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22/09/2019

J'ai besoin de le dire ...

Monsieur l'éducateur scolaire,

Tout d'abord, veuillez croire au fait que je n'avais pas l'intention de vous mettre en cause lors de mon entrevue récente avec le sous-directeur. C'est seulement suite à son incitation à me renseigner par moi-même plutôt que d'attendre de l'école qu'elle m'informe. En tant que tutrice, je pensais pouvoir bénéficier de ce droit, au même titre que les parents, mais monsieur B*** est d'un avis différent. Je lui ai donc exprimé les difficultés que cela représentait d'obtenir des infos quand on ne vit pas avec l'enfant dont on s'occupe. De fil en aiguille, j'en suis venue à parler, à titre d'exemple, de la liste des absences de G*** que je vous avais demandée à plusieurs reprises par mail et par téléphone sans les obtenir. Vous m'aviez alors invitée à me rendre à l'école pour un entretien, ce que j'ai fait. Quel ne fut pas mon étonnement que vous me demandiez pourquoi j'avais besoin de cette liste. La réponse était tellement évidente ! Poseriez-vous cette question à un parent qui s'inquiète et souhaite vérifier les présences de son enfant à l'école ? Finalement, vous m'avez crayonné une petite liste, vite fait. Cela vous a pris 2 minutes. Moi, j'ai fait 2 x 1h30 de déplacement + le temps d'attente + l'entrevue elle-même. Je pensais que vous aviez quelque chose à discuter, mais ce n'était visiblement pas le cas. Nous avons quand même parlé de G*** puisqu'on était là. Je ne m'explique toujours pas pourquoi vous ne m'avez pas envoyé ces dates par mail et au moment opportun. J'aurais pu tenter d'intervenir bien plus tôt pour faire comprendre à G*** l'intérêt qu'elle avait à ne pas prendre les cours à la légère. Quant à votre soi-disant innocence par rapport à ma plainte, n'en parlons pas. Si je n'ai pas insisté, c'est que je sentais bien que ça ne servirait à rien et que tout cela se passait devant G*** qui n'avait rien à voir avec l'histoire.

S'il y a une chose que je me reproche, moi, par rapport à G*** c'est bien de ne pas vous avoir harcelé avec davantage de pugnacité !

J'étais embêtée que monsieur Bar vous appelle pour que vous vous expliquiez car, prétendait-il, si vous étiez fautif, il comptait vous interpeller et éventuellement prendre des sanctions. Je suis rassurée, vous n'aurez pas de remontrances de sa part, vu qu'il n'a même pas capté qu'effectivement vous ne m'aviez pas répondu à la demande que je vous avais faite. Heureusement que ce monsieur n'est pas juge ! À moins que tout cela n'ait été qu'un effet de manche ?  Vous avez, quant à vous, bien noyé le poisson en prétendant m'avoir répondu.

Lors de cet échange à propos des mails restés sans réponse concrète - je ne parle pas de la réponse disant que vous n'aviez pas le temps en ce moment - je n'ai pas apprécié que vous m'attaquiez sur un tout autre sujet, celui de l'équivalence, pour lequel je vous aurais mis "des bâtons dans les roues". Quelle tentative manipulatoire de détourner le sujet ! Et quelle mauvaise foi ! Par mail, je vous avais expliqué ce qui me motivait et les démarches que j'avais faite. Vous m'aviez répondu que vous compreniez ma position et que vous transféreriez mon mail à votre hiérarchie. Ensuite, je n'ai plus entendu parler de rien. C'était donc de l'hypocrisie ?

Je remarque aussi que vous (Quand je dis "vous", je parle de l'école, je ne sais pas qui en particulier) n'avez jamais obtenu de réponses à vos lettres, même recommandées, ni à vos appels téléphoniques à l'oncle de G*** qui l'héberge. Pourtant vous avez réussi à obtenir, à force de harcèlement, le paiement de l'équivalence des diplômes, soit 51 €, somme jetée par les fenêtres vu qu'elle n'a pas fait d'études secondaires ailleurs qu'en Belgique. Il n'y avait aucune équivalence à obtenir. Vous étiez d'accord, mais il vous fallait le document parce que c'était la règle. Ce qui m'interpelle c'est que pour faire payer, vous êtes bien plus résolu que pour tenter de conscientiser l'oncle de G*** au sujet du manque de travail de sa nièce et de ses absences ! On voit où l'école met les priorités ! Personnellement, j'envisageais d'interpeller les autorités compétentes au sujet de cette aberration. De votre côté, vous avez préféré vous en tenir à la règle que vous avez vous-même jugée absurde. C'est votre choix ...

Je n'ai pas envoyé ce mail et je ne l'enverrai pas. En tout cas pas tel quel. J'avais juste envie de voir l'effet que ça me ferait de l'écrire sans me censurer ...