Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/07/2016

Je vais bien

J'ai passé la journée d'hier avec ma fille aînée et son fils. Je lui avais proposé de l'aider à réorganiser son appartement puisque c'était un de ses projets depuis longtemps et qu'elle n'y arrivait pas toute seule. Nous n'y sommes pas vraiment arrivées non plus parce qu'il y avait trop d'encombrement. Elle avait eu une semaine de vacances et n'avait pas eu le courage de ranger chaque jour les jouets de Bébichon. Il y en avait partout. On s'est contentées, elle, de faire des courses et à manger. Moi de nettoyer, faire une promenade avec Bébichon et les chiens, pendant qu'elle faisait la sieste. Elle frôle l'épuisement et n'arrive jamais à récupérer vu qu'elle dort très mal et se réveille crispée et le corps douloureux. Elle va d'ailleurs passer un test du sommeil dans une clinique spécialisée vendredi. Ensuite, elle aura de nouveau une semaine de congé au cours de laquelle nous reprogrammerons une petite journée "réorganisation".

Nous avons aussi beaucoup parlé bien sûr. Ma fille est une grande bavarde. Elle m'expliquait qu'elle s'était sentie mal les 3 premiers jours après avoir appris la séparation de sa sœur et de son mari. Puis elle avait balayé tout ça, se disant que ça ne servait à rien de se morfondre alors même que sa sœur n'avait pas l'air si affectée que ça. Elle précisait qu'elle ne savait pas où allait ce qu'elle balayait.

Je lui explique que je fais justement le contraire. Je laisse toutes les émotions émerger sans faire le tri. Y compris celles qui me sont personnelles et qui sont "réveillées" par la situation de ma fille cadette. Chacun fait comme il le sent, compte tenu de ce qu'il vit, de ses possibilités du moment, etc

Moi, j'ai l'impression de curer les caves de mon inconscient.

Ceci dit, mes notes peuvent donner l'impression que je suis dans le 36ème dessous, parce que je ne relate que les émotions les plus fortes alors que maintenant ce ne sont plus que des moments. Intenses parfois, mais brefs. Le reste de mes journées sont "normales" avec beaucoup de pensées pour ma fille et ses enfants, bien sûr, mais sans tristesse. J'entrevois même tout ce qui pourrait ressortir de positif de tout ça.

Bref, je vais bien.