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04/02/2013

Réponse à Capitaine lili

Voici un commentaire de Capitaine lili sur ma note précédente :

Est-ce que je peux me permettre de dire que vu de ma lucarne, le comportement de ta fille - se cacher de la dame qu'elle n'aime pas, épier XY (et ensuite râler auprès de l'institution - certes à juste titre - alors qu'elle n'était pas censée être là puisque c'est toi qui amenais Bébichon), faire semblant de chercher quelque chose pour ne pas croiser le regard de XY (ça peut se comprendre mais ça montre qu'il a encore du pouvoir sur elle...) - me surprend et ressemble plus au comportement d'un enfant que d'un adulte ? (surtout "se cacher de la dame qu'elle n'aime pas"...)

Oui, tu peux certainement te le permettre. Je t'en remercie même. Voici ma réponse :

Tu emploies le terme "se cacher de la dame qu'elle n'aime pas", ce qui fait très puéril, en effet. Je dirais "éviter la confrontation après le clash", ce qui est une attitude d'évitement que l'on peut regretter et qu'elle va devoir surmonter car je n'ai pas l'intention de prendre la relève définitive pour les rencontres à venir. Je le lui ai dit. Et le MIR sait très bien pourquoi c'est moi qui suis venue. Elle pouvait donc se permettre de se montrer puisque je lui avais dit que "la dame qu'elle n'aime pas", comme tu la nommes, n'était pas là.

Oui, tu as raison, se baisser pour ne pas rencontrer le regard de XY montre qu'il a toujours du pouvoir sur elle. Je le déplore, mais c'est encore comme ça pour le moment. Ces rencontres au MIR sont pour elle une source de stress important. Elle a été traumatisée par les 4 ans qu'elle a vécus avec cet homme et elle en garde des séquelles. La preuve la plus évidente en est la méfiance qu'elle a développée envers tous les hommes.

"Épier XY" est un concours de circonstance. Elle m'avait servi de chauffeur car j'étais sans voiture. Elle a donc vu accidentellement cette personne qui accompagnait XY et a voulu savoir de qui il s'agissait. Ça me paraît normal. Elle a changé de place pour être sûre de voir son visage, sans être confrontée directement à XY.

Il faut quand même savoir que si le juge décide que les enfants rencontreront l'un de leurs parents au MIR, c'est que le parent visiteur est tout sauf un papa (ou une maman) de rêve et que l'ambiance entre les parents est par la force des choses vraiment déplorable. C'est la raison pour laquelle ce centre s'organise pour que les parents ne se rencontrent pas lorsqu'ils amènent leur(s) enfant(s). Moi-même, alors que je n'ai aucun problème à rencontrer XY, j'ai été dirigée vers une salle d'attente et XY a été introduit dans une autre pièce. Ensuite, ils sont venus chercher Bébichon et j'ai pu quitter l'endroit.

J'espère avoir éclairci et nuancé la situation. Je reste ouverte à d'autres remarques. Qu'en penses-tu Capitaine lili ?

Commentaires

C'est drôle, je pensais que "la dame qu'elle n'aime pas" était dans ton billet. Peut-être un billet précédent ? Ou alors tout simplement l'expression du sentiment que j'ai eu en te lisant...
Et que j'ai toujours un peu même en relisant tes mots plus adultes que les miens... D'après ce que tu racontes, ta fille a l'air de penser qu'elle n'a pas d'autres choix que l'évitement ou le clash (ça a l'air un peu pareil avec sa soeur, non ?) Soit elle se cache derrière les jupes de sa mère, soit elle fait une colère ? (bien sûr, c'est plus compliqué que cette caricature...)
J'imagine ce que les rencontres au MIR doivent entrainer comme tensions et je souhaite sincèrement à ta fille et à Bébichon de pouvoir passer à autre chose le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions. Mais je me dis qu'à force d'être la victime de XY, elle oublie peut-être de voir ce qu'elle pourrait changer elle, en elle. Et peut-être alors que XY n'aurait plus autant de pouvoir parce que le MIR verrait une maman inquiète (forcément) mais pas "l'emmerdeuse instable", image qu'elle donne en ayant peur ainsi de ceux qui ne la soutiennent pas (ou ne lui donne pas le sentiment d'être soutenue)... Mais évidemment, en mots, tout cela est très facile à dire ! ;-)

Écrit par : captaine lili | 04/02/2013

Je ne crois pas avoir jamais employé le terme "la dame qu'elle n'aime pas". Ce doit effectivement être une transposition de ta part. Je peux comprendre que tu le ressentes ainsi.

