21/04/2016
La colère (1)
Ce matin, je ne me sens pas bien. J'ai les larmes qui me montent aux yeux. La séance psy d'hier a touché quelque chose que je ne m'explique pas encore bien. Ça tourne autour de la façon dont on me traite. Des reproches que l'on me fait. Pourquoi je pleure ? Suis-je triste ? C'est alors qu'une autre émotion me vient à l'esprit. La colère ! Je ne la ressens pas en ce moment. J'y pense seulement théoriquement. C'est bien souvent le cas d'ailleurs. J'occulte ma colère. Je la réprime vite fait bien fait. Inconsciemment. Elle se transforme alors soit en tristesse, soit en frustration. Pourtant elle est en moi et me fait du mal. Enfin, je le suppose.
La colère quand ce type m'a accusée d'avoir fait semblant de ne pas l'avoir vu, je l'ai reconnue. C'est une bonne chose. J'aurais voulu crier "connard" ! Il ne l'aurait peut-être même pas entendu, loin qu'il était déjà avec son vélo. Je l'ai dit tout bas dans ce chemin désert. Maintenant ça me fait rire.
La colère quand cette caissière m'a accusée d'irrespect, je ne l'ai pas ressentie pendant l'échange, mais au moment où elle a rompu la communication. Je me suis vue l'interpeller sèchement en lui demandant des comptes. Ça a duré un 10ème de seconde. Le genre de flash qu'on oublie parce qu'on ne veut pas le savoir.
La colère aussi, occultée complètement, mais comprise ce matin (j'en ai parlé à la psy hier), quand j'entends que "j'aurais pu" dire autre chose que ce que j'ai dit, suggestions à l'appui. Que "j'aurais pu" réagir et penser autrement. Que j'aurais pu m'excuser de façon différente. Le parallèle est gros, mais ça m'a fait penser aux filles qui se sont fait violer auxquelles on dirait qu'elles auraient pu/dû mettre d'autres vêtements, passer par un autre chemin, etc. Pourquoi ne pas leur demander de s'excuser auprès de leur agresseur aussi ?!
Bref, la colère quand je suis pointée du doigt alors que je fais pour le mieux !
Le propos est bien sûr plus large et plus profond que ces quelques anecdotes qui n'en sont que le révélateur. Alors, ne venez pas me dire que ça n'en vaut pas la peine sinon JE ME FÂCHE TOUTE ROUGE !!! ;)))))
07:56 Publié dans Anecdotes et réflexions diverses | Lien permanent | Commentaires (34)
Commentaires
Hey ! J'ai bien précisé que je n'étais dans aucun jugement ! Les "aurais pu" que j'ai mis ne sont en aucun cas un "ça n'en vaut pas la peine". Tu crois vraiment que j'aurais pris le temps que j'ai pris hier pour écrire mes tartines (je n'ai peut-être pas l'air mais je pèse tous mes mots lorsque je réponds ainsi...) si je pensais que ton questionnement n'en valait pas la peine ?! Je soulevais simplement l'idée que oui, il y avait des tas d'autres réactions possibles (ce qui ne veut pas dire qu'elles étaient mieux !! C'étaient juste d'autres réactions possibles), et que la tienne était de mon point de vue d'être entrée dans un dialogue qui n'existait manifestement pas, et d'avoir eu le besoin presque vital, ou du moins très profond, de ne pas rester dans le jugement faussé de cette caissière énervée. J'avais compris que c'était profond mais pas au point de faire le parallèle avec un viol. Si j'avais su, je n'aurais évidemment pas fait de commentaire. Je suis donc absolument désolée.
