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03/02/2023

Electrochoc !

Dernièrement, ma fille aînée me disait en riant, lors d'une conversation dont j'ai oublié le sujet : "Tu sais bien moi, quand j'y vais, j'y vais à fond ! Au fond du fond même !" Je renchéris : "Même au-delà du fond parfois." Elle : "Naaan ! Ça c'est pas possible ! Une fois qu'on est au fond, on est au fond. Y a pas plus bas." Moi : "Parfois, il y a un double fond ..." Elle : "Ah oui, évidemment, s'il y a un double fond ..." Elle sait à quoi je fais allusion. On en rit et c'est bien.

Quelques jours plus tard, nouvelle allusion concernant les vidéos qu'elle regarde, ou peut-être dois-je dire regardait. Elle me dit :"Si tu savais comme je suis fatiguée de tout ça ! Vraiment fatiguée !" Eh bien tant mieux ! Il faut dire que pour le moment, elle a d'autres soucis qui lui occupent l'esprit. D'autres sources de stress qui alimentent son besoin d'adrénaline.

À son boulot, tout va pour le mieux. Elle a eu une évaluation excellente. Et de nouveaux collègues sont arrivés. Elle s'entend particulièrement bien avec l'un d'entre eux. Voilà qui fait plaisir !

Par contre, l'école l'a appelée pour lui exposer la situation de son fils. Il n'aura pas son CEB ! Elle avait été prévenue au sortir de sa 5ème primaire (qu'il doublait) que ça lui pendait au nez. Et comme son travail n'était pas à la hauteur cette année scolaire-ci, il serait dans l'impossibilité d'atteindre les objectifs requis.

Ma fille était hors d'elle ! L'institutrice semblait dire que l'affaire était déjà pliée en juin. Qu'il n'y avait plus rien à faire. Elle l'ignorait. Plus tard, la directrice nuançait en précisant que vu son manque de travail, ses absences injustifiées, les travaux non faits, il n'y arriverait probablement pas. C'est autour de ce "probablement" que tournait la colère de ma fille. Probablement pas, certainement pas ... Cela signifiait-il que l'école ne s'investissait plus pour lui, parce qu'il n'y avait plus aucune chance ?

Il faut dire que ma fille ne s'occupe pas du tout de sa scolarité. Elle ne regarde même pas le résultat de ses interrogations, ne lui demande pas ce qu'il a à faire, rien. L'année dernière, elle disait qu'elle allait prendre un professeur particulier. Mais en septembre, n'ayant fait aucune démarche, elle m'a demandé de m'en occuper. J'y suis donc allée tous les mercredis après-midi, sauf ceux où il était malade ou qu'il y avait un autre obstacle. Évidemment, je ne peux pas toute seule, en une après-midi faire faire les devoirs et étudier les leçons d'une semaine, y compris la lecture d'un livre, les exposés, etc.

Elle a reçu un bon électrochoc et se démène maintenant pour remédier à la situation. Mardi, elle m'a proposé de l'accompagner à l'école à la réunion qu'elle a sollicitée, comme le lui a suggéré le CPMS (centre psycho-médico-social). Je n'aurais pas osé le lui demander, craignant de marcher sur ses plates-bandes maternelles, mais je suis bien contente qu'elle me le propose. J'aimerais entendre comment ils expliquent les choses et si ça vaut la peine de se démener corps et âme pour quelque chose qui serait déjà décidé.

Entretemps, son nouveau collègue a proposé d'entrer dans la danse. Il s'occuperait du néerlandais (il est scolarisé dans cette langue). Moi je m'occuperais des maths. Et elle ferait le suivi quotidien. Wouaw ! Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais wouaw quand même ! Elle a promis à son fils que pour un temps de travail donné, elle jouerait avec lui pendant un temps équivalent. Pour le moment, tout ça est plutôt de bonne augure. On verra ...