19/12/2023
La terre ne serait-elle pas plate ?
Si vous suivez mon blog, vous aurez compris où je veux en venir.
Une nouvelle question capitale s'impose : la terre est-elle vraiment ronde (ou à peu près) comme on veut nous le fait croire ?
Il semblerait que 2 % des gens croient fermement que la terre est plate. Si l'on considère qu'il y a près de 8 milliards d'habitants sur la terre, cela fait quand même 160 millions de personnes. Sans compter les indécis. Il y en aurait 16 %, soit grosso modo un milliard 280 millions de personnes ! Sauf si mes calculs sont inexacts. Avec tous ces zéros, on se trompe facilement.
Il y a là matière à réflexion ...
Joyeux Noël à tou.te.s !
18:29 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (5)
19/09/2023
Je ne sais plus quoi faire ...
Hier, je téléphone à ma fille pour savoir comment s'était passée la brocante qu'elle avait faite la veille. Elle attend le bus. Je la sens de mauvaise humeur. Elle n'a pas bien vendu, la journée était longue, sa sœur lui a fait des remarques déplaisantes, son fils n'avait pas travaillé pour l'école et pour couronner le tout son potentiel nouvel employeur a post-posé l'entretien qui avait été fixé.
Je ne sais pas par quel biais elle est arrivée sur son thème favori. Elle a commencé par dire : "C'est moi qui suis chtarbée !" Je lui demande pourquoi elle dit ça. Et ça commence, alors qu'il n'était pas du tout question de ça et que rien de nouveau ne s'était produit dans ce domaine : "Personne ne pense comme moi. Vous avez dit à Titou que j'étais folle (c'est faux et je le lui ai déjà expliqué). Vous ne m'écoutez pas, mais quand ça passe sur RTL ou LCI (à propos des mails échangés par Ursula von der Leyen avec Pfizer) alors c'est vrai ?! Je demande de quoi elle parle précisément qu'elle nous aurait annoncé et qui se vérifie, mais elle bifurque. Je crois qu'elle a aussi parlé du fils Biden, mais je ne suis plus sûre. "C'est vous qui me faites sentir chtarbée." Elle décharge sa bile par à coups, passant d'un sujet à l'autre par phrases courtes souvent incomplètes. "Et toi, tu reviens toujours à la charge !" Alors là, c'est un comble ! Je réagis vivement d'un ton ferme : "Je ne suis JAMAIS la première à aborder ces sujets ! C'est toujours toi qui commence ! TOUJOURS !" Elle ne nie pas, mais n'admet pas non plus. "Mais si un jour, il s'avérait que ce que j'ai dit est la réalité, est-ce que vous l'accepteriez ou vous diriez "Mais ça on le savait déjà" ?" Moi : "Oui, mais ce n'est pas encore arrivé jusqu'à présent." Elle : "Non, mais si c'était le cas ?" Moi : "Mais oui !"
Nous sommes interrompus par un de ses voisins qui lui propose de l'emmener à son boulot en voiture.
Quelques minutes plus tard, elle m'envoie un texto : "Je suis très en colère. Excuse-moi de m'être emportée".
Qu'est-ce que je fais maintenant ? Parler, argumenter ? Je l'ai fait longtemps. Ça n'a servi à rien. Laisser couler ? La laisser parler sans rien dire ? C'est ce que je fais depuis un certain temps déjà, mais je vois bien qu'elle a toujours de la colère contre moi. Je comprendrais de la déception, du dépit, de la frustration de voir à quel point je suis un mouton borné. Comment je peux manquer à ce point d'objectivité et d'ouverture d'esprit ? Même les questions que j'ai un jour posées ont été qualifiées de nulles et le mail que je lui ai envoyé à ce sujet pour préciser pourquoi mes questions n'étaient pas nulles n'a pas eu de réponse. Je n'essaie plus de comprendre comment elle fonctionne. C'est comme ça et je ne peux rien y faire. Le dialogue est impossible. Alors quoi, je continue comme ça, cahin-caha ? Quelqu'un a une suggestion à me faire ?
