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18/07/2014

Tomber de son piédestal

Il y a 3 façons de monter sur un piédestal. Premier cas de figure, vous y grimpez vous-même et vous persuadez d'autres personnes que c'est justifié. Deuxième option, les autres vous y mettent et vous convainquent que c'est légitime. Troisième possibilité, vous y êtes propulsé par d'autre(s), mais vous restez lucide. Vous savez que c'est un malentendu.

Dans les 2 premiers cas, cette position est toujours inconfortable. Le risque de tomber est grand. Il faut sans cesse être vigilant, sans quoi on perd l'équilibre. Et l'on risque de devenir rigide.

Mais si vous êtes placé sur ce piédestal à votre corps défendant (3ème option), vous êtes conscient de ce qui se joue malgré vous. Alors, vous gardez la souplesse nécessaire à retomber comme les chats, sur vos pattes.

Le cas échéant, la cause de votre "déchéance" ne sera pas forcément celle que vous attendiez. Vous pensez peut-être : "Ils vont se rendre compte de leur erreur. Ils vont voir que je ne suis pas ce qu'ils croient". Parce que vous n'êtes pas dupe. Mais parfois, vous tombez de façon inattendue, pour des raisons que vous étiez à mille lieues de soupçonner. Et là c'est paf le chien, non plus le saut gracieux du chat. Et vous voilà par terre, sur vos pattes quand même, mais un peu groggy, accusé de crimes que vous n'avez pas commis.

Qu'à cela ne tienne, l'important c'est de se retrouver au niveau du sol. Espérons quand même que vous ne serez pas châtié pour ne pas avoir correspondu à l'image que l'on s'était faite de vous. Que vous pourrez continuer votre chemin à votre rythme, dans la lumière de l'ombre ...