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09/03/2014

Ouf ! Ça va mieux !

Depuis des semaines, ma fille se plaignait des nouveaux voisins du dessus qui font beaucoup de bruit, y compris la nuit. Elle reparlait d'acheter une maison pour échapper à la promiscuité d'un immeuble. Ça c'est récurrent. Elle se sentait également mal dans toutes sortes d'autres domaines. Elle se voyait perdre son emploi, se retrouver au chômage, devoir vendre son appartement, ne pas s'en sortir financièrement, etc.

La semaine avant le congé de carnaval, Bébichon tombe malade. Pas de chance pour moi, je vais donc devoir m'en occuper 2 semaines de suite. C'est long ! Pas de chance non plus ni pour lui ni pour moi car on ne peut pas sortir au jardin. Il fait trop froid et il a de la fièvre. Enfermés à l'intérieur, je me sens assez souvent agacée par ce petit pot de colle qui veut tout voir, tout savoir, tout faire. "Qu'est-ce tu fais ? Où tu vas ?  C'est quoi ça ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Et quand il ne pose pas de questions, il parle et parle et parle ... " C'est bizarre, il jouait bien plus facilement tout seul avant. Maintenant, il ne me lâche plus les baskets. Mais au fil des jours, je m'adapte et trouve une façon de fonctionner en meilleure harmonie et mes tensions disparaissent. Je ne réponds plus à toutes ses questions qui parfois ne sont là que pour combler le vide. Ou je lui dis simplement que je lui ai déjà expliqué quand il me pose la même question pour la xième fois. En plus, le beau temps va nous permettre de nous occuper au jardin. Il adore !

Le premier jour de la deuxième semaine, ma fille arrive avec une tête de déterrée. Elle en a marre de son boulot, de ses voisins, des crises que lui fait son fils qui en plus la réveille à pas d'heure, de ne pas avoir une vraie vie, pas de famille sauf moi, etc. Elle a mal partout, bien plus que d'habitude. Je la laisse parler. Elle fond en larmes. Je la prends dans les bras. Bébichon est plein de compassion. Il veut savoir pourquoi elle pleure. Je lui dis que Maman a mal partout et que son travail est difficile. Il lui fait des câlins et des bisous. Elle a l'idée de se faire hospitaliser, pour ne plus devoir se battre, pour être prise en charge. Au bout d'un temps, elle repart chez elle. Elle dormira toute la journée et ira voir le médecin qui diagnostiquera une grippe et un foie sensible et la regardera d'un air étonné quand elle lui parlera de burn out.

Le lendemain, ses douleurs musculaires ont diminué, mais elle a mal à la tête, a la nausée et des sortes de vertiges. Je lui prends sa tension qui est bonne. Le foie peut-être ? Toute la semaine, son état n'est pas bien brillant, mais s'améliore quand même. Son moral reste cependant assez bas si ce n'est le vendredi après avoir eu une bonne conversation avec un de ses patrons. De tendue-dépressive, elle devient tendue-agitée.

Je suis inquiète. Le WE est là et je sais que c'est dur pour elle. Elle sera seule avec son fils. J'envisage de l'inviter dimanche. Samedi, je n'ai pas de nouvelles et je suis contente de constater que j'ai quand même passé une bonne journée, même si mes pensées s'envolaient régulièrement vers elle. Aujourd'hui, je lui téléphone et j'apprends avec soulagement qu'elle va beaucoup mieux. Son énergie est revenue. Elle a emmené Bébichon au parc et projette d'y retourner pour pique-niquer dimanche. Ouf !

Commentaires

bon, et si tu nous parlais plutôt de tes chiens, pour nous dire si au moins la laly va mieux, elle aussi... ? suffit pas de ranger la mangeoire, faut tenir ton public et son fan club informés!

Écrit par : chaos | 10/03/2014

Bien madâââme !

Écrit par : quantique | 10/03/2014

Les commentaires sont fermés.