Écrit par : captaine lili | 21/04/2016
Hey ! Tu prends toute ma note pour toi alors que seul le 4ème paragraphe te concerne. :) Je sais bien que tes mots sont soigneusement choisis. J'ai bien lu aussi que ce n'était pas un jugement et je crois en cette intention. Ça n'a pas été dit tel quel par les commentatrices de cette note non plus d'ailleurs, mais chez elles, je l'ai ressenti entre certaines lignes. Peut-être avais-je tort, c'est possible. Ce que j'ai ressenti dans ton commentaire à toi, c'est que je pourrais réfléchir à comment faire mieux. Tu dis "autres voies", tu insistes "je ne dis pas meilleure", mais pourquoi les évoquer si ce n'est pour dire qu'elles sont meilleures ? Tu me parles bien en "tu aurais pu". Alors que tout compte fait, j'ai fait de mon mieux. Je n'ai été ni agressive, ni arrogante, ni accusatrice. J'ai ramené à moi (c'est une "remarque" que tu me fais), parce que parfois, lorsque les gens s'aperçoivent que tu as toi aussi une difficulté et que tu ne le fais pas exprès, ils s'adoucissent. Alors finalement, comment cette caissière le reçoit n'est pas de mon fait ...
J'admets que le parallèle avec le viol est fort et choquant. Je l'annonce d'ailleurs dans ma note. Cependant, la comparaison n'est que théorique. Car dans le principe, c'est ce qui ressort pour moi de ton intervention. La caissière a tort (comme le violeur), MAIS moi "j'aurais pu" faire autrement (comme la violée).
Bien sûr, je n'ai peut-être pas tout compris de tes intentions. J'ai peut-être lu entre les lignes ce qui ne s'y trouvait pas. Alors, j'espère ne pas t'avoir choquée à tout jamais et que nous pourrons y réfléchir ensemble si tu le désires.
Écrit par : quantique | 21/04/2016
Non, non, pas choquée, très embêtée de te savoir blessée au point que tu fasses le parallèle avec un viol (j'ai noté que tu précisais que c'était fort comme parallèle). Pour moi, je répondais à un questionnement que tu te posais sur ton ressenti, tes réactions face à des situations sur le thème de l'irrespect (pas sur un acte criminel comme l'est un viol). Sans cela, je n'aurais certainement pas fait de commentaires. :-) J'apportais un point de vue, le mien, pas forcément le bon d'ailleurs (je n'ai pas cette prétention), en espérant t'aider à avancer...
Donc pourquoi des "tu aurais pu" s'ils ne sont pas meilleurs ? C'était une manière de te présenter qu'il y avait d'autres réactions possibles et donc de t'interroger sur la tienne : ce besoin d'être dans le dialogue avec une caissière énervée, ce besoin de répondre à l'attaque d'une inconnue (désagréable mais portant seulement sur la manière de payer - tiens, du coup, je me demande : est-ce que ça aurait un sens dans ton histoire, ton inconscient ?), ce besoin de ne pas laisser une mauvaise impression à ton interlocutrice, cette émotion difficile à vivre face au dialogue impossible, ton incompréhension devant la réaction de la caissière (qui a certainement elle aussi ses propres raisons plus ou moins conscientes de réagir)... Pourquoi, parmi toutes les réactions possibles à cette situation, tu as eu celle-ci ? Tu as fait toi-même le lien avec le passé, avec la psychanalyse... Tu te rends compte qu'il y a quelque chose dans cette situation qui ne TE va pas sinon cette discussion n'aurait pas lieu. :-) Comprendre l'émotion que cette situation a amené en toi, sans la juger, c'est te donner la possibilité de vivre plus légèrement une prochaine situation de ce type (la probabilité de tomber sur des personnes grincheuses est quand même grande, malheureusement). Expérimenter d'autres manières de réagir et voir quelle est celle qui te rend la vie plus jolie : ça peut être "rentrer dans le lard" comme dit Chaourcinette, ça peut être autre chose. Il n'y a pas un "meilleur" comportement, il y a celui qui te convient et te fait du bien. (bon, si c'est la violence qui te fait du bien, je vais être encore plus embêtée d'avoir fait ce commentaire, hihi !) Est-ce que je me fais mieux comprendre ? Si ce n'est pas le cas, c'est que je n'ai pas dit ce qu'il fallait quand il fallait et ça n'a pas d'importance. Ça fera, ou pas, son chemin en toi. Prends bien soin de toi aujourd'hui, que la colère passe.