19:32 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (10)
10/08/2023
Oppenheimer
Il y a 3 semaines, je proposais à Picolo de l'emmener au cinéma. À l'affiche, il y avait pas mal de films qui l'attiraient et notamment "Oppenheimer". J'étais étonnée de cet intérêt vu qu'à ce jour il n'aimait que les dessins animés ou films d'aventure ou de science-fictions. Je crus comprendre un peu mieux quand il me déclara que sa mère aussi aurait aimé voir ce film.
La semaine suivante, Picolo me reparle de ce film qui intéressait également sa mère. Entretemps, je m'étais renseignée et j'avais lu qu'il y était question de sauver des enfants des griffes de réseaux pédophiles (?!)
Il y a 3 mois, ma fille m'avait reparlé des pédo-satanistes qui torturent et tuent des enfants pour extraire de leur cerveau une substance appelée adrénochrome qu'ils revendent à prix d'or à une certaine élite, les gens d'Hollywood notamment, qui s'en servent comme d'une drogue. Avant, elle disait qu'ils prenaient ça pour rester jeunes. Par la suite, elle a changé d'avis. Ce n'est que pour se donner de l'énergie. Elle a dû se rendre compte entretemps que les gens accusés de consommer cette substance ne paraissaient pas plus jeune que l'âge qu'ils avaient effectivement.
J'ai appris aussi que les complotistes de la mouvance Qanon s'étaient emparés du thème du film pour ressortir leurs théories fumeuses. Est-ce cela qui intéresse ma fille ? Espère-t-elle découvrir sur grand écran des indices, voire des "vérités", qui conforteraient ses croyances ?
J'attends de voir ...
Je sais maintenant que je ne vais rien voir du tout. Stef me fait remarquer que "Oppenheimer" ne parle pas du tout de réseaux pédophiles. En faisant mes recherches, les mots-clés que j'ai utilisés m'ont amenée à confondre "Oppenheimer" avec "Sound of Freedom" que je pensais être le titre anglais du même film alors qu'il n'y a aucun rapport entre les deux. Je me suis fait mon petit film à moi toute seule, comme une grande. Heureusement que j'en ai fait une note et que j'ai eu quelqu'un pour la rectifier. Cela me permettra d'effacer ça de mes inquiétudes. Et cela m'évitera surtout d'en parler par inadvertance à ma fille.
J'aurais pu annuler ma note, ou du moins la première partie. J'ai préféré la garder en y intercalant un chapitre.
Avant-hier, ma fille me téléphone pour annuler l'activité que mon mari et moi avions prévue avec Picolo. J'en profite pour lui demander ce qu'il en est du nouvel emploi pour lequel elle a postulé. Elle n'a pas encore de réponse. Je lui demande aussi comment elle va. Elle se lance dans une diatribe à laquelle je ne m'attendais pas : "J'en a marre de ce monde plein de haine, de tous les bobards qu’on nous raconte, tant à gauche qu’à droite (politiquement parlant). Ce sont vraiment des gamineries ! C’est n’importe quoi. Et nous, on gobe tout ça ! » Je suppose qu’elle s’exclut de ce « nous » puisqu’elle, apparemment, "sait" ce qui est vrai. Je m’abstiens de tout commentaire ou d'une quelconque question de clarification. Comme elle se heurte à mon silence délibéré, elle s'arrête là sur ce thème.
Après ce coup de fil, j'ai eu un moment de fatigue, de dépit, presque de déprime. Surtout que je sortais de quelques jours intenses avec ma famille allemande que je n'avais plus vue depuis 10 ans et le reportage (mails et photos) que j'en ai fait à ma sœur qui habite aux States. Par contraste, retomber dans cette ambiance provoquée par ma fille a été un peu rude. Heureusement, ça n'a finalement duré que quelques minutes. J'ai été reprise par les souvenirs de mon séjour et par un projet personnel qui m'occupe depuis quelques semaines.
14:25 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (6)