Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/01/2014

Stratégies contre l'accumulation compulsive

Que de réactions intéressantes à ma note précédente. Vos remarques, vos questions, me permettent de réfléchir à certains aspects auxquels je n'avais pas pensé. Pour cela je vous remercie. Je vais répondre à toutes.

Daisy, toi tu sais ce que c'est un TOC et tu es la mieux placée pour me comprendre. Tu n'as pas de solution pour moi, comme je n'en ai pas pour toi, mais ton écoute et ta sympathie font du bien.

Ceci dit, je trouve que toutes mes commentatrices font preuve de compréhension, de tact et d'empathie.

Chenille, je préfèrerais comme toi avoir mon TOC à l'envers, mais on ne choisit pas ce genre de chose. Et puis je ne suis pas sûre que chez toi ce soit pathologique. Merci de tes encouragements et de ta suggestion sur laquelle je voudrais revenir car je ne suis pas sûre de la comprendre. Comptabiliser plus fortement les fois où je dépose sans rien prendre en contrepartie, cela signifie-t-il me "récompenser" en comptant par exemple 1 fois et demie les dépôts effectués sans visite du magasin ? Pour me motiver en quelque sorte ? Si c'est ça, c'est une idée à creuser.

Captaine Lili, ton intervention est sympathique et je me suis interrogée. La question des vieux jouets est simple. Comme j'en achète régulièrement (13 en 2013), cela finit par devenir encombrant. Je me rends compte à l'instant que là aussi, je devrais me restreindre car ça fait quand même plus d'un jouet par mois. Mais ça ne sera pas trop difficile, je crois, car je constate que les 4 derniers mois, je n'en ai pas acheté. Ta remarque au point de vue de la comptabilisation de mes visites sans achat est pertinente. Je pense que je ne vais peut-être pas les compter double, mais au moins les noter pour me rendre compte et me motiver. Quant au nombre de choses que je regrette avoir achetées ou avoir données, je ne pourrais pas le dire. C'est le genre de choses auxquelles je ne m'arrête pas. Mais je pense que je devrais, encore une fois pour me conscientiser ... Merci.

Chloé, tes remarques sont judicieuses. Merci de me faire réfléchir. Non, je n'accumule pas les tickets de caisse en général. Je garde uniquement ceux des deux magasins de seconde main que je fréquente, justement pour pouvoir analyser le nombre d'achats et de visites. 42 en l'occurrence ! :o)  En ce qui concerne le TOC d'achats compulsifs, ce n'est pas vraiment de cela qu'il s'agit non plus chez moi, ou alors de façon ciblée du point de vue magasins. En fait, ce serait plutôt un TOC de "bonnes affaires". Je suis assez branchée soldes, promotions, bons de réduction. Plus par compulsion que par nécessité. Signe d'angoisse, de manque de confiance en la vie, je présume ...

Chaourcinette, tu es devenue plus sage que moi avec l'âge. J'aimerais arriver au même résultat que toi ... sans passer par la dépression si possible. Respirer ... mmmm ... Ça fait envie !

Voilà, grâce à vous je vais pouvoir améliorer ma stratégie. Je ne vous remercie plus, c'est déjà fait ! ;o)

 

26/01/2014

Mes efforts en rapport avec mon TOC d'accumulation

Quand je me suis rendu compte que je développais un TOC d'accumulation, j'ai commencé par réduire le plus possible mes achats. Depuis que j'ai découvert les magasins de seconde main, j'y dépose régulièrement des effets dont je veux me défaire, ce qui est très difficile pour moi. Psychologiquement, c'est déjà un peu plus facile que de jeter. Le piège, c'est que j'y achète aussi pas mal, parce que les prix sont très bas. Je m'étais donc fixé deux règles.

1) Ne pas m'y rendre plus d'une fois par semaine.

2) Ne m'y rendre que si j'avais quelque chose à donner qui remplisse au moins un sac à dos.

En moyenne, j'ai bien respecté la première règle puisque je compte 42 visites en 2013 (j'ai gardé les tickets). Je ne comptabilise pas les rares fois où je suis ressortie sans rien acheter. En revanche, j'ai largement dérogé à la deuxième. À quel point ? 23 dépôts (il en aurait fallu 42). J'ai fait des photos, pour m'encourager et me souvenir. À signaler que j'ai parfois déposé plusieurs boîtes et que je n'achetais parfois qu'une toute petite chose. Il faudrait affiner l'analyse pour faire une évaluation plus précise, mais ça me prendrait plus de temps que je n'ai envie d'y consacrer.

J'en sais assez pour en conclure que mes efforts vont dans le bon sens, mais ne sont pas suffisants à mon goût.

 

 

23/01/2014

On ne peut pas tout dire sur internet

Suite de ma note précédente : Peut-on tout dire sur internet ?

Par courriel, le mandataire de monsieur Chose m'avait "demandé" de supprimer dans les plus brefs délais ma note sur la méditation Trucmuche ainsi que les commentaires qui s'y rapportaient, m'accusant de critiquer son client "sans fondement". Il évoquait des dommages et intérêts en réparation du préjudice causé, sans toutefois m'en menacer clairement. Il m'interdisait expressément de publier son mail, on se doute pourquoi. Le ton était accusateur, suggérant mon manque d'objectivité, mon intention délibérée de nuire et mon manque de déontologie élémentaire. Force articles de loi appuyant ses dires.

J'ai donc répondu à ce monsieur, point par point, tout en dépubliant ma note. Provisoirement, je le lui ai précisé.

Le ton du mail suivant est devenu plus cordial, sans changement sur le fond bien entendu.

J'y ai répondu de la même manière, argumentant encore sur certains points, posant encore certaines questions. Faisant comprendre aussi que j'étais bien consciente qu'il était là pour défendre son client, non pour le juger sur ses pratiques (même si elles sont contestables) et surtout pas pour me faire part de son opinion personnelle. Constatant que finalement, même si j'ai raison sur le fond, j'ai tort sur la forme et c'est là-dessus qu'il m'attaque. Un peu comme le ferait un avocat.

La réponse suivante est assez brève. Il me remercie pour "la profondeur et l'intelligence de ma compréhension" (wouaw !). Rappelle la mission de la société à laquelle il appartient. Met en exergue les dangers d'émettre des opinions négatives sur internet, etc. Pas de vraie réponse à mes arguments et à mes questions. Il ne me demande même pas de rendre définitive la suspension provisoire de ma note.

À noter qu'au passage, il m'apprend que le site Doctissimo avait également publié des critiques négatives relatives aux pratiques commerciales de monsieur Chose et aurait accepté de les supprimer suite à leur intervention. Ce qui me fait sourire, c'est que le but était de m'encourager à adopter la même attitude que Doctissimo. Mais moi, ce qui m'a fait plaisir, c'est que ça apporte de l'eau à mon moulin. Ceci dit, je ne vais pas me transformer en Edward Snowden de la méditation Trucmuche !

Il y a une chose qui m'interpelle quand même dans toute cette histoire. J'ai contacté Hautetfort pour avis. Il ne m'ont jamais répondu ! Ça ne me paraît pas très sérieux !