. Et que si je ne me plie pas au désir des autres, je me sens coupable et mal jugée (comme toi je crois !) Et aussi cette culpabilité, cette honte de ne pas être dans la norme dans le domaine de l'ordre, du nettoyage et de l'accumulation.
Ceci dit, oui, je peux sembler sûre de moi et mature. Le problème c'est que l'analyse intellectuelle et la réaction inconsciente ne concordent malheureusement pas toujours. Je "sais" bien sûr que je n'ai pas à m'inquiéter du jugement des autres. Mais à l'intérieur, ça se passe souvent autrement. Tout cela semble avoir un rapport avec le regard que me portait mon père. L'école aussi. L'éducation en général, religieuse surtout, me semble également un facteur qui pousse dans ce sens ...
Oui, je retranscris l'essentiel de chaque séance, mais pas dans un cahier. Je le fais en word et les classe dans un fichier informatique.
Et toi ? Tu écris quelque chose après ?
Écrit par : quantique | 03/06/2018
En gros : faut être parfaite sinon on se risque à être mal vue ou critiquée.
Tu m’étonnes, entre la raison intellectuelle et la réaction intérieure il y a un monde!
Non je n’écris rien.
Écrit par : Chloé | 05/06/2018
Oui, c'est ça, on n'est jamais assez bien.
Écrit par : quantique | 05/06/2018
Hors sujet
J’ai répondu hier soir à tes derniers comms sur mes 2 dernières notes, mais je sais pas si tu as eu le temps de les lire. Merci en tout cas. Bisous
Écrit par : Chloé | 06/06/2018
Zut ! J'ai pas eu le temps ! Et tout a disparu ! :(
Écrit par : quantique | 06/06/2018
Oups! Je m’en doutais mais je supportais plus mes notes, fallait bien que ça arrive... ça faisait longtemps !
En tout cas merci pr tes mots et ton soutien
Écrit par : Chloé | 06/06/2018
Oui ben on devrait s’en foutre, faut apprendre à s’en foutre mais c trop ancré car quand on est petit on veut plaire à la famille et c une question de survie pr ne pas être abandonné . Du coup on reproduit une fois adulte : correspondre aux attentes et à la norme.
Écrit par : Chloé | 06/06/2018
Tout à fait ! Mais j'espère bien pour toutes les deux qu'on y arrivera ! Je crois qu'à force d'en parler en thérapie, de tourner autour du thème, on finira par faire passer notre compréhension intellectuelle de notre conscient (qui sait qu'il faut s'en foutre) vers notre inconscient qui n'a pas encore compris !
Écrit par : quantique | 06/06/2018
Je suppose que faire une thérapie sert aussi à ça : à apprendre à être moins vulnérable face au regard-dévoreur (tel un ogre) et tout puissant des autres... on a encore une sensibilité et une émotivité de petite-fille (?) On n’a pas de bouclier de protection, on est trop directement touchées par l’avis et le regard des autres... ça nous impact directement... c dangereux, je remarque.
Écrit par : Chloé | 06/06/2018
Oui, je suis sûre qu'une thérapie sert aussi et même surtout à ça. Car on ne peut pas changer les autres, ni le passé, etc. Il faut qu'on devienne plus fort, plus libre en fait ...
Écrit par : quantique | 06/06/2018
Par contre, la question est : pkoi ds le regard des autres nous imaginons et anticipons de la malveillance (jugements, critiques) et pkoi nous n’imaginons pas plutôt de la BIENVEILLANCE ?! C’est en fait l’effet-miroir de notre passé que l’on reproduit/projette dans le regard des autres...
Ah oui + libre, libérées de nos chaînes.
Écrit par : Chloé | 06/06/2018
Parce que, je pense, nous n'avons pas été beaucoup valorisées. Que ce soit à l'école ou à la maison, on nous pointait du doigt pour les "fautes", les manques, le négatif (ou considéré comme tel) que ce soit en matière de cours ou de comportement. Par contre, le positif n'était pas mis en avant. Donc, comme par réflexe conditionné, nous continuons à craindre bêtement ce "pointage du doigt". Je ne sais pas toi, mais pour moi, c'est comme ça que je le vois.
