09/08/2013
Douche dans un pays lointain (rêve d'il y a 11 jours + interprétation)
Je n'ai pas analysé ce rêve comme je le fais d'habitude, en décortiquant dès le départ chaque élément qui pourrait être considéré comme symbolique. J'ai laissé le chemin se faire dans mon esprit. C'est seulement à la fin que j'ai vérifié quelques symboles dans mes bouquins. J'aime bien cette méthode, plus intuitive, qui intègre mieux ma vie éveillée à ma vie onirique. L'inconvénient c'est que j'arrive moins à faire le lien avec les événements de la journée qui précéde le rêve, car je ne me souviens pas forcément de ce qui s'est passé.
Pour rappel, je retranscrits d'abord le rêve, à l'exclusion du passage en bleu, que j'avais pris tant de plaisir à inventer. Je signale en passant que je sais maintenant avec certitude quelles sont les blogueuses qui ont lu le compte-rendu de ce rêve et avec moins de certitude, qui ne l'a pas lu ;o) :
Je suis avec mon mari dans un pays lointain, en Asie, l'Inde je crois. Je ne connais pas la langue du pays. Tout le monde y connait l'anglais. Malheureusement mes propres connaissances sont insuffisantes. Je le regrette car il est question d'un travail intéressant, qui aurait pu me plaire, dans ce pays qui me plaît aussi.
J'arrive la première devant la chambre d'hôtel. Je me plonge, assise, les jambes allongées, dans une boîte en carton basse et longue, remplie d'eau. Pour me rafraîchir sans doute. Mon mari arrive et réprouve ma baignade dans ce "produit". Moi qui croyais que c'était de l'eau, je m'inquiète. Je projette de me laver dès que nous serons dans la chambre. Seulement voilà, par la fenêtre, mon mari guette le bus que nous devons prendre. Dès qu'il arrivera, il nous faudra courir vers lui. Pas le temps de passer à la salle de bain. Je ne résiste pas toutefois et prends le risque. La salle de bain est assez luxueuse. J'aurais aimé me prélasser dans la baignoire, mais je n'aurai certainement pas le temps. Je choisis donc la douche. Je me déshabille, ouvre le robinet et m'enduit de gel douche.
C'est alors que la porte s'ouvre. Je crains que mon mari ne m'annonce l'arrivée du bus. Comment vais-je m'en sortir ? Devrai-je m'habiller sans rincer le savon, au risque de m'abîmer la peau ?
Mon mari (qui ne ressemble pas à mon mari dans la vie éveillée) arrive dans la salle de bain. Il m'annonce très gentiment que je ne dois plus stresser. Aucune importance si nous ne prenons pas le bus. Nous partons, à deux, nous promener tranquillement dans la ville ...
Le début du rêve me parle de mes lacunes (mémoire ?), de mes impressions de ne pas être à la hauteur (ce qui est le cas dans bien des domaines), de ne pas être "chez moi" (pays étranger), ce qui est le propre de ma vie. Et d'être même moins outillée que les autres (ceux qui connaissent l'anglais). Peut-être est-il question, de ce fait, d'opportunités ratées. Il se pourrait que cela ait un rapport avec la candidature que j'ai envoyée au mois de mars au poste de tutrice d'enfants étranger non accompagnés. Je n'ai jamais reçu de réponse et j'ai donc supposé que d'autres avaient des atouts que je n'ai pas. Je me demande aussi s'il ne s'agit pas de comprendre trop peu une langue (avoir un état d'esprit trop étroit) qui me permettrait de communiquer avec plus de monde.
En partant du principe que tous les protagonistes sont une part de moi-même, on peut considérer que ma part féminine (moi dans le rêve) se laisse guider et je dirais même opprimer par ma part masculine (mon mari). Il me semble que je me mets un peu en danger en me plongeant dans l'inconscient, dans les émotions des autres qui pourraient me faire du tort. C'est probablement de ma fille aînée qu'il s'agit. Elle qui explore constamment les couches de sa vie intérieure et partage ses questionnements et ses découvertes avec moi. L'hôtel est un passage momentané, une tentative de changer de vie, avant le retour "à la maison".
Ma part masculine pose sur ma part féminine un regard désapprobateur et me fait prendre conscience du risque que je cours. Du coup, je tiens à me laver de ces scories, même si ma part masculine me dit que je n'ai pas le temps, qu'il y a les chemins bien établis de la vie qu'il faut parcourir (le bus). Prendre ma douche est le reflet d'un besoin de purifier mon psychisme.
Le rêve se termine positivement, puisque finalement ma part masculine se radoucit et se réunifie à ma part féminine en allant faire une balade à la découverte de cette ville étrangère. Cela m'indique que je dois découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux paysages intérieurs.
08:48 | Lien permanent | Commentaires (2)
08/08/2013
Ils sont toujours là
Je n'en parle plus, mais ils sont toujours là, mes p'tits cocos, mes p'tits mickis.
Et ils profitent bien du beau temps.
De gauche à droite :
Flash, le trouillard, toujours un peu à l'écart, baptisé par Tifitou,
Robin, le tout doux, mais assertif quand même, baptisé par Tifiouane,
Max, le grand chef, la terreur de Flash, baptisé par mon mari.
10:57 Publié dans Mes amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (4)