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01/08/2017

La déontologie du psy

Suite à l'intervention de Chloé sur ma note précédente, j'ai fait quelques recherches à propos de l'inadéquation de la part d'un psy de parler de sa vie personnelle. En effet, après avoir d'abord éludé ma question à propos du décès qui l'avait empêchée de me recevoir, ma psy avait répondu à ma question.

Voici ce que j'ai trouvé :

1) Le code de déontologie du psychothérapeute psychanalytique indique en son article 9 :

... Il (le psy) évite notamment de donner au patient des informations sur sa situation personnelle et familiale,

2) Dans la mesure où un psychologue le juge utile, pertinent, et en présence de certains patients seulement, il peut de temps en temps faire part d'anecdotes ou d'expériences personnelles. La rencontre reste une rencontre humaine, et un peu de partage ne fait jamais de tort. Mais cela ne doit pas constituer une habitude et doit rester l'exception.

https://www.lepsychologue.org/articles/vie-privee-psychologue.php

3) ... peut-on envisager qu’un psy parle de lui dans l’intérêt de son patient ? À l’heure où les praticiens sont nombreux à publier des ouvrages à forte connotation autobiographique, où se développe aux États- Unis la thérapie humaniste inspirée de l’œuvre et de la pratique psychiatrique d’Irvin D.Yalom, la question passionne et interroge la profession.

http://www.psychologies.com/Therapies/Vivre-sa-therapie/Relation-avec-son-psy/Articles-et-Dossiers/Un-psy-peut-il-parler-de-lui-a-ses-patients

Il me semble donc que les choses ne sont pas forcément si tranchées que ça. Et à mon avis, ma psy n'a pas fait de faute.