Écrit par : quantique | 07/06/2018
Je suis d'accord. Mais je ne dirais pas "bêtement", en fait. Je dirais que par protection on anticipe la malveillance. Par protection on voudrait correspondre à la bonne image, et être au seuil de la perfection pr ne pas prendre le risque de revivre la douleur du jugement car ça nous fout la honte d'être montrée du doigt. La honte de l'enfance.
Être imparfaite et pas ds une norme sociale, c risquer le jugement facile des gens qui aiment bien voir les défauts chez les autres et leur signifier (ma mère est ainsi : t'as mauvaise mine, tu pourrais te refaire une couleur etc... c très axé sur mon physique,)(perso j'ai envie de lui répondre : "heu.. t'as vue ta gueule?!", mais j'ai jamais trop le réflexe! c'est un sacré apprentissage de répondre et de renvoyer l'autre à ses propres imperfections, j'ai plutôt tendance à subir en baissant la tête ! j'ose pas répondre à môman! c INTERDIT!)
Écrit par : Chloe | 07/06/2018
Tu as raison, le mot "bêtement" dénote d'une forme de culpabilité contre laquelle je mène aussi un combat. Ou plutôt une prise de conscience.
En ce qui concerne les remarques de ta mère, moi je ne suis pas pour répondre à l'agression par une autre agression, tu as déjà dû le remarquer. J'essayerais plutôt de lui dire : "Quand tu me dis ça, je me sens moche, pas digne d'être aimée telle que je suis" ou un truc du genre."
Écrit par : quantique | 07/06/2018
Ah oui, c bien de faire comme ça. Moi je suis sur la défensive tout le temps, c un réflexe, mais en réalité je ne dis rien, donc je suis hyper frustrée et j’ai la rage seule. Sauf la dernière fois elle a dit « je sais que t’aimes pas que je te le dise mais t’as mauvaise mine » là sur ma défensive j’ai dit « toi aussi » et «je vois pas pkoi tu me le dis alors » mais c bizarre ça me fait tjrs de la tutoyer et de m’adresser directement à elle.
Comme c ma mère, je pense qu’interieurement je suis hyper en colère , je suis incapable de dire « Je ressens ça quand tu me dis ça » car avec elle nous n’avons jamais établi de communication, c donc très difficile et intimidant de communiquer une émotion... même si parfois j’essaye (comme dernièrement je lui ai parlé de mon sentiment d’abandon à 10 ans). Je crois que de toute façon je suis très en colère d’avoir une mère aussi mauvaise, et je veux juste lui foutre mon poing ds la gueule. Elle ne m’inspire que de’ la violence. J’aime pas parler avec elle, ça me répugne de parler de mes émotions à ma mère, j’aime pas être intime, je n’ai que du ressentiment à son égard.
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
P.s : même si je suis complètement d’accord que ta forme de communication est bcp mieux, c bizarre mais je refuse de l’appliquer. Là encore il y a un refus de « devoir » faire comme ça, même si pourtant c la meilleure solution d’exprimer son émotion . J’aime pas les règles on dirait? J’ai envie de faire comme je veux , même si c complètement imparfait et pas du tout la bonne façon de faire. Moi j’ai plutôt envie d’etre Violente, frapper plutôt que communiquer sagement!
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
P.s je n’ai jamais appris à communiquer. Il n’ y a jamais eu de communication ds ma famille d’où certainement des réactions plus physiques que communicatives...
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
Quand j’ai essayé de communiquer on m’a envoyée violemment chier, depuis j’ai été dégoûtée d’entrer en communication avec des gens qui m’ont repoussée.
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
Là encore, on est différentes. Encore une fois, ce que je prône, je n'arrive pas toujours à l'appliquer, mais je m'exerce. Et je ne le ressens pas comme un devoir, mais comme un chemin vers un soulagement quand je réussis. D'ailleurs, avec certaines personnes ça ne sert à rien. Avec d'autres, ça transforme la communication. Je parie que c'est le cas avec Julien. Non ? Sinon, je trouve que ta réponse "pourquoi tu me le dis alors" est tout à fait adéquate.
Écrit par : quantique | 07/06/2018
Ah bon? Mdr je suis étonnée que tu trouves ma réponse adéquate!
