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02/08/2014

Je suis grillée !

La semaine dernière, mardi, un entrepreneur devait venir procéder à des aménagements dans notre cuisine : cloison, arrivée d'eau, de gaz et électricité. Il fallait donc retirer les placards fixés à cet endroit, mais surtout, d'abord, en déménager provisoirement le contenu ailleurs. Oui, mais où ? Et fallait-il tout garder ? Vu l'accumulation compulsive dont je souffre, le stress était grand pour moi, mais aussi pour mon mari, qui doit en subir les effets. On ne pouvait plus se retourner dans la maison. Toutes les places, coins et recoins étaient déjà investis. Comme je n'avais pas réussi à faire dégager un minimum, mon mari s'est mis à examiner le contenu des armoires placées dans le garage. Après son "examen" il est revenu vers moi tout ahuri. "Maintenant, je réalise l'ampleur du ..." Je complète sa phrase, qu'il a retenue, par délicatesse. ".... l'ampleur du désastre". Je suis grillée ! Ces armoires contenaient (notamment !) une panoplie impressionnante de boîtes métalliques vides. Toutes destinées à des rangements hypothétiques futurs ... jamais réalisés. Dans la cuisine, il avait déjà découvert une quantité invraisemblable de sacs en plastique. Je ne savais pas moi-même qu'il y en avait autant. Je peux parler au passé puisque j'ai finalement accepté de me séparer de la plus grande partie de ces boîtes et sacs.

Suite à un malentendu, l'entrepreneur n'est pas venu mardi. Les travaux sont reportés de 2 jours. Mon mari fulmine. Moi je sens un grand soulagement m'envahir. On aura 2 jours de plus pour éclaircir la situation. Après moultes discussions, des énervements de part et d'autre, des larmes et une bonne crise d'angoisse de ma part, nous arrivons à des solutions acceptables pour les deux.

Les 3 meubles de cuisine suspendus sont maintenant dans la buanderie et nous y avons mis le nécessaire vital en attendant la finalisation de la cuisine. Les meubles du bas sont installés dans la cabane de jardin, portes ôtées. Il y a des années que je demandais là des étagères qui m'auraient permis de ranger un peu plus facilement. Voilà, c'est chose faite. Il aura fallu cette circonstance pour que cela se réalise. Dans l'urgence et le stress. Mais c'est fait maintenant !