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30/07/2016

Voilà donc ma nouvelle "activité"

J'ai suivi une formation (intensive !) de 6 jours pour devenir tutrice d'un mineur étranger non accompagné. En gros, il s'agit de remplir le rôle de tuteur légal au sens habituel du terme. C'est-à-dire veiller à ce que l'enfant, le jeune de moins de 18 ans, ait tout ce qui lui est nécessaire à tous les points de vue. Hébergement, droits sociaux, scolarité, santé, bien-être en général, y compris psychologique, etc. Mais il s'agit avant tout de l'accompagner dans toutes les démarches juridiques, notamment en ce qui concerne le permis de séjour. Ce n'est pas piqué des vers, je peux vous l'assurer. Et pour moi qui stresse et qui manque de mémoire, c'est d'autant plus difficile.

Parfois, je me suis demandée pourquoi je me lance là-dedans alors que je serais si tranquille à m'occuper seulement des personnes en maison de retraite. J'en ai parlé à Blanche. Elle me fait remarquer que ce job semble vraiment me motiver, me fait me sentir vivante. Elle me dit que mon histoire personnelle n'y est certainement pas étrangère. Mais ça, ce serait trop long à expliquer ici et peut-être que je n'en ai pas vraiment envie non plus pour le moment. De plus, si je perçois effectivement une relation, elle n'est pas encore vraiment claire pour moi.

J'ai donc vu mon pupille pour la première fois mercredi. Il a 17 ans et ne parle quasi pas le français. Il s'est fait aider par un commerçant du coin qui a très gentiment endossé le rôle de traducteur et ce assez correctement, il me semble. C'est parti mon kiki ! J'ai déjà trouvé une avocate. Maintenant il me faut un traducteur qui soit disponible rapidement et en même temps que l'avocate, avant qu'elle ne parte en congé. Je voudrais que les choses aillent au plus vite, car le p'tit gars en a déjà bavé ces dernières années ! Il se disait assez désespéré.

27/07/2016

Devinette

J'ai commencé une nouvelle activité de bénévolat, devinez laquelle ? Il y a tellement de possibilités que ce ne sera pas facile à trouver. Surtout que je ne crois pas en avoir parlé sur mon blog. Vous pouvez me poser des questions auxquelles je puisse répondre par "oui", "non" ou "plus ou moins". :) Voilà Daisy ! J'ai répondu à ton désir. Creuse-toi la cervelle maintenant. :)

Attention, ajout d'un premier indice en date du 28 juillet : il y a un rapport avec l'afflux actuel de réfugiés et mon activité concernera une catégorie d'entre eux.

La réponse a été trouvée ce vendredi 29 juillet. An et Chantal ont donné la réponse la plus proche. J'expliquerai tout ça dans une note un de ces jours ...

24/07/2016

Je vais bien

J'ai passé la journée d'hier avec ma fille aînée et son fils. Je lui avais proposé de l'aider à réorganiser son appartement puisque c'était un de ses projets depuis longtemps et qu'elle n'y arrivait pas toute seule. Nous n'y sommes pas vraiment arrivées non plus parce qu'il y avait trop d'encombrement. Elle avait eu une semaine de vacances et n'avait pas eu le courage de ranger chaque jour les jouets de Bébichon. Il y en avait partout. On s'est contentées, elle, de faire des courses et à manger. Moi de nettoyer, faire une promenade avec Bébichon et les chiens, pendant qu'elle faisait la sieste. Elle frôle l'épuisement et n'arrive jamais à récupérer vu qu'elle dort très mal et se réveille crispée et le corps douloureux. Elle va d'ailleurs passer un test du sommeil dans une clinique spécialisée vendredi. Ensuite, elle aura de nouveau une semaine de congé au cours de laquelle nous reprogrammerons une petite journée "réorganisation".

Nous avons aussi beaucoup parlé bien sûr. Ma fille est une grande bavarde. Elle m'expliquait qu'elle s'était sentie mal les 3 premiers jours après avoir appris la séparation de sa sœur et de son mari. Puis elle avait balayé tout ça, se disant que ça ne servait à rien de se morfondre alors même que sa sœur n'avait pas l'air si affectée que ça. Elle précisait qu'elle ne savait pas où allait ce qu'elle balayait.

Je lui explique que je fais justement le contraire. Je laisse toutes les émotions émerger sans faire le tri. Y compris celles qui me sont personnelles et qui sont "réveillées" par la situation de ma fille cadette. Chacun fait comme il le sent, compte tenu de ce qu'il vit, de ses possibilités du moment, etc

Moi, j'ai l'impression de curer les caves de mon inconscient.

Ceci dit, mes notes peuvent donner l'impression que je suis dans le 36ème dessous, parce que je ne relate que les émotions les plus fortes alors que maintenant ce ne sont plus que des moments. Intenses parfois, mais brefs. Le reste de mes journées sont "normales" avec beaucoup de pensées pour ma fille et ses enfants, bien sûr, mais sans tristesse. J'entrevois même tout ce qui pourrait ressortir de positif de tout ça.

Bref, je vais bien.