Le pb c qu’avec ma famille y’a un truc de cassé. Ah oui bien sûr avec Julien c bien entendu différent. J’ai découvert avec lui que communiquer est très utile! Avec lui je prends très au sérieux nos échanges, je rigole pas avec ça.
Je crois qu’on me remet inlassablement à la même place ds ma famille, j’ai eu beau essayer de me faire respecter et communiquer...c carrément vain car ils me replacent toujours au même endroit : à la place à laquelle ils ont chacun décidé de me mettre et rien ne change quoi que je fasse! C complètement insupportable . Et eux n’évoluent pas ds leur rapport à moi, c d’ailleurs pr cela qu’ils m’ont traitée négligemment ds mon enfance et après aussi. Voilà pkoi, même si ta façon de vouloir communiquer est parfois inapplicable ...
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
Mais bien sûr. Quelqu'un qui te dit quelque chose sachant que ça ne va pas te faire plaisir, on se demande bien pourquoi il le dit. La question est justifiée et pas agressive. C'est sûr, ma façon de communiquer n'est pas toujours applicable. D'ailleurs, parfois se mettre en colère est utile. Cela remet certaines personnes à leur place qui ne comprennent pas avec des méthodes plus douces. Tu sais faire la part des choses, puisque tu réagis autrement avec Julien qu'avec ta famille.
Écrit par : quantique | 07/06/2018
Taiiiin mais oui, franchement c quoi cette mentalité ?de me dire ce que j’ai pourtant PRÉVENU ne pas aimer entendre, mais elle y va quand même ! C'est une perverse !
Exactement, si on ressent de la colère c pas pour rien ! C qu’une limite a été atteinte.
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
Ce qui est étonnant, c'est que chez toi la colère n'est jamais très loin, prête à éclater. Moi, c'est rare quand je ressens de la colère.
Écrit par : quantique | 07/06/2018
Je me demande comment tu fais, t’as une distance sûrement...Moi tout me touche!
Écrit par : Chloé | 08/06/2018
Je me demande : g l’impression que les gens qui ont des enfants (quel que soit leur âge), bref qui sont parents ont une protection! Truc de fou ce que je dis, mais moi je reste l’enfant et je n’ai pas cette protection. Tu vois?
Écrit par : Chloé | 08/06/2018
P.s ma psy m’a proposée de faire de la « psycho-boxe », c elle qui anime, y’a deux coachs (dont elle) et un participant (moi), car je lui disais que parfois j’ai tellement de violence que je me mords (au point que la marque rouge et la trace des dents reste longtemps); mais bon même là j’en ai un peu rien à foutre de sa proposition.
Écrit par : Chloé | 08/06/2018
Oui, je mets peut-être de la distance, mais c'est inconscient et peut-être pas si bon que ça pour moi.
Écrit par : quantique | 08/06/2018
"g l’impression que les gens qui ont des enfants (quel que soit leur âge), bref qui sont parents ont une protection! Truc de fou ce que je dis, mais moi je reste l’enfant et je n’ai pas cette protection. Tu vois?" Tu veux dire que quand on devient parent, quelque chose se transforme en nous ? Oui, on devient probablement plus fort, parce qu'on a quelqu'un à protéger.
Écrit par : quantique | 08/06/2018
De la psy-boxe ? C'est marrant ! Un exutoire à la colère je suppose ...
Écrit par : quantique | 08/06/2018
La psycho boxe c intéressant comme concept, mais ma psy doit rester à sa place : je ne veux pas avoir de contact avec elle ds un autre contexte ! Ça me déstabiliserait!
Écrit par : Chloé | 09/06/2018
Avoir une famille ça te donne des responsabilités, t’es obligée d’etre aussi le + irréprochable possible et oui tu dois protéger du mieux que tu peux (du moins si tu as un minimum de conscience! Car quand je vois mes parents , on peut dire qu’ils n’ont pas du tout eu l’instinct de protection), en tout cas t’es pas perdue t’as un but et t’as des racines. Moi je suis perdue. Tu as aussi des devoirs. De plus l’enfant te protège aussi de toi-même, de la folie!
Écrit par : Chloé | 09/06/2018
Au moins, tu sais ce que tu ne veux pas. Tu es claire. Tu as le choix. Tu l'exprimes. Et c'est très bien comme ça.
