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27/10/2015

Il ne va pas se mettre à me harceler ?!

Mon mari voulait pouvoir rentrer la voiture dans le garage à la fin du mois d'octobre. Il l'avait présenté comme une véritable exigence lors de notre discussion d'il y a 5 ou 6 semaines (celle où il avait été le moins tolérant, le plus accusateur). Ensuite, il y eut la discussion du 4 octobre où il s'était montré un peu plus compréhensif et à la suite de laquelle je m'étais engagée à suivre une thérapie, ce que j'ai commencé.

Hier matin, je m'étais concocté un joli petit programme pour la journée, mais j'avais un peu oublié l'affaire du garage. Dans l'après-midi, ça m'est revenu et je me suis dit :"Bon, je vais quand même m'y mettre car la semaine prochaine, j'aurai Bébichon et ce n'est pas avec lui que ça va avancer. Et au lieu de commencer à chipoter dans tous les sens, comme je fais d'habitude, sans résultat final probant, je vais commencer par examiner le contenu d'une seule étagère". Je n'ai réussi à examiner à fond qu'une seule caisse et à la réduire de moitié. Mais je ne désespère pas. Ce n'est pas parce que j'ai vu 2 fois une psy que j'ai la clé de mon problème.

Le soir, je raconte ma démarche à mon mari. Je lui parle aussi de la brocante que je prépare. Il me fait remarquer que depuis que je suis allée chez la thérapeute, appelons-là madame Blanche, il ne me tanne plus. Sauf que là, il commence à me suggérer de lui demander ce qu'elle pense de mes brocantes. Je lui signale qu'elle ne va pas me dire ce qu'elle en pense. C'est à moi de le faire. Elle ne donne pas son avis. Elle écoute et pose de temps en temps une question pour approfondir ou mettre quelque chose en évidence. D'ailleurs, je lui en ai parlé. Je me rends d'ailleurs bien compte que c'est une stratégie comportementale de ma part, non un acte thérapeutique. Je ne me guéris pas en faisant ça. Je pallie. Il est content d'apprendre que je lui en ai parlé, mais ne peut s'empêcher de donner son avis à lui. Je lui rappelle quand même que j'ai vendu un vélo sur un site de seconde main. Et aussi 4 chaises qui encombraient carrément le salon. Ce n'est peut-être pas beaucoup, mais ce n'est pas rien non plus.

Lui : "Les gens qui font des brocantes et des brocantes et des brocantes, finalement, il ne se débarrassent jamais de tout. Tout ce temps passé à préparer, puis à passer son dimanche à essayer de vendre. Ce n'est pas rentable. Alors qu'on pourrait simplement donner. D'ailleurs, quand tu as fait ta brocante, je n'ai pas vu la différence." Je précise que pour lui "donner" ne constitue pas un acte de générosité, mais une façon simple  de se débarrasser. Il n'a même aucun problème à jeter.

Moi : "Evidemment que tu n'as pas vu la différence. C'est parce qu'il y a tant de bazar que ce qui est parti ne se remarque pas." Je sais bien que ce n'est pas rentable par rapport à l'investissement en temps et en énergie. Ce n'est pas le but d'ailleurs. Mais ce qui est parti est parti. C'est tout ce que je vois.

Il admet que dans le garage, par rapport à une époque, il y a eu de l'évolution malgré tout. Ah, quand même !

Je vois qu'il est de nouveau dans sa logique que je qualifierais de ... logique. Vous me suivez ? Heureusement, nous échangeons assez calmement et ça ne s'éternise pas. Il doit se dire que j'ai quand même fait la démarche de consulter. Qu'il va me laisser un peu tranquille. Mais pendant combien de temps ? ...