Écrit par : captaine lili | 21/04/2016
Oui, je m'interroge sur mon ressenti. Je le trouve disproportionné par rapport à la situation. Je ne pense pas qu'il s'agisse de ce que cette personne pense de moi. Mais plutôt comment elle me traite. Tu parles d'une personne énervée. On peut l'imaginer, vu la situation, pourtant elle me parlait avec calme et politesse même. Alors pourquoi j'ai voulu entrer dans le dialogue ? Parce que tout simplement c'est ma façon de fonctionner avec une personne qui a l'air sensé et que c'est elle qui l'a entamé. Je ne comprends pas vraiment pourquoi tu parles de "besoin vital" car en fait, je n'ai fait que lui répondre. Elle a dit trois petites phrases dont la dernière sous forme de question. J'ai répondu 3 petites phrases, la dernière étant une réponse à sa question. J'estime que je n'avais pas à m'écraser en la laissant dire une chose qui non seulement n'est pas vraie, mais qui m'accuse. Que je connaisse cette personne ou pas. Qu'elle soit énervée ou pas. Elle a mis fin à la conversation. J'ai respecté son choix. J'en suis encore plus convaincue maintenant que je réfléchis au respect et à se faire respecter. Mon vrai questionnement est, comme tu le dis d'ailleurs, à propos de mon ressenti, pas sur mon attitude concrète envers cette personne que je trouve par ailleurs tout à fait adéquate, même avec le recul.
Bref, si j'ai bien compris, ton propos n'était pas de me faire remarquer mes "erreurs de conduite", seulement de me demander pourquoi j'avais réagi comme ça. Ce qui m'a induit en erreur, c'est que tu argumentes quand même pas mal "en faveur" des autres réactions possibles. Ma réaction envers toi provient du fait que j'ai un peu de mal avec tous les "tu devrais, tu aurais dû, pourquoi tu ne fais pas comme ça", comme si je ne faisais jamais ce qu'il fallait vraiment, même quand je fais vraiment de mon mieux. Quant à la comparaison avec le viol, je sais maintenant pourquoi je l'ai faite. J'en ferai sans doute une note. La manière de payer aurait-elle un sens dans mon histoire ? C'est une bonne question. Je la note dans un coin de ma tête.
Merci pour cet échange.
Écrit par : quantique | 22/04/2016
Je m'y suis mal prise parce que mon propos n'était pas "tu aurais dû" mais "tu aurais pu". Je n'ai pas mesuré combien ça résonnerait en toi comme un pointage d'une éventuelle "erreur de conduite" alors que j'étais à mille lieues de porter un jugement : je ne distribue ni bons points ni bonnes notes et j'ai pensé que nous nous connaissions suffisamment pour que tu le saches, je me suis trompée, ou alors ça touche quelque chose dans ton histoire que je n'ai pas envisagé.
Je parle de "besoin vital" parce que tu sembles presque dire (j'exagère mais c'est l'impression que cela me donne en lisant) que c'était une question de vie ou de mort de ne pas "t'écraser". Je suis attachée au respect aussi mais je ne crois pas que dans cette situation, j'aurais pris cela comme une question de "s'écraser ou pas", probablement parce qu'en fait, je m'en fiche de ce que peut penser de moi une caissière désagréable. Il ne me semble pas que les différentes réponses possibles auxquelles j'ai pensé étaient "s'écraser" : peut-être même que je serais partie avec un grand sourire en disant "bonne journée à vous aussi", histoire de dire "vous ne pourrirez pas ma journée avec votre réflexion ridicule". Ou alors en disant "et le sourire c'est en option ?" ...