Écrit par : quantique | 09/06/2018
Je comprends tout à fait ton point de vue. Ma fille dit toujours que c'est son fils qui l'a sauvée de son compagnon. Même si ce n'est pas un vrai choix puisqu'elle a laissé la vie choisir pour elle. Elle a dû se battre pour lui et a trouvé en elle les ressources nécessaires qu'elle ne trouvait pas pour elle-même.
Écrit par : quantique | 09/06/2018
Moi je me dis qu’heureusement (pour l’enfant) que je n’en ai pas eu, car quand je vois la manière dont j’ai été traitée et négligée, ok ça a peut-être permis à mes parents de justement avoir des racines et de se sauver d’eux-mêmes , mais ils n’ont fait que me transmettre leurs facettes sombres, sales et pourries et moisies. J’ose pas imaginer si au même âge j’en avais eu : j’aurais commis les mêmes fatales-fautes et erreurs de conduite. Je l’aurais délaissé complètement. J’aurais reproduit. L’horreur pr l’enfant : j’aurais fait comme mes parents.
Écrit par : Chloé | 10/06/2018
Il y a un risque, mais on ne fait pas forcément la même chose que nos parents. Parfois, on reproduit, mais parfois, on fait exactement l'inverse. À l'excès même.
Écrit par : quantique | 10/06/2018
Moi j’aurais fait la même chose car je n’aurais pas pris conscience de mon histoire.
J’aurais reproduit. Si c’était maintenant, en pleine réaction à mon passé et à mes parents et en pleine crise-généralisée , je tenterais de faire l’inverse, j’aurais du moins la volonté de choisir mon mode d’education et de relation.... mais même si je voulais, je pense qu’à l’heure actuelle je serais incapable d’être aimante, ou juste par bribes, par instants. Je crois donc que je reproduirais tout de même la négligence vécue, malgré mon souhait de ne pas reproduire.
Écrit par : Chloé | 11/06/2018
Qui sait ...
Écrit par : quantique | 11/06/2018
Moi je sais. Si je le dis c’est que je sais.
Écrit par : Chloé | 12/06/2018
OK ! ;)
Écrit par : quantique | 12/06/2018
Par pièce rapportée je voulais dire pièce inutile sur mon blog.
Écrit par : Chloé | 06/06/2018
C'est sur des mots de ce genre que ma psy s'arrête. Oui, tu as voulu dire "pièce inutile". Mais qu'évoqueraient pour toi les mots "pièce rapportée" (au-delà de la sémantique). Je ne te pose pas la question pour avoir une réponse. Je me demandais juste si tu pouvais aller plus loin dans les associations par rapport à ce mot.
Écrit par : quantique | 07/06/2018
En fait j'ai écrit vite fait, par paresse j'ai pris le mot le + proche de mon cerveau lol, "rapportée", et je n'ai pas cherché le mot juste car il me semblait trop loin ds mon cerveau, j'avais pas envie d'aller le chercher lolol, c'est ta question qui m'a poussée à aller chercher le mot juste : "inutile" :-D
Écrit par : Chloe | 07/06/2018
Je t'ai poussée ? Fière du pouvoir que j'ai sur toi ! lol ! Mais en fait, ce qui me paraît intéressant, c'est justement que tu n'aies PAS cherché le mot juste. Que tu n'étais pas dans le contrôle. Pour illustrer ma pensée, j'avais raconté un rêve à ma psy où il y avait un vide sous ma maison. J'ai dit :"un peu comme un vide ventilé". Elle a relevé mon terme. J'ai alors précisé de façon logique ce qu'est un vide ventilé (comme tu as fait en cherchant le mot juste). Elle m'a dit :"Oui, bien sûr, mais à quoi cela peut-il vous faire penser ?" Cela m'a ramenée à un thème récurrent au cours des séances : faire le vide ... désencombrer ma maison (et ma tête), laisser passer de l'air, dans les fondations qui plus est ... Voilà. Je ne suis pas ta psy. Je voulais juste te faire remarquer que c'est une expression qui pourrait être intéressante à explorer ...
Écrit par : quantique | 07/06/2018
Ah oui j’avais jamais entendu cette expression : vide ventilé. C marrant.