Ma fille ne "pense" pas qu'elle n'a pas d'autre choix que l'évitement ou le clash. Elle réagit émotivement et n'arrive pas toujours à se raisonner. En tout cas, il lui faut parfois du temps. Avec sa sœur, c'est autre chose. Le clash, il a eu lieu et ce ne fut pas le premier. Mais les choses dites étaient quand même très dures et touchaient à des choses très profondes. Alors, pour le moment, ni l'une ni l'autre ne désire en reparler. Ma fille aînée cependant, tient à garder une relation avec sa sœur. Et la cadette fait un gros travail intérieur pour mettre à plat toutes ses émotions envers sa sœur, mais elle n'est pas prête à reparler de leurs problèmes avec elle pour le moment. Tandis que l'aînée pense que si la cadette n'en éprouve pas le besoin, ce n'est pas à elle de bouger. Mais ça ne restera pas comme ça, j'en suis sûre.

Je sais qu'elle a tendance à se complaire dans un rôle de victime, dans certains domaines. Cependant, victime, elle l'est. Il faut juste qu'elle ne le reste pas. D'autre part, il ne faut pas croire qu'elle ne se penche pas sur ce qu'elle pourrait changer en elle. Mais comme tu dis, en mots, c'est très facile à dire ! Je ne parle évidemment pas de tout dans mon blog.

Écrit par : quantique | 04/02/2013

Bien sûr, ce n'était qu'une réaction "instinctive" en lisant ton billet, pas un jugement. Et je tiens à préciser que je ne mets pas en doute le fait qu'elle soit victime. Seulement je sais que parfois on l'entretient, et bien souvent malgré soi... Quoi qu'il en soit, ce n'est pas un chemin facile lorsque des personnes comme ce XY sont rentrées dans une vie...

Écrit par : captaine lili | 04/02/2013

Très beau, Chloé, ton couple...en carton; ça roule?

Heu...bonjour, Quantique...au passage; ça se fait, de dire bonjour aux gens chez qui on passe;-)

Tout va bien...je vais bien...Juste pour aujourd'hui; et ya même le soleil qui s'y met!
bises

Écrit par : louise | 08/02/2013

le mieux serait qu'elle réagisse à froid, à la limite qu'elle attende pour dire toutes les choses en une seul fois.. Pour son pn, je comprends l'évitement, ça ne poserait pas problème si elle le faisait par détachement plutôt que par peur intimidation, se confronter à son regard la rendrait plus forte, style le regarder droit dans les yeux en se disant intérieurement "non tu ne vas plus m'atteindre" etc, cela se travaille, je pense que cela lui serait bénéfique pour affronter les hics de la vie, pas seulement son pn, bisous

Écrit par : van | 15/02/2013

pas suffisamment traumatisée, cependant, pour ne pas faire un enfant avec ce connard. et je dis ne pas faire un enfant, mais ce n'est pas la première expression qui me vient à l'esprit. je ne cherche pas à incriminer la victime mais à souligner que la victime a quand même préféré faire un enfant à tout prix.
seulement voilà, maintenant, l'addition est là, elle se paie peu à peu, au quotidien (absence de soutien du père), au propre et au figuré.
désolée, mais je n'arrive pas à comprendre ta fille en dehors du fait qu'elle est faible, suis ses instincts sans trop se remettre en cause et ferait bien de se poser 5 mn histoire de prendre sa vie en main pour se détacher du connard qu'elle a choisi pour faire un enfant.

Écrit par : chaos | 17/03/2013

C'est sûr que c'est difficile à comprendre, vu de l'extérieur ...

Les PN choisissent des personnes généreuses au point de s'oublier elles-mêmes et n'ont de cesse de les anéantir intérieurement par la manipulation. Les victimes deviennent de véritables loques. Bien sûr, il faut être fragile à la base pour se laisser ainsi écraser. Ça ne pouvait mal de t'arriver, à toi ...

Écrit par : quantique | 17/03/2013

que tu crois, que tu crois. les pn, je connais bien, j'en ai eu dans ma vie pendant... tiens, je peux dire 47 ans passés parce que je viens enfin, récemment, de me libérer de la dernière emprise! ma mère d'abord, que j'ai remplacée ensuite. j'ai mis plus de 40 ans à me défaire de ma mère et seulement 18 ans à me défaire de la 2è personne (je t'expliquerai). mais surtout, surtout : je ne suis jamais restée et je n'ai jamais créé plus de liens que ceux que j'avais à l'origine. bref.
elle savait avant de faire un enfant avec lui comment il était. elle a choisi de faire l'enfant. non?

Écrit par : chaos | 18/03/2013

C'est bien, tu es forte ! Mais donc, tu ne comprends pas ceux qui ne le sont pas ...

Écrit par : quantique | 18/03/2013

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