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18/10/2015

Ma fille va ... heu ... plus si bien ...

Vendredi midi, ma fille me téléphone. Je lui dis que je suis occupée à préparer à manger pour Titou qui est chez nous pour la journée parce qu'il y a conférence pédagogique pour les profs. Elle me dit : "Bon, ce n'est rien, on en parlera ce soir." Je sens qu'il y a quelque chose de sérieux dans l'air.

Le soir, nous allions à la soirée spaghetti à l'école de Bébichon. Après quelques échanges "pratiques", le barrage a cédé. Une grande colère s'est déversée vers sa sœur. Des reproches violents, des propos quasi haineux. Je ne vais pas entrer dans les détails. En résumé, elle se sent une fois de plus rejetée. Tout le repas s'est passé sur ce thème avec quelques intermèdes dus à l'entourage.

Bébichon s'amusait bien avec ses copains. On ne l'a vu que furtivement. Passé 7 h, des parents avec lesquels ma fille sympathise se sont assis près de nous. Ma fille est alors passée aux grands sourires et au ton enjoué. C'est ce moment que j'ai choisi pour partir. J'étais fatiguée, mon mari aussi.

Près de la sortie, ma fille nous a rattrapés. Elle voulait fumer une cigarette et surtout me dire de ne pas en parler à sa sœur. Puis elle se ravise : "Après tout, tu peux lui dire, fais comme tu veux."

J'ai réfléchi. Dire ou ne pas dire. Depuis pas mal de temps, j'évite d'intervenir dans leurs querelles parce qu'en voulant bien faire, j'envenime parfois les choses. Mais là, je me suis dit que je préviendrais ma cadette qui ne se doutait probablement pas qu'une de ses attitudes était interprétée de cette façon. Elle est effectivement tombée des nues. Par contre, je ne suis pas entrée dans les détails. Demain, je préviendrai l'aînée que j'ai parlé. Mais là non plus, je n'expliquerai rien de plus. Pour le reste, je sens que c'est mal parti, pour toutes les fêtes de famille à venir sans doute. Tant pis, qu'elles se démerdent …

Commentaires

Elle se sent une fois de plus rejetée ou elle est réellement rejetée ? Et toi qu'en penses-tu ? Ma fille est alors passée aux grands sourires et au ton enjoué c'est logique normal devant les autres il faut bien faire semblant faire comme si tout allait bien. as-tu repris des spaghettis pour Laly et Mika au moins ? Bises

Écrit par : Daisy | 18/10/2015

Disons que dans l'ensemble, ma cadette évite le contact avec sa sœur, mais dans le cas présent, il n'y avait pas spécialement du rejet. Quant au spaghetti, celui de Bébichon est resté sur la table. Dommage pour Laly et Mika.

Écrit par : quantique | 18/10/2015

Lol j'adore ta conclusion

Écrit par : Chloé | 18/10/2015

Moi aussi ! ;)

Écrit par : quantique | 18/10/2015

voilà ! c'est sain, net et précis ! qu'elles se débrouillent ! en général si un de mes fils se plaint de l'autre; je lui dis que ce n'est pas "mon problème" ! si problème il y a , c'est quand même plus simple s'ils en parlent ensembles !comme tu dis, c'est toujours mal interprété quand on s'en mêle...je refuse de faire l'arbitre dans des trucs qui ne me concernent pas...
la grippe est toujours dans la maison et mon moral est en berne !! je crois aussi que rester entre les 4 murs de ma chambre n'arrange pas les choses !
attendons le printemps !! et t'entendre parler des fêtes m'angoisse profondément ! j'me demande si je vais pas me barrer pour l'occasion !!
bises à toi et aux deux louloutes !!

Écrit par : chaourcinette | 19/10/2015

Je n'interviens plus, mais je continue à écouter l'une et l'autre séparément. Ça me convient comme ça pour le moment.

C'est sûr que tes 4 murs doivent te donner un sentiment d'oppression à la longue. C'est une bonne idée ça, partir pour les fêtes ! En attendant, écris-nous quelque chose sur ton blog. Par exemple : la plus jolie chose que tu aies dites ...

Bises Chaourcinette !

Écrit par : quantique | 19/10/2015

Chassez le naturel, il revient au galop, pourrait-on dire...

Écrit par : Plumes | 19/10/2015

On pourrait le dire, mais je préfère m'abstenir. J'ai toujours l'espoir qu'un jour les mauvaises périodes se rétréciront au profit des bonnes.

Écrit par : quantique | 20/10/2015

Les commentaires sont fermés.