29/04/2014
Méditation 3g : suppression de toutes mes notes !
AVERTISSEMENT :
JE NE CRITIQUE ABSOLUMENT PAS LA MéDITATION 3 G !
COMMENT LE POURRAIS-JE PUISQUE JE NE L'AI PAS TESTéE.
Dans un premier mail, j'ai été "poussée" à supprimer ma première note concernant la critique que je faisais du marketing mis en œuvre pour vendre les CD's de méditation 3g. J'ai récemment à nouveau été interpellée par mail afin de supprimer les 3 autres notes que j'avais écrites à ce sujet.
J'avais, paraît-il, contrevenu à plein de lois concernant l'internet et je faisais plus de tort que je n'imagine à l'inventeur de la méditation 3g. Je me demande quand même comment on peut évaluer "ce que j'imagine" ainsi que "le tort que je cause".
Ainsi, je n'avais pas le droit de diffuser les échanges de mails que j'avais eus avec la société, ceci étant considéré comme une violation de correspondance privée. Il s'agit donc d'une contrefaçon (article 226-15 alinéa 2 du code pénal). Ah bon ? On pourrait considérer comme privé des échanges portant sur le marketing du produit, avec 3 personnes différentes dont je ne connais même pas l'identité et qui ne connaissent que mon pseudo ?
De plus, comme je n'ai pas demandé l'autorisation aux auteurs des mails, je suis en infraction pour avoir reproduit des "œuvres d'auteurs", propriété de ceux-ci (articles L.335-1 du code de la propriété intellectuelle). Mince !
Le titre de mes notes était, paraît-il, tendancieux, non objectif et discréditait la méthode 3g sans aucun fondement (infraction à l'article 1382 du code civil). Pourtant, je disais clairement dans mes notes, ainsi que dans plusieurs commentaires, que je ne connaissais pas le produit et que je ne parlais que du marketing. À cela, il m'a été opposé qu'en dénigrant les agissements d'une personne, on attaque la personne elle-même. J'ai manifesté et expliqué mon désaccord, sans obtenir plus de réaction sur cet aspect des choses.
D'autre part, j'ai laissé se développer des fils de commentaires négatifs (illicites donc) qui engagent ma responsabilité (article 6-I-2° de la loi du 21 juin 2004 sur la confiance dans l’économie numérique et à la jurisprudence qui s’y rattache). Ça c'est vrai. J'ai laissé tout le monde s'exprimer. En revanche, je n'ai jamais encouragé les propos vraiment dénigrants et suis toujours restée modérée dans mes propos. J'ai d'ailleurs été moi-même insultée dans l'affaire par quelque défenseur de la méditation 3g. Mon idée était seulement d'avoir un débat ouvert et contradictoire. Mais ça, ce n'est apparemment pas possible sur internet. Vu la visibilité, on ne peut sans doute que dire du bien. Le négatif, je cherche encore comment faire pour l'exprimer. La présente note est une tentative. Car il faut dire que je suis très frustrée par ce manque de liberté d'opinion, tout en comprenant bien qu'il est nécessaire de protéger les gens attaqués à tort. Quoique, il me revient à l'esprit que le tout premier mail qui me demandait de supprimer ma note, disait que j'avais le droit de dire ce que je pense de la méthode. Mais ma liberté d'opinion ne va apparemment pas jusqu'à dire ce que je pense du marketing. Ou alors, en essayant d'éviter tous les écueils cités plus hauts. On me signale incidemment (pour m'encourager à supprimer ma note sans doute) que Doctissimo avait également écrit un article critiquant le marketing en question et avait accepté de le supprimer à la suite de leur intervention. Cela m'a fait bien plaisir, non pas que Doctissimo l'ait supprimé, mais qu'il l'avait écrit. Cela me conforte dans mon idée.
Autre reproche que l'on me fait : un des commentaires reçus "révèle" le nom véritable du promoteur de la 3g. Or, seul l’auteur d’une œuvre publiée sous pseudonyme a le droit de révéler sa véritable identité (article L.113-6 du code de la propriété intellectuelle, notamment) et je commets donc une fois de plus le délit de contrefaçon cité plus haut. Pour ma défense, j'avance que ce nom apparaît sur la toile sur des sites faisant la promotion de l'auteur. Je n'ai pas reçu de réponse à cet argument ...
La raison pour laquelle j'ai accepté, après réflexion, de supprimer mes notes est le fait que je ne me sens pas le droit de faire (éventuellement) autant de tort que supposé, au vendeur de CD en question, si sa démarche est aussi spirituelle qu'il le déclare. En effet, je ne peux apprécier la valeur de la méditation 3g, ne l'ayant pas testée. Et finalement, il ne s'agit que d'un CD qui, s'il était à la hauteur de son marketing (ce qui n'est pas forcé bien sûr), ne mettrait quand même pas en danger (à ma connaissance) la vie, la santé, l'intégrité physique, mentale ni même financière de l'acheteur.
P.S. : j'ai questionné Hautetfort à ce sujet. Ils ne m'ont pas répondu.
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