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09/02/2015

Ma fille vs Bébichon

"... ils s'en vont, comme un couple joyeux, chercher leurs frites" C'est ainsi que je terminais ma note du 1er février, en parlant de ma fille et de son fils. Je rappelle aussi que ma fille avait déclaré que Bébichon était redevenu le gentil petit garçon qu'il était avant. Ça n'aura pas duré longtemps ...

En effet, il a recommencé sa mauvaise tête avant même d'arriver à la maison. Il s'est endormi dans la voiture. Quand elle l'a réveillé, non loin de la friterie, il ne voulait pas sortir de la voiture. Une fois extrait malgré tout, il ne prétendait pas avancer. Ma fille l'a prévenu que s'il ne se bougeait pas, il n'aurait pas ses frites bien aimées. Il s'est obstiné. Elle a tenu bon et ils sont rentrés bredouille. Il a fait une crise de colère pas piquée des vers.

Jeudi matin, il se réveille tout pâle avec une envie de vomir. Ma fille me l'amène. À aucun moment de la journée il ne manifestera un quelconque malaise. Tout se passe bien, comme d'habitude.

Quand elle vient le chercher, j'invite ma fille à participer au jeu auquel nous étions occupés à jouer. L'ambiance est bonne. Quand la partie est finie, ma fille veut s'en aller. Bébichon commence son cirque. Il se traîne par terre et refuse de se relever. Je m'apprête à lui mettre ses chaussures. Il dit qu'il va le faire tout seul. Je le laisse faire. Il change d'avis et déclare qu'il n'y arrive pas, sans même avoir commencé. Ma fille hausse le ton. Il s'en contrefiche. Assez rapidement elle s'énerve. Elle me regarde : "Mais qu'est-ce que je dois faire maintenant ?" Je lui réponds que je n'en sais rien. Une fois qu'elle est là je n'ai plus aucun impact. "C'est tout le temps comme ça maintenant, je n'en peux plus, je suis paumée." Je lui dis : "Ecoute, ramasse ses affaires et va attendre dans la voiture."

Cinq minutes plus tard, je lui amène Bébichon, habillé de pied en cap, sourire au lèvres. Je l'installe à l'arrière, dans le siège pour enfant et ils s'en vont, "comme un couple joyeux" (bis).

Le lendemain, ma fille me demande au téléphone comment j'ai fait. Pour une fois qu'elle me questionne, je ne suis pas trop fière d'avouer ma tactique. J'ai déclaré à mon petit-fils que s'il n'était pas prêt dans les 5 minutes, sa maman allait partir en le laissant ici. Il m'a scrutée quelques secondes avant de se dire que c'était peut-être risqué de continuer à résister. Il a enfilé ses chaussures et sa veste sans plus tergiverser. Je ne le manipule jamais comme ça, je n'en ai jamais besoin, mais cette fois je ne trouvais pas de méthode pour obtenir sa collaboration. Il fallait que ce soit assez rapide et je n'avais pas envie de le prendre de force. Dans la voiture, il a regardé sa mère d'un air interrogateur. Elle n'avait plus l'air fâché, mais il lui a quand même demandé spontanément pardon.

Le lendemain il a été moins difficile et le WE il a été très bien, me dit ma fille. Nous avons encore discuté éducation. Je crois que maintenant elle se remet vraiment en question. Mais bien entendu, ce n'est pas facile de changer un système déjà bien installé...