Et je rajoute pour finir qu'il y a des des tas de situations qui me touchent particulièrement, où plein de gens réagiraient tout autrement... La richesse de l'humanité ? :-)
Écrit par : captaine lili | 22/04/2016
Tu n'étais pas sensé savoir ce que ça toucherait en moi. Tu sais, même avec les personnes très proches, on peut s'étonner de certaines réactions. D'ailleurs, tu n'as jamais dit "tu aurais dû". Mais le contexte, les arguments que tu avances m'ont fait penser que "tu aurais pu" signifiait que ç'aurait quand même été mieux de faire autrement. Sans pour autant mal me juger. Si tu m'avais dit : "Tiens, d'autres personnes auraient réagi autrement, t'es-tu interrogée sur la façon dont toi tu as réagi ? Mais tu m'as toujours et longuement parlé en "tu". J'ai relu tes commentaires et je reste, malgré tes explications, sur l'impression non que tu me juges, mais disons que tu me suggères/conseilles de meilleures réactions. Parce que sinon, tu aurais pu citer des comportements opposés, comme par exemple les personnes qui se seraient mises en colère, auraient appelé le gérant ou seraient partis avec un geste de "va te faire voir". Mais tous tes exemples sont uniquement raisonnables et sans émotion. Il est possible que je me trompe tout à fait, aveuglée peut-être par une trop grande sensibilité dans ce domaine. Mais je t'invite quand même à te questionner toi aussi sur ton intention réelle (si tu penses que c'est intéressant). Je sais de quoi je parle parce que ce questionnement-là, je l'ai aussi vis-à-vis de mes filles. Je ne suis pas encore sûre de mon fait et je tâtonne, encore et encore ...
Écrit par : quantique | 22/04/2016
cette psy te fait bien avancer ...et quand j'avais lu dans tes notes précédentes que des larmes t'étaient venues aux yeux j'avais pensé à la colère...mais pas longtemps...et je m'étais dit: "larmes d'impuissance, larmes d'injustice....."
La comparaison avec le viol est forte....et je comprends ta réaction quant à nos commentaires...je fais souvent des comparaisons avec moi lorsque je te lis...je me dis, qu'aurais je fait à sa place..et c'est pas forcément objectif pour toi..nous sommes différentes, nous avons des vécus différents, et ça n'a rien de péjoratif pour toi quand je pense que moi je lui aurais rentré dans le lard !! lol
Tu fais avec ta sensibilité, mais je sens que ce n'est pas suffisant pour toi....si tes larmes se pointent facilement c'est que tu sens qu'il faut changer certaines choses et peut être laisser sortir cette colère que tu ressens....
quant à moi, je parle encore de moi, j'évite que ce genre de frustration ne reste dans ma tête...je ne veux pas y repenser en me disant : "comment j'aurais pu dire, ou agir..."
Il y a quelques années, j'aurais pas réagi de peur de faire de la peine, de peur de me faire remarquer, de peur de perdre l'estime des gens...maintenant je m'en fout..je suis vieille et je suis moi..je me suis tue tellement souvent que ça a fini par me faire tomber dans la dépression...plus jamais ça...
Je ne cours pas au conflit, mais si on m'attaque je rue....
je t'embrasse quantique !! et merci pour les p'tites graines !! lol
Écrit par : chaourcinette | 21/04/2016
Merci pour ton commentaire. J'y répondrai plus tard. Maintenant, je vais m'occuper de mon potager...
Écrit par : quantique | 21/04/2016
J'espère que j'avance un peu car le rythme des séances est passé à 2 par semaine. Ça me coûte en sous et en temps. Mais il faut que ça coûte non, pour qu'on s'investisse avec sérieux en psychanalyse ? En même temps, ça me stresse. Je verrai bien ...
La colère, il y a longtemps que je sais que je ne vis pas sainement avec ça. Et malgré ce "savoir", je ne crois pas avoir beaucoup progressé en pratique. Aujourd'hui donc, après quelques larmes au réveil, j'ai écris ma note et je me suis sentie beaucoup plus sereine. Mais les larmes sont revenues par après, comme des vagues. Je laisse venir. Heureusement, je suis seule à la maison. Je peux me laisser aller. Je VEUX me laisser aller. J'écoute si j'entends ma colère ...
Je t 'imagine bien rentrer dans le lard. Et ça me fait rire. Du moment que je ne suis pas la victime ! Mais ce n'est pas l'exemple que je vais suivre :) ...
