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20/05/2016

Mika en danger ! (rêve)

Mika est détachée, dans la rue. Je l'appelle. Elle accourt vers moi, mais pas jusqu'à moi. Elle s'en va gambader vers la gauche. Elle est plus petite que la vraie Mika. Elle a l'air plus jeune, presqu'un bébé. Puis arrive de la droite une autre Mika, plus ressemblante à la vraie. Elles ont quelques interactions, puis la petite s'en va vers la route au loin qui est très fréquentée. Je l'appelle, l'appelle et l'appelle encore. Elle ne m'écoute pas. Je crains le pire. Elle va finir écrasée. Elle court dans le même sens que les voitures, vers la droite, puis à contresens. Je crie, crie et crie de plus en plus fort. Rien n'y fait. Je suis désespérée !
Je hurle : Mika, Mika, Mikaaaaa ... ! Je crois que je n'ai jamais crié aussi fort, que ce soit en rêve ou dans la vie éveillée.

Je n'ai jamais bien pu analyser les rêves de chiens. Rien ne me parle dans les bouquins que je consulte. Dans ce rêve, Mika me fait penser à un bébé qui ne m'écoute pas, qui m'échappe, qui court un danger (fictif ou réel ?), que je n'arrive pas à protéger. Il se pourrait que ce soit quelque chose en moi de fragile qui naît peut-être du fait de la cure analytique et qui me fait peur. Je me sens toute petite, en danger.

Mais j'ai quand même trouvé quelque chose d'intéressant : "La droite est le futur, la route qui est sortie du passé (la gauche), qui a traversé le présent (le centre) et qui conduit vers le futur, les réalisations." La petite Mika, (moi) fait des allers-retours de gauche à droite, du passé vers le futur, en passant par le centre, le présent. C'est probablement le reflet de ma psychanalyse. Cela semble dangereux, mais l'est-ce vraiment ? Qu'est-ce que je risque ? De perdre mes repères ? de m'éloigner du connu ? De commencer une vie nouvelle ? ... Sans brol ? ;)

Ou alors ma pseudo analyse de rêve n'est que le reflet de mes désirs, de mes espoirs ? ...

18/05/2016

conférence pédagogique

Titou (9,5 ans) n'avait pas école hier. Je suis allée le chercher chez lui. Il guettait mon arrivée par la fenêtre. Je l'ai vu se précipiter joyeusement vers la porte pour me faire entrer.

On a commencé par jouer avec le hamster qu'il a reçu pour "meilleur" comportement à l'école, puis il m'a montré un jeu sur sa tablette. Ensuite, direction la maison de Mamy. Il s'exclame : "On dirait les vacances". En voiture, il papote, pose plein de questions, propose des devinettes. Il me questionne à propos de mes activités, maintenant que je ne dois plus travailler. On a même parlé de l'inconscient. Des pulsions que nous ne contrôlons pas.

Mais d'abord un petit détour par le refuge pour oiseaux. Je récolte des métaux à leur intention. Ils les revendent pour en tirer un petit bénéfice au profit du refuge. J'explique tout cela à Titou. C'est lui qui veut porter la grande boîte. Je demande si nous pouvons faire un petit tour dans le refuge. Pas de soucis ! De minuscules lapins font craquer le gamin. Il y a aussi de jeunes oiseaux de toutes sortes, tombés du nid, un bébé chouette. Dans les cages extérieures, des canetons, des aigles, des faucons, des oies, des poules, un héron, des cobayes dont un lui plaît particulièrement. Des souris aussi. "Elles dorment", dit Titou. "Non, elles sont mortes. Elles servent de nourriture aux rapaces". Ah ? Hé oui, c'est ça aussi la nature !

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À la maison, bien sûr, les jeux sur internet, un jeu de société où il gagne par 2 fois ! Mais aussi rempotage de fleurs, nourrissage de la poule. Il s'extasie devant mon azalée. Il aimerait semer la même pour sa chambre. D'où les explications de la reproduction des fleurs, arbustes, leurs besoins, etc. De fil en aiguille, je décide de l'emmener à la jardinerie pour choisir un sachet de semences de fleurs. Rien trouvé pour l'intérieur. Donc, on se met d'accord sur les alysses mauves. On les sème dans 2 pots. L'un restera dans sa chambre. L'autre à l'extérieur. Comme ça il verra la différence. Reste à les arroser régulièrement. Va-t-il y penser ?

Après-midi, maison de retraite. La responsable de l'activité créative lui propose de peindre des petits cornets de glace découpés dans des cartons à œufs. Ça lui plaît. Ensuite, il peut se confectionner un bracelet. Perles et petits cubes en bois portant les lettres de son prénom. Il pense que son frère sera jaloux. Moi, je pense que cette idée lui procure une petite satisfaction. ;)

Papy rentre du travail. Nous reconduisons Titou chez lui. Nous y prenons une collation, papotons et puis rentrons chez nous. Quelle différence de n'avoir qu'un des frères avec soi. Il y a alors un bien meilleur contact. Sinon, ils sont fort occupés entre eux. Beaucoup de concurrence, de chamailleries. Quelle super journée ! Je suis fatiguée, mais contente !

13/05/2016

psy et éducation

Hier, j'ai parlé de ma fille aînée à la psy. Je lui en avais déjà parlé la fois précédente et je pensais que je ne devais pas m'attarder sur ce sujet. Comme si je faisais une digression. Elle m'a précisé que je pouvais parler de n'importe quoi qui me venait.

J'ai donc expliqué le mal qu'elle avait pour faire obéir son fils. Et mon inquiétude à propos de l'avenir de Bébichon à l'adolescence et avec ses partenaires futures vu les rapports de force avec sa mère. Elle m'a dit :"Ça, on ne sait pas." J'ai demandé si sa façon de culpabiliser son fils quand elle lui explique que son comportement provoque chez elle des douleurs physiques n'aura pas de répercussions négatives dans le futur. Elle m'a répété : "Ça, on ne sait pas."

Elle m'a dit : "Il n'y a pas de mère parfaite" ... "Il semble quand même qu'elle cherche des solutions" ... "Elle évolue aussi d'après ce que vous me dites" ... "Le comportement général de son fils est bon, alors je ne m'inquièterais pas", "Elle se sent sans doute coupable (j'avais écrit capable) de lui offrir une vie sans papa". Elle a peut-être seulement besoin d'encouragement" ... " Vous pourriez éventuellement lui suggérer de rencontrer un professionnel."

Quant au fait de ne pas vouloir s'habiller le matin, Blanche approuve l'idée de l'envoyer en pyjama à l'école. Comme le disait captaine Lili, ce n'est même pas une punition, c'est une responsabilisation. Le priver de quelque chose qu'il aime, mais qui n'a pas de rapport avec le "méfait" fera peut-être son effet, parce qu'il aura peur de cette privation, mais ça n'apprendra rien à l'enfant. Ça ne le fera pas grandir. Je n'avais jamais pensé à ça de cette façon. C'est beau ! Mais pas facile à mettre en place. Il ne veut pas sortir de la voiture par exemple (autre situation récurrente avec Bébichon). On fait quoi ?

Ce dialogue m'a quand même bien apaisée. L'éducation n'est pas une science exacte. Ce qui est préconisé actuellement ne le sera plus dans l'avenir. Et nul ne sait comment un enfant va évoluer. Ma fille fait beaucoup de bonnes choses pour son fils. Elle lui donne beaucoup d'amour. Elle fait de son mieux. Que demander de plus ?