18/08/2014
Vilaine ! Regardez ce qu'elle a fait !
Voyez ce que sont devenues les petites cuillers en bois dont Bébichon se servait pour jouer au tambour. Comment va-t-il faire maintenant ? Et qui est la coupable ?
22:34 | Lien permanent | Commentaires (16)
11/08/2014
Les bébés et moi (2) Réponse à Chaourcinette
Chaourcinette : étrange effectivement, cette manière de t'annoncer qu'elle avait perdu le bébé...
étrange plutôt de ne PAS m'avoir annoncé la "perte" du bébé, alors qu'elle m'avait pourtant dit être enceinte. Je pense, comme je l'ai écrit dans ma note, qu'elle n'a pas dû savoir tout de suite qu'il lui serait possible d'avorter. Sinon, elle ne m'aurait sans doute rien dit du tout dès le départ.
et faire sortir ce lait devant toi est très surprenant..comme si elle allait jusqu'au bout d'un acte (voulu? ou pas...) perte de l’embryon,et fin de l'histoire en expulsant le lait qui la liait à cet embryon....
Il faut que je précise, si je me souviens bien. Nous n'avions pas de salle de bain. Ma mère se trouvait dans la cuisine quand je suis passée par là et qu'elle était occupée à vider ses seins. Je me suis arrêtée pour regarder ; elle m'a montré. La nudité était normale à la maison (sauf celle de mon père). Il ne s'agit donc pas d'exhibition voulue de la part de ma mère. L'avortement, lui, était voulu, bien sûr.
comment as tu vécu ça ??
Comme je le disais dans ma note, ce lait me paraissait malsain. Je me disais avec un peu de dégoût : "c'est ça que le bébé aurait reçu ?" Sinon, je ne me souviens pas précisément des sentiments qui m'ont animée à ce moment.
as tu nourri tes petits par la suite ?
Oui, je leur ai donné le sein à toutes les deux, naturellement, sans que la question ne se pose.
je me demande comment tu t'es investie dans ta première grossesse ? à 3 ans près, c'était ce petit enfant disparu....as tu fais le lien avec ?
Je ne me souviens pas avoir pensé au bébé de ma mère quand j'ai été moi-même enceinte. Tu suggères que ma première fille serait un bébé de remplacement ? Hou là ! Dans mes rêves éveillés, j'imaginais mon petit frère ou ma petite sœur être le jeune oncle ou la jeune tante de mes filles. Il ou elle aurait été souvent avec nous. Comme la différence d'âge aurait été d'environ 6 ans (non pas 3), la relation aurait plus été de l'ordre cousin/cousine, voire fraternelle ...
t'es tu sur investie dans la relation avec ton premier enfant?
Il ne me semble pas. Un premier enfant, c'est toujours l'inconnu, l'angoisse est plus grande. Pour le deuxième, on a plus d'expérience. Tu penses sans doute aux difficultés que ma fille rencontre encore maintenant, sa dépendance et tout ça ?
tu étais attirée par les petits en difficulté....Pourquoi?
Je n'en ai aucune idée. C'est une sensibilité qui s'est installée petit à petit, je crois. Mais je ne sais pas pourquoi.
as tu toujours un manque pour ne pas l'avoir fait puisque la vie t'a entraînée ailleurs ?
Au cours de ma carrière de fonctionnaire, j'ai toujours pensé que je ne faisais pas ce que j'aimais, mais que je n'avais plus le choix, une fois sur le chemin, càd l'envol du nid parental et le mariage. J'ai quand même fait du mieux que j'ai pu, me disant : "quand on n'a pas le travail qu'on aime, il faut aimer le travail qu'on a". Maintenant, tout ça est derrière moi et je n'ai pas de regrets.
plein de questions hein ? mais toi seule a les réponses !! bises !
Plein de questions, en effet. Intéressantes d'ailleurs ! Mais il y en a une autre : d'où me vient ce premier "désir d'enfant", si l'on peut s'exprimer ainsi, l'enfant de ma mère, puisque cela ne te semble pas normal à cet âge. Cette question jusqu'à présent ne m'avait pas semblé outre mesure hors norme. Je n'ai pas la réponse non plus ...
13:52 | Lien permanent | Commentaires (4)
10/08/2014
Démission
Ma fille me racontait une conversation qu'elle avait eue avec sa sœur au sujet de l'éducation qu'elle donne à Bébichon. Depuis des mois, je ne dis rien, mais comme elle en parlait, je n'ai pas pu m'empêcher de donner mon opinion. Très souvent, elle refuse quelque chose à Bébichon pour le lui accorder ensuite quand il insiste.
Elle ne se reconnaissait pas dans ce comportement et avait demandé l'avis de son amie qui, elle non plus, ne voyait pas les choses comme moi. Elle en a conclu que cela se passe seulement en ma présence. Et aussi quand elle est avec sa sœur. Mais elle ne s'en est jamais rendu compte. Je suis plutôt perplexe par cette absence de conscience, mais comme j'ai décidé de la croire, je la crois. Il se pourrait que ce soit du déni. Elle admet quand même qu'il lui arrive d'agir comme ça quand elle est sur les nerfs ou déprimée (ce qui est très souvent le cas) et qu'elle veut la paix. Elle "suppose" qu'il en est de même quand elle est avec moi. Comme elle veut que je l'écoute, elle accorde à Bébichon ce qu'il demande, après le lui avoir refusé, afin qu'il la laisse tranquille.
Elle trouve qu'elle est une bonne mère et ne comprend pas que je la traite de mère démissionnaire. Je m'énerve. Je n'ai pas dit qu'elle était une "mauvaise mère", ni même une mère globalement démissionnaire. Je n'ai d'ailleurs pas employé ce mot. Je lui ai seulement donné un fait récurrent. Elle finit par me demander des exemples. J'en trouve un, assez ancien, qui est assez précis. Elle ne s'en souvient pas. Je lui en donne un autre, très récent. Elle me répond : "ça, c'est possible".
Après plusieurs conversations sur ce thème, nous finissons par mettre les choses à plat et à éclaircir les malentendus. Je lui dit que je suis désolée qu'elle se soit mise dans tous ses états. Que j'essaie d'éviter de faire des remarques, mais un moment donné, je sature et je lâche le morceau. Est-ce que j'en ai le droit ? Elle me répond que j'en ai tout à fait le droit, mais qu'elle préfère que je ne le fasse pas au moment même. Mon mari me dit que si je diffère, il y aura "oubli" ou explications sur l'interprétation ou sur le fait même. Il a raison, mais je ne me vois pas intervenir immédiatement. C'est trop brusque. Et en plus, en présence de Bébichon. Je n'ai d'ailleurs pas l'intention d'intervenir à chaque coup. L'important est qu'elle ait maintenant matière à réflexion. Si elle ne s'en est jamais rendu compte jusqu'à présent, je pense que dorénavant, elle s'en apercevra au moment où ça se passera ...
22:07 | Lien permanent | Commentaires (4)