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11/12/2011

"Déclaration"

Hier, nous avons fêté, chez ma fille cadette, le huitième anniversaire de Tiouane. Beaucoup de monde, beaucoup d’enfants, beaucoup de cadeaux. Un peu de tohu-bohu, mais sans exagération. Pourtant le soir, j’étais très fatiguée.

Ce matin, ma fille me téléphone pour prendre de mes nouvelles. Pour me remercier du t-shirt que j’ai pris la peine d’aller chercher pour Titou parce que le magasin qu’elle avait visité n’en avait plus en stock. De fil en aiguille, elle en arrive au but de son coup de fil. Elle voulait exprimer ses sentiments envers moi. Elle trouve que je suis toujours gentille. Que je m’occupe bien de ses enfants. Elle se rend compte qu’elle a beaucoup de chance de m’avoir comme maman. Glups ! « C’est pour me dire ça que tu me téléphones ? » - « Oui ! » Wouaw ! Les larmes me montent aux yeux. Je suis sans voix. La sienne se met à trembler. Elle me dit encore plein de choses gentilles, mais je ne sais plus quoi. Puis nous parlons de la gratitude, de la vie, de la fête d’hier, de sa sœur, des autres personnes présentes et surtout des enfants.

Avant de terminer la conversation, je lui demande en boutade de me répéter ce qu’elle m’a dit au début, car je risque de ne pas me souvenir de tout. Elle rit et me rétorque que je n’ai qu’à faire un effort de mémoire.

Je sais que mon accident est pour quelque chose dans sa « déclaration ». Elle se rend compte à quel point je lui manquerais s’il m’arrivait quelque chose de plus grave. C’est ce qu’elle a dit à ma fille aînée, qui me l’a rapporté. Mon mari aussi a imaginé à une éventuelle issue fatale. Ma fille aînée n’a pas pensé à ça. Elle n’a pas eu le temps d’imaginer le pire, puisqu’elle a eu la primeur de voir mon visage ensanglanté juste après ma chute.

Ce coup de fil est un beau cadeau ! Merci ma fille ! Merci la vie !

10/12/2011

spéciale ?

J’étais toute contente du nouveau titre que j’avais trouvé pour mon blog. Pendant quelques minutes, je me suis sentie originale, spéciale. Puis, je me suis penchée sur ce qu’on disait à ce sujet sur la toile. J’ai découvert des « poussières d’étoiles » à toutes les sauces. Cela allait du restaurant vietnamien au funérarium (!), en passant par le titre d’une chanson, un pseudo sur un forum, un atelier d’activités pour enfants, le titre d’un film et autre mission spatiale. J’ai aussi trouvé quelques blog intitulés comme le mien. Finalement, le premier titre choisi, « Présence », était peut-être plus personnel ? Je me suis alors souvenue d’un texte pêché je ne sais plus où – je crois que c’est dans « Le pouvoir du moment présent » de Eckart Tolle.

Quelle liberté lorsque vous n’avez plus besoin d’être spécial pour avoir une idée de qui vous êtes.

Quelle liberté lorsque vous êtes en contact avec le trésor qu’est l’essence de celui que vous êtes.

Quand vous écoutez un oiseau, il y a un instant d’écoute pure avant que le mental ne se mette à faire ses commentaires.

Si vous arrivez à vous prendre sur le fait à chaque fois que quelque chose de nouveau pénètre votre conscience,  vous pouvez  vous rendre compte de ce premier moment. Vous y trouverez la quiétude, la vie, la conscience elle-même.

Lorsque vous en devenez conscient, il se peut que l’intervalle se prolonge.

La quiétude qui forme l’arrière-plan des perceptions sensorielles prend de l’ampleur.

 

07/12/2011

Événements marquants

Hormis les péripéties de ma fille aînée qui influent grandement sur ma vie, trois événements m’ont marquée personnellement cette année.

Tout d’abord, je suis devenue sexagénaire. Et ne me dites pas, comme Woody, que le plus sympa dans ce terme, ce sont les 3 premières lettres ! C’est un événement important, unique dans une vie. Il ne se reproduira pas ! Je m’y étais préparée et pourtant, c’est un cap psychologiquement difficile. D’ailleurs, je ne suis pas encore habituée.

Le deuxième événement, c’est la fin de ma vie professionnelle. « Jeune retraitée » a dit Chloé. Ah, je suis donc encore jeune quelque part ? En principe, pour le moment, je suis en congé. Mais en fait, je suis virtuellement à la retraite, un peu plus tôt que prévu, du fait de mon petit accident.

Le troisième événement, c’est l’accident précité, la chute. Rien de dramatique. Des contusions, des écorchures, des hématomes, une lèvre entaillée qui me laissera une marque indélébile. « Défigurée » disait ma fille. Le mot est un peu fort, mais il est vrai que sur le moment, c’était assez impressionnant. Ceux qui ne m’ont pas vue le visage en sang disent maintenant : « Oh, mais ça va ! » Chefounet m’a même raconté que sa femme avait également une cicatrice à la lèvre et qu’il trouvait cela … « charmant ». À cause de l’arrêt qu’il a marqué, je crois qu’il a voulu dire « sexy », mais qu’il s’est retenu de peur que je le prenne pour moi aussi. ;o)

Je pourrais ajouter à cette trilogie le démarrage de ce nouveau blog. C’est un plus petit événement, mais quand même. Il indique d’une certaine façon un tournant, une sorte de nouveau départ.

J’ai tergiversé quelque temps. Finalement Psychologies.com ne réglant pas ses bugs et ne donnant que peu de suite aux plaintes, j’ai déménagé. C’est simple et pourtant, ça m’a demandé un peu de courage. Mais c’est surtout qu’il me fallait trouver titre, description, pseudo et tutti quanti. J’ai d’ailleurs déjà changé l’intitulé du blog après ma première note. J’avais d’abord choisi Présence, en référence à Eckart TOLLE et sa philosophie du « vivre le moment présent ». Puis m’est venue l’idée de Poussière d’étoile, titre d’un livre de Hubert REEVES. La poésie alliée à la science. Ça me parle. Ça me plaît.