Écrit par : quantique | 21/04/2016
Laisse coule...ça apaise, ça lave de l'intérieur et ça aide aussi à lâcher et à avancer...il y a les larmes de joie, de douleur, de colère, d'impuissance...et de libération. Bisous
Écrit par : PaoDora | 21/04/2016
Merci PaoDora ! Je ne sais pas si je suis libérée, mais peut-être lavée un peu ...
Et toi PaoDora, est-ce que tu pleures ? Et tes colères, elles viennent d'où ? Tu le sais ? Bisous !
Écrit par : quantique | 22/04/2016
Personnellement je pense que tu fais un transfert sur Bébichon sans t'en rendre compte bien sûr,tu refoules le petit garçon qui est en toi peut-être as-tu été un petit garçon dans une vie antérieure ....
Écrit par : Daisy | 22/04/2016
C'est pour rire ou tu es sérieuse ? C'est quoi cette histoire de transfert ?
Écrit par : quantique | 22/04/2016
C'était mon poisson d'avril en retard mais voilà .... !
Écrit par : Daisy | 22/04/2016
Ah bon ! Je me demandais ... Petite blagueuse, va ! :D
Écrit par : quantique | 22/04/2016
Hi hi hi je suis sur un petit nuage avec mes piqûres je plane en plus double dose plus médicaments cette fois ça fait effet, sans rancune ?
Écrit par : Daisy | 22/04/2016
Oh oui, sans rancune ! Quel plaisir de te savoir sur un petit nuage ! Bises !
Écrit par : quantique | 22/04/2016
Je peux rester longtemps sans pleurer et sentir des colères "injustifiées" mais avec la fatigue, le stress, un amoncellement de doutes, de mots ou de situations qui m'agressent, me bousculent, me destabilisent ou me semblent injustes alors la digue lâche et les larmes peuvent venir très vite, violentes et la colère avec car je vais me sentir incomprise, rejetée, jugée...souvent niée, oui niée revient souvent. Là, la colère se retourne contre moi car je ne me sens pas à la hauteur, assez sûre de moi, je n'ai pas tenu mes positions parfois injustifiées mais j'ai pliée... j'ai eu deux moments trèss forts de colère qui tournoyait en moi ces deniers temps... Je me bats avec les autres pour m'affirmer mais, surtout, je me bats avec moi même pour m'accepter. Il y a des situaions comme celles que tu décris, sans doute anodines, mais qui ont un impact si fort, violent. Pourquoi ? Je ne sais pas. Personnellement, je ne sais pas encore pourquoi cela fait écho en moi... Parfois le chemin est un amas de ronces qui déchirent...ronces que l'on a soi même semer, engraissser ou laisser nous griffer, nous enfedmer...se débattre trop fort ne fait que nous blesser pour douloureusement. Il faut de la douceur, de la bienveillance et de la gratitude...et un peu d'affirmation de soi, m'enfin ! Pour avancer, se libérer et s'épanouir. Bon cheminement à toi, à moi ;-) à nous toutes...bisous
Écrit par : PaoDora | 23/04/2016
Incomprise, rejetée, jugée, niée. Tout ça me parle à moi aussi. Mais ça ne provoque pas de colère en moi. Enfin, pas consciente en tout cas. Les situations qui ont un impact important alors qu'elles sont anodines pour d'autres, rappellent probablement quelque chose de plus ancien. Tu n'as jamais essayé la thérapie ?
Écrit par : quantique | 23/04/2016
Pas de l'ordre de la tienne. En ce moment je suis dans la pleine conscience et tutti. Je pens avoir les "outils" mais je ne sais pas encore les utiliser...à chaque fois que j'en ai besoin, d'où la colère à mon encontre :-) pas facile tout ça...mais on avance !
Écrit par : PaoDora | 23/04/2016
Il y a quelque chose chez toi qui ressemble à ma situation. C'est le "je devrais". On est revenu à ça plusieurs fois en thérapie. Toi, tu te mets en colère contre toi-même. Moi je suis déçue de moi (déception, forme dérivée de la tristesse). Je ne sais pas encore d'où vient cette injonction, mais il semblerait que ce soit important dans mon comportement. Négativement s'entend. Peut-être aussi chez toi ?
