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16/03/2015

Réflexions suite au rêve de Laly estropiée

Emotions, instinct, amitié, fidélité ... Voilà les mots que j'ai relevés dans mes bouquins pour leur valeur symbolique en ce qui concerne le chien. J'y rajoute les ressentis pendant le rêve décrit dans ma note précédente : culpabilité, regrets, remords.

Je réponds d'abord à la suggestion de Nots : "Quelqu'un de ton entourage que tu penses avoir négligé ? Et pour lequel tu culpabilises ?"

La personne de mon entourage pour laquelle je culpabilise le plus et le plus souvent c'est ma fille aînée. Dernièrement, elle m'avait demandé de garder Bébichon pour la nuit, pour qu'elle puisse faire une sortie avec un ou des anciens copains. J'avais accepté, mais la sortie ne s'était pas faite. Elle m'avait alors demandé si je pouvais quand même garder Bébichon, ce qui lui permettrait de souffler un peu. J'avais dit oui, mais qu'alors j'aimerais mieux ne pas le garder 2 we d'affilée, si la sortie se concrétisait. Par la suite, quand je lui avais demandé ce qu'il advenait de cette sortie, elle m'a répondu qu'elle n'avait plus de nouvelles et qu'elle n'en demandait pas. Elle ne me sollicitait plus non plus. Du coup, je me suis sentie à posteriori trop calculatrice et manquant de générosité.

Cependant, hier, quand j'ai raconté mon rêve à ma fille, je lui ai demandé si elle se reconnaissait dans ce chien mutilé. Elle m'a répondu que non. Pas du tout même. Elle avait l'impression d'avoir moins besoin d'être en contact constant avec moi. D'être plus autonome. C'est une bonne chose pour elle, cela va sans dire. Pourtant cette nuit, j'ai rêvé d'elle dans un tout autre sens. Je ne vais pas l'analyser aujourd'hui, mais je vous le livre quand même.

J'étais sur une grande plaine. Laly courait librement quand un grand rapace sombre fondit sur elle, serres en avant. Il semblait sorti d'une histoire fantastique. Mais ce n'est pas Laly qu'il visait, mais bien un volatile terrestre, genre poule, de couleur sombre lui aussi. Puis il disparût. Quand il réapparut, c'était ma fille qu'il tenait horizontalement sous lui, les pieds en avant. Il se dirigeait vers l'atomium (!?) Elle levait un peu la tête et criait : Est-ce que quelqu'un va enfin m'aider ? Moi, je voyais une voiture de police, mais je me disais qu'ils n'allaient rien pouvoir faire d'en-bas.

Une phrase d'un de mes bouquins me parlait : "Un chien plus mort que vif, abandonné dans un coin, illustre la formule "mourir  comme un  chien" et le rêveur doit, dans ce cas, revoir son style de vie et alimenter son capital amitié et générosité."

Mes réflexions m'ont ramenée à mon amie d'enfance que je n'ai plus vue ces dernières années. J'ai eu quelques rares contacts par mail, par facebook et par téléphone. Chaque fois, elle me dit que la prochaine initiative viendra d'elle. Mais rien ne vient. Elle a fait un burn out et je pense que ça joue. Mais moi, j'ai tendance à ne pas insister dans de telles situations. Je me demande si peut-être ça ne l'intéresse plus qu'on se voie. Au point que j'envisageais que notre amitié en resterait là. Mon rêve me dit-il de faire taire ma réserve et de mettre en avant ma fidélité ?

Et puis, il y a ma fille cadette. Depuis qu'elle a quitté la maison, nos relations se sont diluées. Travail, enfants, activités, occupations ... Nous ne nous parlons plus souvent intimement. Je crois que je me résigne trop facilement à ce genre de situation. Quoique ces derniers mois, on se téléphone parfois le lundi, jour de repos pour elle. Parfois c'est elle, parfois c'est moi. Du coup, j'ai décidé de la contacter aujourd'hui. C'est au moment où je prends le combiné que je constate  qu'elle a justement tenté de me joindre hier. Petite conversation sur le pouce car elle est dans un magasin.

Comme je le disais à Chaourcinette, ce qui est intéressant quand on n'est pas hyper spécialisé en matière de rêves, ce n'est pas d'avoir LA bonne analyse, mais de réfléchir aux pistes qui nous sont offertes, soit par les bouquins, soit par les personnes à qui on en parle.