Ben en fait je continue ds ma paresse, car avec ce que tu me décris : chercher des associations d’idees ... ben ça me fatigue rien qu'à l’idée de devoir réfléchir, mon cerveau refuse, fait de là résistance? Il s’en fiche complètement du sens des mots que je choisis. Voilà pkoi j’irai jamais écrire mes après-séances : beaucoup trop tortueux. J’ai pas du tout envie d’en faire des... DEVOIRS! Le verbe devoir me dégoûte ! Et me fatigue!
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
Peut-être que par chez toi on parle de vide sanitaire ? Les associations, on ne réfléchit pas, on ne cherche pas. On laisse venir sinon ça reste intellectuel. Moi parfois, j'ai des idées, des images qui viennent dont je me demande au départ quel est le rapport et puis, souvent, un lien apparaît. Pas toujours. C'est ça que je trouve génial. Question "devoirs" je suis pareille. Dès qu'il "faut", je bloque. On est toutes les deux dans la résistance, il me semble.
Écrit par : quantique | 07/06/2018
LOL vide sanitaire, ça me fait penser à faire caca, se vider les tripes au toilettes lol super mon association !
Ah oki oui moi les associations viennent d’elles-mêmes aussi , c sûr c passionnant, moi quand je sors de chez elle je suis complètement envahie par les associations et pensées, puis pendant la semaine c + étalé mais mon cerveau est pas mal encombré par cette thérapie et ce qui en découle.
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
Ah oui folle de joie !
Écrit par : Chloé | 10/06/2018
:)
Écrit par : quantique | 10/06/2018
P.s c drôle parce que moi dès que je peux me débarrasser de quelque chose (et de quelqu’un?) je ne m’en prive pas et je ne réfléchis pas longtemps : nourritue, objets ... là je viens de mettre une annonce pour vendre mon joli salon de jardin, ben au lieu de chercher à faire des affaires je brade cash! Car je cherche surtout à ce que ça parte dans la minute !J’ai mis à 50 euros et j’ai reçu une tonne de messages tellement ça vaut le coup. Vivement que les gens viennent le chercher car je veux vite m’en débarrasser ! Les gens c + compliqué de s’en débarrasser...
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
Oui, j'ai remarqué ça avec les trucs que tu jettes quand tu es en colère. Là, on n'est pas du tout pareilles. C'est normal. On n'a pas le même vécu, le même caractère, les mêmes parents ...
Écrit par : quantique | 07/06/2018
Je suis contente mon salon vient de partir lol
Ah tu te souviens que je jette quand je suis en colère mdr ;)))) et aussi c radical quand je me sens encombrée
Écrit par : Chloé | 07/06/2018
Hmmmmm si tu as de la distance c pas mal. Moi j’ai pas de distance, tu sais pkoi ?parce que je n’ai pas construit ma vie. Je ne vis pas avec mon mek, je n’ai pas d’enfants, je suis seule on va dire, je n’ai plus d’attachement affectif avec ma famille, je n’ai pas construit de famille non plus moi-même = rien ne me RETIENT = je m’autorise tout (émotionnellement) car je n’ai pas de garde-fou. Je suis libre d’être folle (de rage, de tristesse, de haine) . En fait ça ne me convient pas.
Écrit par : Chloé | 09/06/2018
J'ai l'impression que les garde-fous, tu vas devoir te les construire toi-même. Et j'espère pour toi qu'un jour tu puisses aussi être folle de ... joie de temps en temps.
Écrit par : quantique | 09/06/2018
Bonjour-nuit .... Bisous
Écrit par : Daisy | 22/08/2018
Hé bé ! Ça fait longtemps ! Comme tu as pu le constater, je me fais rare par ici. Bisous !
Écrit par : quantique pour Daisy | 22/08/2018
Effectivement ça fait longtemps... Oui j’ai vu ça ...Embrasse Laly et Mika pour moi,, bisous
Écrit par : Daisy | 31/08/2018
Bisous transmis ! :)
Écrit par : quantique à Daisy | 01/09/2018
Coucou , bisous
Écrit par : Daisy | 25/11/2018
Coucou ! Bisous !
Écrit par : quantique | 25/11/2018
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