Écrit par : quantique | 24/04/2016
Deception et culpabilité font partie du lot :-) heureusement, j'ai aussi beaucoup d'espoir et de joie en moi...ouf !! Manque juste l'équilibre et la fluidité entre tout ça. On est vraiment des "oufs" !! Récupérables :-) A l'occas, regarde sur youtube les video de Thomas D'Assambourg, sur cesser d'être gentil et être vrai, sur le bonheur, etc... je le trouve plein de bienveillace, et drôle aussi. Bisous
Écrit par : PaoDora | 24/04/2016
Tiens, oui, culpabilité, je connais aussi :) Mes espoirs et mes joies à moi sont plutôt timides. Récupérable ? Je le souhaite ... J'y travaille ...
Écrit par : quantique | 24/04/2016
ça n'en vaut pas la peine !!!
bah ouais je veux que tu sortes la colère! ;)
je plaisante mais je sais bien que la colère a ses raisons de ne pas vouloir sortir...
Écrit par : Van | 24/04/2016
La colère a ses raisons d'être et ses raisons de se cacher ... mais je voudrais bien la libérer ...
Écrit par : quantique | 25/04/2016
Thomas d'Ansembourg...me suis trompée en l'écrivant :-)
Écrit par : PaoDora | 25/04/2016
Je connais ce monsieur de nom, mais je ne l'avais jamais écouté. J'ai commencé la vidéo sur le bonheur. Elle est longue, je finirai plus tard. Ou peut-être pas si je trouve que cela me disperse. J'ai psy ce soir et j'ai déjà pas mal de choses à évoquer. Bises !
Écrit par : quantique | 25/04/2016
Thomas d'Ansembourg...me suis trompée en l'écrivant :-)
Écrit par : PaoDora | 25/04/2016
Bonjour Quantique,je ne sais plus si tu avais déjà évoqué l'éventualité de faire du sport ou si tu en avais pratiqué un ... Je me demandais si tu n'aimerais pas faire quelque chose de ce genre. Il y a par exemple le krav maga je ne sais si tu connais ou autre chose d'un peu plus doux bien que ce sport soit très bien, c'est peut-être encore mieux lorsqu'on le pratique avec quelqu'un amie,fille éventuellement même si je sais qu'elle n'a pas beaucoup le temps.
Écrit par : Daisy | 25/04/2016
Non, moi je m'exerce à l'attaque, pas à la défense ! Ha ha ha !
Écrit par : quantique | 25/04/2016
Ah mais avec ça tu t'execeras aux deux enfin c'est même pour le mental ect dommage mes douleurs j'aurais aimé, j'aimerais savoir tiens ce que la psy en dirait concernant le sport pour toi et cela s'est bien passé avec elle ? A propos ...
Écrit par : Daisy | 25/04/2016
Ma psy est analyste. Elle ne donne pas de conseils. Elle va me dire un truc qui va ramener la chose à moi, me faire réfléchir moi-même à mes besoins. Il y a le taï chi aussi qui est une forme très douce d'art martial.
Écrit par : quantique | 26/04/2016
Oui c'est juste mais dommage qu'elle ne puisse te conseiller mais elle le fait d'une certaine manière, oui le taî chi et bien voilà tu as trouvé ta voie ...
Écrit par : Daisy | 26/04/2016
C'est une autre façon d'aider. C'est aider à trouver, à comprendre par soi-même ce qui se passe en nous. Le taï-chi, j'en ai fait, mais le cours n'a plus été donné dans mon village et je n'ai pas envie de faire des kilomètres pour ça. Maintenant, je fais du yoga. C'est plus statique, mais ça me convient pour le moment. Il n'y a que des femmes et l'âge moyen est assez élevé. En évoquant le taï-chi, c'est à toi que je pensais. C'est très doux, très harmonieux, mais ça fait bouger quand même.
Écrit par : quantique | 26/04/2016
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