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25/02/2012

L’oubli vient vite, parfois

Début janvier, j’envoie un mail à tous mes collègues proches. En annexe, un fichier word, composé d’une photo (leur cadeau d’au revoir) sur lequel j’écrivais mes vœux.

Dans un premier temps, une seule personne me répond sur les huit : la dernière arrivée, que je ne connais que depuis quelques mois. Quelques semaines plus tard, Cheffounet me répond, se confondant en excuses de n’avoir pas répondu tout de suite.

Le 2 février, je suis invitée à un repas au cours duquel je dois recevoir une médaille, comme d’autres membres du personnel. J’en profite pour aller dire bonjour à mes collègues. Pas de chance, les unes sont absentes pour temps partiel, d’autres sont malades. Il n’y a que Cheffounet, encore plus débordé qu’avant et petite collègue, qui, soit dit en passant, n’a pas l’air plus en forme que par le passé, mais je ne peux pas discuter avec elle car sa mère est là et elle n’est pas au courant de la situation de sa fille. J’apprendrai plus tard que ça ne se passe toujours pas bien avec son « épouse ». D’aucun affirment qu’elle a été abusée par une soi-disant lesbienne dont le seul but serait d'obtenir la nationalité belge.

Je lui demande si elle a reçu mon mail dont je parle plus haut. Elle l’a bien reçu, mais n’a pas pu ouvrir le fichier. Elle l’a cependant vu sur l’ordinateur de collègue moyenne qui, elle, a pu l’ouvrir. Cette dernière, lors du verre d’adieu, avait pleuré à chaudes larmes en me demandant de donner de mes nouvelles. Et voilà qu’elle ne répond même pas à mes vœux. Bizarre !

Je n’espérais pas laisser un souvenir impérissable derrière moi, mais quand même. Je suis étonnée de cette absence de simple savoir-vivre. Je ne crois pas non plus qu’on ne m’aimait pas à ce point, même si je n’étais probablement pas la star du service. J’avais quand même de bonnes relations avec tout le monde, sauf les quelques clashes avec petite collègue, qui ont abouti à la longue à des relations bien plus équilibrées.

Bref, on est peu de chose… La seule collègue qui est devenue une amie et qui a pris sa retraite en même temps que moi, je l’ai déjà revue. Les autres, je crois que c’est fini. Je ne pensais déjà pas répondre à l’invitation pour le repas annuel des pensionnés. J’ai maintenant encore moins de raisons d’hésiter.

Je retiendrai cependant les petits mots qu’ils ont écrit sur ma carte, et surtout celui de Cheffounet, qui m’a mis la larme à l’œil : « Tu resteras toujours à mes yeux, la personne de valeur, attachée à ses principes de justice et de respect. Profite de ta retraite avec tes enfants et petits-enfants et n’hésite pas à leur faire passer quelques petits messages de vie. À bientôt » .

Commentaires

Arf.. Oui, cela se passe souvent ainsi.. Je l'ai vécu aussi et plusieurs fois.. Je me dis que même si on avait des affinités ben c'était au boulot et sorti de là, de contexte, ben les collègues qu'on laisse derrière nous passe à autre chose.. Mais le manque de savoir-vivre est difficile à accepter.. Moi dans une boite, je ne l'ai pas accepté : j'ai renvoyé un mail lOl en disant le fond de ma pensée.. Là, tout le monde m'a répondu en se confondant en excuses lOl
Bisous

Écrit par : mOua | 26/02/2012

passeNT..

Écrit par : mOua | 26/02/2012

Bonsoir Quantique,

Je ressens la même déception que toi et je me pose les mêmes questions, ou bien j'arrive à la même constatation, on est bien peu de chose.

J'avais voulu faire un pot pour mon départ en province avec quelques copines de voisinage, certaines avaient dit OK, d'autres étaient malades, d'autres encore n'ont jamais répondu à mon SMS. Puis lorsque j'ai quitté ma ville, aucune ne m'a plus demandé de mes nouvelles.

En revanches, d'autres amies se sont révélées et sont en lien constant.

C'est étrange, quand on n'est plus présent physiquement, comme l'oubli vient vite ... La roue tourne, comme ont dit.

Bises

Écrit par : Lola | 26/02/2012

C'est vrai que la distance se fait avec des anciens collègues quand on part à la retraite :( Je garde un merveilleux souvenir de ma fête de départ. Cette semaine, alors que cela fait 7 ans que je suis partie, et à la retraite, et de ma région natale, de retour dans cette ville où j'ai exercé mon activité professionnelle pour deux semaines de vacances, j'ai la délicieuse surprise d'être invitée de partout... par d'anciens collègues, tous heureux de me retrouver. Comme quoi !!! Le départ et la distance autant kilométrique que temporelle n'est pas forcément signe d'oubli :) Tes collègues ont peut être besoin de temps... Au début, on m'avait beaucoup reproché mon départ précipité, il leur a fallu le temps de "digérer". Je n'avais plus de nouvelles. Des bisous Quantique

Écrit par : Symphonie2 | 27/02/2012

Tu étais sans doute plus populaire que moi. Je n'en demandais pas tant, mais une petite réponse à mes vœux m'aurait fait plaisir. Ceci dit, je sais qu'elles sont débordées depuis les 3 départs simultanés à la retraite non remplacés. Bisous la miss.

Écrit par : quantique | 27/02/2012

pffffffffffffffffffffffffff c moche

Écrit par : chloé / | 29/02/2012

Bah, c'est un peu tristounet, mais ça ne m'affecte pas trop quand même ...

Écrit par : quantique | 29/02/2012

oh... c'est dur... On ne peut pas être aussi peu de chose... si...

Écrit par : lamarie | 03/03/2012

Faut croire que si ... C'est un peu décevant, mais ce n'est pas catastrophique non plus, hein !

Écrit par : quantique | 05/03/2012

Les commentaires sont fermés.